Rosée du ciel N°44 du 06 0ctobre 2017

Très chers partenaires pour la vie

«Celui qui voudra être béni dans le pays Voudra l’être par le Dieu de vérité, Et celui qui jurera dans le pays Jurera par le Dieu de vérité; Car les anciennes souffrances seront oubliées, Elles seront cachées à mes yeux. »(Ésaie ;65 :16).

Il y a déjà quelques jours, il a été établit que vouloir c’est pouvoir, c’est désirer ardemment la manifestation des dires de Dieu en notre faveur. Cela nécessite évidemment que notre volonté soit affirmée en nous donnant les moyens d’y parvenir.

Nous avons vu ensuite que sur la base scripturaire qui veut que celui qui VOUDRA être béni, VOUDRA l’être par le Dieu de vérité, le problème ne se situe pas au niveau de Dieu qui est la source de toutes bénédictions. Le fait qu’il nourrit pour nous des plans de paix et non de malheur est d’une évidence incontestable.

Il nous revient donc de démontrer notre volonté personnelle, des actes et une manière d’opérer. En cela Jacob nous a été d’une grande inspiration, puisque sa volonté à VOULOIR être béni, il l’a manifesté par la foi, nous parlons ainsi de sa confiance en Dieu, liée à sa détermination à entrer dans son héritage en l’éternel.

Il a osé combattre avec l’ange de l’éternel qui n’est autre que notre Seigneur Jésus-Christ sous une autre forme qu’humaine, puisque son nom est admirable, en lui disant qu’il ne le lâcherait que s’il relâchait sa bénédiction de droit.

Nous avons également été édifiés, sur le fait qu’à la foi il faut aussi ajouter le courage, tel que Jonathan, le fils du roi Saül l’a manifesté.

Son échange avec son serviteur, alors qu’il prenait l’initiative de s’attaquer à un poste de philistins hissé sur les hauteurs, et que pour y parvenir, il fallait y monter entre deux dents du rocher c’est-à-dire grimper en s’aidant des pieds et des mains, révèle le niveau de connaissance et de révélation qu’avait Jonathan au sujet de Dieu, de sa grandeur, de sa puissance et de son immensité.

Souvent notre manque de courage est l’absence totale de connaissance au sujet de qui est le Dieu en qui nous disons croire. Nous passons à côté des opportunités d’exploits, de possibilités à relever des grands défis, pour révéler au monde sinon aux circonstances et vicissitudes de la vie, qui est Dieu si ce n’est l’Eternel, qui est le rocher des siècles si ce n’est notre Dieu. C’est lui qui nous sein de force et qui rend parfait les chemins de notre existence, il exerce nos mains au combat, sa force nous soutien, nous n’avons rien à craindre.

Je voudrais une fois encore, démontrer l’importance du courage, lorsqu’on l’associe à la foi en Dieu. Ma deuxième illustration biblique, tel que promis est la suivante :

«Or, il y a des Juifs à qui tu as remis l’intendance de la province de Babylone, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, hommes qui ne tiennent aucun compte de toi, ô roi; ils ne servent pas tes dieux, et ils n’adorent point la statue d’or que tu as élevée. Alors Nebucadnetsar, irrité et furieux, donna l’ordre qu’on amenât Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Et ces hommes furent amenés devant le roi. Nebucadnetsar prit la parole et leur dit: Est-ce de propos délibéré, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, que vous ne servez pas mes dieux, et que vous n’adorez pas la statue d’or que j’ai élevée? Maintenant tenez-vous prêts, et au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d’instruments, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue que j’ai faite; si vous ne l’adorez pas, vous serez jetés à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main? Schadrac, Méschac et Abed-Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar: Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée. Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et il changea de visage en tournant ses regards contre Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Il reprit la parole et ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’il ne convenait de la chauffer. Puis il commanda à quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée de lier Schadrac, Méschac et Abed-Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente. Ces hommes furent liés avec leurs caleçons, leurs tuniques, leurs manteaux et leurs autres vêtements, et jetés au milieu de la fournaise ardente. Comme l’ordre du roi était sévère, et que la fournaise était extraordinairement chauffée, la flamme tua les hommes qui y avaient jeté Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Et ces trois hommes, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, tombèrent liés au milieu de la fournaise ardente. Alors le roi Nebucadnetsar fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole, et dit à ses conseillers: N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés? Ils répondirent au roi: Certainement, ô roi! Il reprit et dit: Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n’ont point de mal; et la figure du quatrième ressemble à celle d’un fils des dieux. Ensuite Nebucadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise ardente, et prenant la parole, il dit: Schadrac, Méschac et Abed-Nego, serviteurs du Dieu suprême, sortez et venez! Et Schadrac, Méschac et Abed-Nego sortirent du milieu du feu. Les satrapes, les intendants, les gouverneurs, et les conseillers du roi s’assemblèrent; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n’avaient pas été brûlés, que leurs caleçons n’étaient point endommagés, et que l’odeur du feu ne les avait pas atteints. Nebucadnetsar prit la parole et dit: Béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l’ordre du roi et livré leurs corps plutôt que de servir et d’adorer aucun autre dieu que leur Dieu! Voici maintenant l’ordre que je donne: tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu’il appartienne, qui parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d’immondices, parce qu’il n’y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui. Après cela, le roi fit prospérer Schadrac, Méschac et Abed-Nego, dans la province de Babylone » (Daniel ;3 :12-30).

La parole de Dieu s’explique par elle-même. Remarquons que face à ce défi immense, nos jeunes israélites sont devenus des héros de la foi, parce qu’ils ont préférés braver l’ordre du roi, que de se soumettre au culte idolâtre de sa statue.

Ils ont préféré être jetés dans une fournaise ardente, faisant ainsi preuve de courage en associant cette vertu à leur foi. D’où donc venait ce courage ? Une fois encore de l’idée qu’il se faisait du Dieu de l’alliance, de sa fidélité à l’égard des siens, de sa puissance, sa force, son autorité et sa grandeur incommensurable.

La preuve formelle vient du fait qu’ils disent avec hardiesse au roi : « Notre Dieu, que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente [en d’autres termes, il a le pouvoir et la capacité de le faire], voici pourquoi ils ajoutent à cette affirmation : il nous délivrera de ta main ».

Notre Dieu que nous servons, démontre bien qu’ils le connaissaient et savaient de quoi il était capable. Que votre aspiration à vouloir s’exprime ainsi par le courage, né d’une parfaite compréhension de qui est le grand Dieu que nous servons. Soyez hautement favorisés.