«Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas; mais je n’en trouve point » (Ézéchiel ;22 :30).
Ma modeste compréhension des événements de l’histoire à travers les lectures que j’ai faites prouve à suffisance, et je peux le démontrer que l’occultation tout comme le fait d’éluder le fondement de nos nations se sur des valeurs sûres issues de principes et de valeurs spirituelles, sont à la base du ferment qui pousse aux disgrâces et aux disqualifications, qui ont toujours été le lot de nombreux pays qui ont fait fi d’entendre celui qui parle de la part du Seigneur, qui reste, que cela n’en déplaise, Rois de nations et qui seule capable de la cadence et les événements de l’histoire.
Dieu nous bénira toujours dans la nation où il nous a établis. Il est donc impossible de s’attendre à ses bienfaits si nous défions à longueur de journée les lois universelles et spirituelles qu’il à établies pour notre bien afin d’être une bénédiction pour notre pays.
Le cœur des Prophètes d’autrefois, battait pour leur nation. Ils ne s’embarrassaient pas de parler et d’éditer quelques conseils, suggestions, directives et orientations prophétiques, inspirés des lois du Dieu de toute éternité. Pour avertir, prohiber, juger, corriger, orienter, dans le but de voir leur contemporain être en phase avec les projets divins nourris à leur égard et pour leur propre bien.
Nous ne pouvons qu’être édifiés lorsque toujours dans la même optique, un prophète en son temps s’est écrié au sujet de sa nation ainsi : «Mes entrailles! mes entrailles: je souffre au dedans de mon coeur, Le coeur me bat, je ne puis me taire… » (Jérémie ;4 :19).
Pour faire suite aux comportements détestables et aux abominations qui se commettait dans le pays, Â travers les actes de ses contemporains, le Prophète Jérémie exprime par un cri de cœur sa désolation au sujet d’un le inconscient et d’un élite dirigeante, politique et intellectuelle insensibles aux conséquences de leurs actions.
Voici pourquoi, le pays s’ouvrait lui-même à des temps de calamités, de détresses et de lamentations. Remarquons que celui qui a un cœur qui bas pour le pays ne peut se taire et rester muet face aux nuages assombrissants qu’il perçoit lorsque l’inconscience collective l’emporte sur la nécessaire prise de conscience.
Ainsi, lorsque nous marchons à contre courant des réformes nécessaires qui doivent favoriser l’ordre, le bien-être de tous, l’intérêt général, la croissance économique du pays, la redistribution des fruits de la croissance, la productivité, la stabilité sociale, la paix, l’unité, l’entent entre les différentes composantes d’une nation, nous sommes tous tenus, à quelque niveau de responsabilité ou de position sociale, à des exigences d’exemplarité.
Je vous laisse à votre propre réflexion sur le sujet du jour, sans omettre de vous rappeler cette pensée d’Albert Camus : « Je ne connais qu’un seul devoir et c’est celui d’aimer ». Deux milles ans avant lui, notre Seigneur Jésus l’avait dit ainsi : «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean ;15 :13).
Aimer son pays, sa nation et ses compatriotes mérite l’investissement de toute une vie.
Soyez hautement favorisés.