Rosée du ciel N°42 du 04 0ctobre 2017

Très chers partenaires pour la vie

«Celui qui voudra être béni dans le pays Voudra l’être par le Dieu de vérité, Et celui qui jurera dans le pays Jurera par le Dieu de vérité; Car les anciennes souffrances seront oubliées, Elles seront cachées à mes yeux. »(Ésaie ;65 :16).

Vouloir c’est pouvoir, c’est désirer ardemment voir se concrétiser en notre faveur, les promesses divines et les plans de paix et non de malheur qu’il a mis en réserve pour nous.

Pour y satisfaire, il faut impérativement que nous nous en donnions les moyens. Un trop grand nombre de fidèles sont aigris, murmures, sont dans des plaintes permanentes et par conséquent, n’obtiennent pas les choses qui leurs Sont dues, à cause de leur ignorance quant au pouvoir de la volonté.

Celui qui veut être béni dans le pays, voudra l’être par le Dieu de vérité [Élohim Emeth] qui ne ment pas, voudra l’être, cela suppose qu’il doit le vouloir. Notre confiance en Dieu, en ce qu’il nous dit et nous promet, ajouter à cela notre détermination, sont les ingrédients d’une volonté affirmée que l’on doit manifester, pour obtenir de Dieu ce qui est de droit à nous.

Aucun démon, aucune circonstance, aucun vent contraire, ne peut ainsi s’opposer à la matérialisation des faveurs et des grâces de Dieu pour nous.

La confiance suppose que nous avons foi en Dieu et sa parole, il est écrit : «Or sans  la foi, il est impossible de lui être agréable, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu existe et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux ;11 :6).

Une transcription plus proche des textes originaux dit ceci : « Or sans la foi il est impossible de lui plaire, car celui qui s’approche de Dieu, doit avoir dans son cœur sa preuve principale de son existence, et croire qu’il est celui qui récompense ceux qui s’approchent de lui avec sérieux » (BA)

Cette foi, comment va telle se manifester ensuite ? Par un volontarisme affirmé, nous pourrons donner un nom à cela, notre détermination à vouloir.  C’est souvent le prix que nous devons payer, avant de jouir des bienfaits qui sont nôtres.

Je voudrais illustrer cette vérité par ce récit biblique : «Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. Voyant qu’il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l’emboîture de la hanche; et l’emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu’il luttait avec lui. Il dit: Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et Jacob répondit: Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob. Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur » (Genèse ;32 :24-28).

Nous avons certainement été confrontés à ce récit, au sujet de la vie tumultueuse d’un des personnages bibliques les plus fascinant et dont la vie est toute une leçon.

Au-delà des pérégrinations qui ont été les siennes, faites de difficultés, d’échecs, de défaites, de moments de bonheur comme de malheur, Jacob se retrouve à la croisée des chemins de sa destinée.

Là un soir, il est engagé dans le combat ultime de sa vie, qui l’oppose à un ange, plus précisément à l’ange de l’éternel qui n’est autre que le Seigneur Jésus l’Admirable conseiller, Dieu tout puissant source de toutes les bénédictions.

Voulant retrouver son identité pour rentrer dans son héritage, il ose combattre Dieu sous cette forme, déterminé à recevoir sa bénédiction. Qu’est-ce qui pousse le Dieu de vérité à relâcher enfin ses faveurs sur cet homme ? La volonté exprimée par Jacob par une ferme détermination à recevoir ce qui lui revenait de droit.

Où en sommes-nous face à une telle détermination ? Où en sommes-nous par rapport à une telle expression de notre soif à vouloir voir se matérialiser les promesses qui nous ont été faites par Dieu ?

L’exemple de Jacob doit pouvoir nous inspirer dans ce domaine. Dieu n’est débiteur de personne, il répond à notre foi et à notre détermination à vouloir ce qui est notre héritage en Christ.

Retenez la fin de ce passage et prenez le pour exemple au lieu de vous plaindre de tout et de rien : « Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob. Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur » (Genèse ;32 :27-28).

Soyez hautement favorisés.