«J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Romains ;8 :18-21).
La création vit, elle nourrie des sentiments et même une espérance, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.
Pendant des années, ce texte m’a paru incompréhensible, voir même énigmatique c’est-à-dire, difficile à comprendre parce que comprenant certainement un sens caché.
Il m’a fallu des années d’étude et revenir à plusieurs reprises sur ce texte pour en percevoir une lumière , celle qui va être partagée avec vous, dans le cadre des perspectives nouvelles et directives prophétiques qui participent à votre maturité spirituelle et à votre aptitude à vous réaliser et à vivre, votre destinée .
Tout est question de responsabilité et de courage face à celle-ci. Le Péché originel à fait perdre à l’homme, créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, sa nature divine et son droit de propriété sur la juridiction qu’il avait sur la planète Terre. En effet à ce sujet nul ne peut contester qu’à l’origine le régent de Dieu sur la terre était l’homme.
«Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse ;1 :26-28).
«Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, Et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds, Les brebis comme les bœufs, Et les animaux des champs, Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Éternel, notre Seigneur! Que ton nom est magnifique sur toute la terre! » (Psaumes ;8 :4-9).
Voici pourquoi au sujet de l’homme un principe avait été établit : «Soyez bénis par l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre! Les cieux sont les cieux de l’Éternel, Mais il a donné la terre aux fils de l’homme » (Psaumes ;115 :15-16).
Avec une telle autorité, l’homme dans son entièreté qui comprend la femme, nous aurons pu dire l’être humain, avait mission, de maintenir la terre, dans les standards magnifiques qui existaient, lorsque Dieu le lui avait cédé, et il devait sécurisé et garder cette nouvelle juridiction, qui était désormais sous sa gestion, parce s’il y avait danger.
Faisons maintenant le lien avec tout ce que nous avons vu ces derniers jours, au sujet de l’impact de nos paroles, de ce qui nous arrive lorsque nous décrions le pays, lorsque nous faisons le choix de le dédaigner.
Le texte qui introduit notre perspective du jour, révèle un point très important. «Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise ». Le texte biblique suggère donc que la création, a été victime d’un acte délibéré, orchestré par une entité qui a violé et passé outre sa volonté, puisque cela a été fait non de son gré donc contre son avis.
De quel moyen disposait cette entité qui n’est autre que le diable le serpent ancien, appelé Satan ? Mes bien-aimés de la parole, du pouvoir de la parole, les philosophes parlent de la puissance du verbe.
C’est en cela que celui qui était désormais chef de la création, l’homme affectueusement appelé par le grand Rabbin et Apôtre Paul le premier Adam, a fait preuve d’irresponsabilité et de manque de courage.
Voyez-vous, nous sommes aussi coupables que le premier Adam quand nous laissons les gens, décrier le pays devant nous, le dépeindre de manière grotesque, ou lorsque nous participons activement ou même passivement à des colportage, au kogossa national.
Le diable savait que la puissance du verbe aurait un effet dévastateur sur la création. Croyez-moi, le voleur qui ne vient que pour voler, égorger et détruire ne pouvait donner que se qu’il avait à donner. Son intention allait bien au-delà du titre de propriété qu’il venait, par supercherie arracher des mains de l’homme. Il voulait aussi marquer de son empreinte un monde, une terre qu’il voulait modeler à sa dimension et à sa hideuse image. La création vit. Elle n’a été que la victime, de l’irresponsabilité et du manque de vigilance, des vrais propriétaires de la juridiction terre qu’étaient Adam et Ève.
Qu’en est-il de nous ? Faisons nous partis de ceux qui laissent certains de nos concitoyens, compatriotes maudirent de manière consciente ou inconsciente le pays ? L’espace territorial que notre Dieu nous a donné en partage ?
«Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit … » (Genèse ;3 :1).
Remarquons les similitudes avec ce que nous avons médité ces derniers jours : « Il se dit en lui-même ; il dit ; je lui dirait ».
Remettre en cause la parole de Dieu, ses principes, ses lois et ses recommandations c’est mettre en dessous dessus l’ordre divin et affecter, l’harmonie de la création et les lois de la nature telles que Dieu l’a conçu.
C’est ce qui arriva dès lors que par des paroles mensongères, Ève fut séduite et qu’Adam, le détenteur de l’autorité se laissa emporter par négligence et irresponsabilité dans cette voie de perdition.
D’une terre magnifique qui était un jardin idyllique, une forme de paradis sur terre, la création toute entière et la terre avec elle, furent affectées et soumises à la loi du péché et de la mort.
La terre dès cet instant commença à produire des épines et des ronces, elle commença à se dessécher. Des insectes de belles couleurs et des reptiles qui cohabitaient avec le premier couple humain commencèrent à connaître des mutations, et devinrent nuisibles à l’homme. Je pense personnellement que les moustiques scorpions , cancrelats et autres bestioles dont nous avons horreur ont connus des mutations.
«Il dit à l’homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre: Tu n’en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe
des champs. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse ; 3 :17-19).
Avez-vous remarquez que Dieu n’a jamais maudit Adam ? Par contre le sol est maudit à cause d’Adar, ce n’est pas Dieu qui est à l’origine de la malédiction de la terre, du sol, de notre espace territorial. L’homme est souvent à la source des problèmes qui lui arrive.
Lorsque nous voyons aujourd’hui l’irresponsabilité de l’élite politique de nos pays, parce que se sont des personnes qui respirent la haine, le meurtre cet la violence, qui entretiennent dans leurs discours des propos violents, pour les ensemencer dans les cœurs des populations sans que cela n’interpelle la conscience collective, par notre silence coupable, nos noms dits, nous faisons dès lors preuve d’irresponsabilité tout simplement.
Avec raison le grand Rabbin et Apôtre Paul a révélé le danger d’une telle attitude, l’inconscience et la passivité qui font de nous des complices et des acteurs de tels comportements du fait d’une complaisance de notre part :
« Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font » (Romains ;1 :32).
Pour Dieu la même peine, le même châtiment, mérite d’être fait à l’endroit de celui qui par sa nonchalance ou complaisance approuve de tels comportements.
Comment donc trouver le juste milieu entre des faits que nous devons dénoncés, quand les valeurs cardinales sont violées, la justice et le droit bafoués, nos libertés fondamentales menacées ?
Répondre à cette question essentielle permettra que nous ne tombions pas dans les travers d’une aigreur du cœur qui nous emmène à décrier le pays, à le dédaigner, à prêter notre bouche au diable pour ensemencer par des paroles, par la puissance du verbe des semences qui rendront le pays stérile et improductif au-delà de ses énormes possibilités et de son potentiel immense.
La terre de notre pays, notre espace territorial vit et attend ardemment la révélation des fils de Dieu qui sont nombreux dans nos églises et lieux de culte, tels des plats neufs et des vases d’honneurs capables de distiller en sa faveur des paroles de grâces, assaisonnées de sel pour œuvrer à sa restauration et à sa guérison.
Soyez hautement favorisés
This message is very affecting. Praise God for giving us such a servant of God in Gabon; and it helps all of us (man, woman, Christian or not), to be more responsible and be right first before seeking to be seen, heard, respected, and seek to enroll in stories which in no way benefits us and that we do not grow.
Bonjour Révérend! Je suis une fidele lectrice de vos publications sauf que je ne trouve souvent rien a redire tellement je reste emerveillee par la richesse des paroles qui nous sont revelees.
Tout de meme, pour cette publication j’ai une question. Comment pour un simple citoyen lambda, qui n’est pas une voix autorisee a parler a l’elite politique de la nation pourrait-il se rendre coupable par son silence ou ses non-dits? Violerait-il les protocoles etablis pour se faire entendre?
Merci Révérend
Merci Révérend pour cette orientation prophétique car nous en avions réellement besoin à cette heure où notre beau et paisible pays connais des pressions verbale de tout genre.