ROSÉE DU CIEL DU 15 SEPTEMBRE 2017

Très chers Partenaires pour la Vie 

 

« Que dit-elle donc? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c’est la parole de la foi, que nous prêchons » (Romains;10:8).

 

Poursuivons notre méditation, commencé hier: Il est écrit : « Il n’est pas de l’autre côté de la mer, pour que tu dises: Qui passera pour nous de l’autre côté de la mer et nous l’ira chercher, qui nous le fera entendre, afin que nous le mettions en pratique? » (Deutéronome;30:13).

 

Il importe de dire encore aujourd’hui qu’il n’est pas nécessaire de traverser les mers et les océans pour faire ce que nous avons à faire. Les déserteurs ont tendance à être dans la critique acerbe, c’est un mal africain, à la base du pessimisme ambiant qui gangrène nos énergies.

 

En Afrique en Général et mon pays le Gabon n’y échappe pas, c’est la gangrène qui affecte jusqu’à l’atmosphère. Et comme par enchantement, ceux qui sont devenus maître dans l’art de polluer notre environnement, sont souvent des personnes qui ont choisi de s’exiler.

 

Prompte à critiquer, à menacer, à injurier, à juger, à maudire, ils écument les réseaux sociaux à longueurs de journées et distillent sans relâche le venin de leurs rancœurs, de leurs frustrations, ils dépeignent leur pays de manière négative, le dédaignent sans se rendre compte qu’ils entachent l’image de leur nation.

 

La bible est formelle: « C’est du fruit de sa bouche que l’homme rassasie son corps, c’est du fruit de sa bouche qu’Il se rassasie. La mort et la vie sont au pouvoir de la langue, quiconque l’aime, en mangera les fruits »(Proverbes;18:20-21).

 

À ce sujet, la bible est formelle: « Dis-leur: Je suis vivant! dit l’Éternel, je vous ferai ainsi que vous avez parlé à mes oreilles. Vos cadavres tomberont dans ce désert. Vous tous, dont on a fait le dénombrement, en vous comptant depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, et qui avez murmuré contre moi, vous n’entrerez point dans le pays que j’avais juré de vous faire habiter, excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun. Et vos petits enfants, dont vous avez dit: Ils deviendront une proie! je les y ferai entrer, et ils connaîtront le pays que vous avez dédaigné. Vos cadavres, à vous, tomberont dans le désert…Les hommes que Moïse avait envoyés pour explorer le pays, et qui, à leur retour, avaient fait murmurer contre lui toute l’assemblée, en décriant le pays; ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel » (Nombres;14:28-32 & 36-37).

 

Décrier son pays, le dédaigner puis s’exiler sous prétexte que tout ce qui s’y passe ou s’y vit, justifie un comportement et une attitude hostilité à son égard est un suicide. Le Dieu créateur du ciel et de la terre, veillera, peu importe la distance à faire en sorte que par rapport au pays que nous avons décrié et dédaigné, nous n’en jouissions jamais, et nous n’aurons pas le temps de vivre nos rêves sur cette terre.

 

La vie montre toujours à l’homme, le visage qu’il lui montre. Le créateur de l’univers a voulu qu’il en soit ainsi. C’est pourquoi je ne cesserai jamais d’affirmer avec force et conviction, que Dieu nous béni dans le pays où il nous a établi, donc sur notre terre ancestrale.

 

Nous avons la capacité de faire le choix de bénir notre nation, cette aptitude est innée en chacun d’entre nous. Nous pouvons faire l’effort de nous élever au-dessus de toutes les contrariétés possibles et imaginables, pour continuer à intercéder en faveur de notre pays, en libérant l’atmosphère et en œuvrant à ce que l’environnement soit paisible et tranquille. Nous pouvons en douter, trouver cela très facile mais c’est pourtant ce qui pourra relever notre pays et lui permettre prendre sa place dans le concert des nations.

 

À dessein sur ce sujet il est écrit : « Celui qui voudra être béni dans le pays Voudra l’être par le Dieu de vérité… » (Ésaïe;65:16).

 

La réalité n’est pas la vérité. Dieu en Jésus Christ incarne la vérité absolue. Nous ne sommes pas tenus d’être un relais des mauvaises choses ou des mauvaises nouvelles que nous pouvons entendre ou observer çà et là, en prêtant notre bouche au diable, qui prendra soin de donner vie à ces inepties, puisqu’il a été déposséder de la puissance du verbe dont Dieu nous a investie.

 

Dieu nous rend toujours la monnaie de la pièce, de la nature de nos paroles, que nous en ayons conscience ou pas, il dit clairement: « Je vous ferai ainsi que vous avez parlé à mes oreilles » (Nombres;14:18). Tout ce que nous entretenons comme pensées, pire toute paroles que nous libérons ne tombent pas dans les oreilles d’un sourd.

 

Jonas a fui ses responsabilités, s’en est allé au-delà des mers, pour se convaincre de ne pas s’aligner aux directives divines qu’il avait reçues. Dans sa souveraineté, Dieu a suscité des circonstances qui l’on ramener sur le bon chemin..

 

Cela me fait penser au principe biblique suivant : « Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent » (Ecclésiaste;1:7).

 

Noël Colombier à psalmodier ces paroles plein de sens : « Dieu écrit droit avec les lignes courbes, il nous mène où il veut, par des chemins sinueux ». On peut aller loin sans aller nulle part. Faisons l’effort de prendre notre place, en assumant sans broncher notre part de responsabilité pour un monde meilleur, pour vivre en toute quiétude, piété et honnêteté.

 

Nous le pouvons, chacun à son échelle.

 

Soyez hautement favorisés