«N’appelez pas conjuration tout ce que ce peuple appelle conjuration; Ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. C’est l’Éternel des armées que vous devez sanctifier, C’est lui que vous devez craindre et redouter » (Esaïe ;8 :12-13).
Conjuration ici est tiré du mot Hébreu [qesher] qui fait ressortir les idées de complot, de hors la loi, d’alliance contre nature de trahison. Ces faits sont tout à fait détestables et font partie de ce que nous pouvons qualifier en termes de comportements d’iniques.
Pour autant nous cherchons à répondre à une question essentielle, quelle est le juste équilibre entre le fait de dénoncer ce qui mérite de l’être sans tomber dans les travers de la débauche verbale à l’encontre du pays ? Au risque bien évidemment de le rendre stérile et improductif et être ainsi un agent de malédiction en son encontre.
Premièrement nous ne sommes pas encourager à adopter le langage populaire ou les habitudes et réflexes de ceux qui n’ont ni espérance ni valeur dans leur vie.
Le texte qui inaugure le message du jour dit clairement «N’appelez pas ». Nous avons déjà vu ultérieurement que tout ce qui a un nom a des oreilles. Si même du fait de les avoir menacé, des éléments de la nature se sont soumis aux ordres du Seigneur, il ne faut jamais oublier que toutes vérités étant parallèles, ne mentionner ou ne faire que l’apologie du mal à longueur de journée donne à ces réalités peut être même négatives et bien réelles une ampleur, parce qu’elles s’imposent à nous et dans notre environnement du fait de nos propres paroles.
Un texte auquel nous devons nous référer est le suivant : «selon qu’il est écrit: Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient » (Romains ;4 :17).
Nous avons souvent tendance à oublier que nous avons été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Il est donc important que nous prenions conscience que soit nous parlons de telle manière que nos paroles produisent des choses qui nous sont bénéfiques, soit nous faisons le choix de mauvaises paroles qui font de nous des agents de malédiction contre nous même, notre famille, notre communauté, notre nation.
Avec raison le Seigneur Jésus prend la peine de nous rappeler ce qui suit : «Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu ;12 :36-37).
Parole vaine donc inutile, stérile, inappropriée vient du grec [argo] et exposé au juste jugement de Dieu, parce que ce genre de parole n’est pas sans conséquence, elle met nos vies en danger, livre et expose à la disgrâce notre environnement et notre espace territorial.
Par contre, les paroles qui justifient [dikaioo] paroles dites à propos, paroles de bénédiction, paroles qui rassurent, paroles qui construisent, édifiant des vies, soutiennent les faibles, redonnent de l’espoir sont au crédit de ceux qui en font la promotion , le style de leur vie sinon une discipline.
Nous pourrons ainsi nous permettre d’établir cette vérité : « dit moi comment tu parles, révèle moi la nature de tes paroles et je te dirai qui tu es ». Toute une foule de verset biblique atteste du principe. Demain nous verrons leur impact sur notre vie, notre environnement, les bénéfices que nous pourrons en tirer et les malédictions comme les sors qui peuvent nous affecter s’y nous ne prenons pas soin de ce domaine de notre vie.
Soyez hautement favorisés.