OÙ COMMENT DIEU OUVRE LES PORTES DE LA FOI AUX NATIONS (2ème Partie)

Dans le message précédent, j’ai indiqué que comme l’Apôtre Paul il nous est possible de témoigner à une église unie et dynamique du comment Dieu ouvre les portes de la foi aux nations.
Pour y parvenir j’ai affirmé que nous devions à la suite des exigences de consécration qui ont déjà été partagées, souscrire à trois principes.
Ces trois principes seront basés sur ce que le Seigneur Jésus lui-même nous enseigne au sujet de L’Église de Philadelphia qui doit constituer une référence et un modèle à ce sujet : « Écris à l’ange de l’Église de Philadelphie: Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira: Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t’ai aimé. Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises! » (Apocalypse ;3 :7-13).
1- Premier principe : Parce que tu as peu de puissance.
[Philadelphia] littéralement veut dire amour fraternelle. C’est donc de cet amour, cette solidarité, cette prévenance réciproque dans le service du Seigneur, les défis de l’Église et les missions à accomplir qui sont à l’origine de cette explosion spirituelle qui amène le réveil et donne de l’impact à l’Église.
Avoir peu de puissance nous ouvre les yeux au sujet de deux expériences indissociables, celle de dépendre du Seigneur parce que l’on sait qu’il est notre source. C’est dans cette relation personnelle avec lui que nous tirons notre force. Ensuite du fait que nous connaissons nos limites, nous établissons une relation fraternelle avec nos frères et sœurs, nous établissons des rapports de dépendance et d’amour mutuel.
Ce qui caractérise l’esprit qui est en Philadelphia vient du fait qu’elle se distingue par son apparente faiblesse. Elle est puissante mais ne recherche pas sa force en se revêtant des attraits ou de la puissance de ce monde.
Le peu de puissance en lui- même, fais prendre conscience qu’il appartient à Dieu seul de nous élever, de nous mandater, de nous ouvrir des portes et de nous permettre d’accomplir pleinement notre mandat divin. Toute la bible révèle la puissance spirituelle qui se dégage d’un tel état d’esprit. Regardons de près quelques textes pour notre édification.
«Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N’aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux » (Romains ;12 :16).
Il n’y a pas dans ce que ce texte biblique suggère une recherche effrénée de reconnaissance, d’élévation ou de puissance. Nous n’avons pas à courir vers des postures d’ordre protocolaire ou d’élévation des hommes.
Le fait que le texte dit clairement n’aspirez pas [c’est à l’impératif, c’est un ordre] devait nous inciter à ne pas incliner nos cœurs vers ces choses ou les chercher par nous-mêmes.
Nous pouvons aisément comprendre pourquoi le grand Rabbin et Apôtre Paul nous rappel dans une de ses lettres : «Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts » (Philippiens ;3 :10-11).
Il est clair que même l’expérience de la puissance de la résurrection du Christ ne peut se vivre sans la communion avec sa souffrance. Voici pourquoi notre responsabilité consiste à se discipliner jusqu’à devenir docile et obéissant pour manger les meilleurs fruits du pays.
Cette discipline commence toujours par le fait de dépendre de Dieu parce qu’en nous il n’y a pas de force humaine capable de vaincre l’hostilité et les vicissitudes auxquelles nous pouvons être exposés. Seul le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ est capable de nous investir d’une force surnaturelle apte à vaincre toutes épreuves.
A demain
Soyez hautement favorisés.