Rosée du ciel 72

Du 06 décembre 2017

L’ENTHOUSIASME CONDUIT À L’ACTION (2ème Partie).

 

« Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits » (Lévitique;26:2-3).

 

Nous avons terminé notre méditation de la veille en ces termes: Les pluies viendront inexorablement, mais souvent se sont d’autres qui en jouiront, parce que je le répète le principe est divin et nous ne pouvons pas l’anéantir même avec notre titre d’enfant de Dieu.

 

Voici pourquoi une grande majorité de méchants et d’injustes prospèrent, réussissent au détriment des bons et des justes sagement assis chez eux, ou prétextant d’une forme de spiritualité, s’attendant à ce que quelque chose descende du Ciel.

 

Il nous faut donc prendre sérieusement en compte le principe biblique suivant: « Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable » (Actes;10:34-35).

 

Si Dieu ne fait point acception de personne, littéralement ne fait point de favoritisme, il est donc capable de bénir abondamment ses enfants, peu importe leur race, ethnie, région dans le monde, niveau social, niveau d’instruction.

 

Le problème ne réside donc pas du côté d’Ashem le Maître du monde, le créateur de l’univers, mais bien de notre côté.

 

Souvent les promesses de Dieu sont assorties de conditions qu’il nous fait connaître tout en appréhendant le pourquoi.

 

Premièrement c’est celui qui le craint à qui cette promesse est faite. J’ai toujours affirmé que le rapport à Dieu qu’ont les africains est authentique et réelle.

 

J’ai le privilège, d’avoir en près de 34 ans dans le ministère, voyagé sur les cinq continents, j’ai été dans une trentaine de pays, je n’ai pas rencontré hors de l’Afrique une chaleur spirituelle telle que nous la connaissons dans notre continent.

 

Les africains savent prier, jeûner plusieurs jours d’affilés, que cela soit programmer au niveau des activités de l’église ou à titre personnel. Ils savent participer à des veillées de prière régulière sinon quotidienne, des nuits entières à bousculer les esprits et les forces des puissances du bas monde, dans ce qui paraît être une des rares activités ecclésiastiques dont les chrétiens africains raffolent, le combat spirituel.

 

Le rapport à la divinité est inné chez les africains. Dès le bas âge, que l’on soit né au village en pleine brousse ou en ville, la notion de crainte en un être supérieur que l’on appelle Dieu et dont le nom existe dans toutes nos langues vernaculaires, est une réalité indéniable.

 

Pour autant, le constat est patent, le niveau de vie de ces masses d’hommes et de femmes, de jeunes et de vieux, qui sont sincères dans leur dévotion à Dieu, est extrêmement bas. Une trop grande majorité de ces chrétiens-là vie sous le seuil de pauvreté ce qui est inacceptable.

 

La crainte de Dieu est là, l’activité spirituelle dans leur vie est intense, mais nos frères et sœurs sur le plan de la vie sociale et leur aptitude à subvenir à leurs besoins quotidiens sinon vitaux est inexistant.

 

La prière, les jeûnes, et les milles et une nuit de de jeûnes et de combats spirituels ne changent en rien leur condition de précarité.

 

La Foi assistée peut momentanément apporter un soulagement. « Je ne suis pas responsable de ce qui m’arrive, ce sont les démons de la famille, de mes ancêtres, les principautés et les esprits méchants qui se baladent dans mon pays qui sont à l’origine de mes problèmes ».

 

« C’est ma grand-mère qui est sorcière, c’est le voisin franc-maçon qui vit au quartier, c’est le marabout qui vit juste derrière la parcelle, qui sont à l’origine de mes problèmes, ils envoient des esprits contre moi alors je dois combattre, jeûner, prier, les faire tomber » et biens d’autres choses qui participent à nourrir notre spiritualité.

 

Les amis: « car il [Dieu] fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » (Matthieu;5:45).

 

Vous pouvez égrainer la liste de tous les sorciers, de tous les esprits, et de tous ceux qui sont à l’origine de vos problèmes, vous pouvez même les chasser, les anéantir spirituellement si vous en avez les moyens et l’occasion, la loi de Dieu ne changera pas sur l’utilité de planter pour récolter ensuite.

 

Tout ce que nous devons obtenir dans ce monde, ce doit d’être préalablement planté, c’est là qu’intervient le deuxième volet de la prescription biblique:

 

Deuxièmement c’est celui qui pratique la justice, littéralement qui fait ce qui est juste. Si nous ne parvenons pas à faire ce qui est juste, l’impact de notre crainte de Dieu sera nul.

 

Nous ne pouvons pas continuer à espérer voir Dieu agir en notre faveur et en même temps, passer notre temps à violer de manière consciente ou inconsciente, ses principes tels que nous les avons dans la bible, qui exprime sa volonté.

 

La loi des semailles et des récoltes subsistera tant que le ciel et la terre subsisteront. Aucune prière ou manifestation supra spirituelle ne peuvent changer ce que Dieu à établit à jamais.

 

« Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point » (Genèse;8:22).

 

La Foi doit aller de pair avec le travail, l’énergie que nous déployons quotidiennement avec l’espérance que la bonne main de Dieu sera sur nos projets, nos travaux, nos réalisations, pour nous garantir le succès, la réussite et protéger nos œuvres.

 

C’est ainsi que l’Enthousiasme qui est le fait d’être imprégné du souffle de son Esprit nous incitera toujours à l’action.

 

Au plaisir de continuer avec vous demain.

 

Soyez hautement favorisés