Rosée du ciel 91 Du 23 janvier 2018

S’affermir comme exigence absolue pour se réaliser(3ème partie)

 

« Confiez-vous en l’Éternel et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez » (2Chroniques;20:20).

 

Nous avons vu précédemment que la parole est l’ingrédient principal à notre affermissement, les fidèles et membres de notre congrégation ne peuvent pas se contenter d’être des chrétiens du dimanche, si vous voulez faire face aux défis de vos réalisations, vous devez être enseignés et c’est un de défis majeurs que nous aurons à relever ensemble en cette saison.

 

C’est en ce sens qu’Eliphaz prendra soin de rappeler à Job, l’impact des enseignements tirés de la parole: «Tes paroles ont relevé ceux qui chancelaient, Tu as affermi les genoux qui pliaient » (Job;4:4).

 

J’ai à cœur en ce jour d’en donner des illustrations pour nous permettre d’en prendre la mesure: «Tu entends les vœux de ceux qui souffrent, ô Éternel! Tu affermis leur cœur; tu prêtes l’oreille Pour rendre justice à l’orphelin et à l’opprimé, Afin que l’homme tiré de la terre cesse d’inspirer l’effroi »

(Psaumes;10:17-18).

 

Suivons le processus

1- Dieu entend les vœux les souhaits, les bonnes intentions de ceux qui souffrent? Pourquoi le Seigneur ne se limite-t-il qu’à entendre? 

 

Parce que formuler un vœu, c’est opérer dans la sphère d’intérêt où rien ne se passe. Un vœu pieux n’a aucun impact et ne produit absolument rien, et cela n’intéresse nullement le Seigneur.

 

Ce récit éclair notre lanterne sur le sujet: «On le lui amena. Et aussitôt que l’enfant vit Jésus, l’esprit l’agita avec violence; il tomba par terre, et se roulait en écumant. Jésus demanda au père: Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive? Depuis son enfance, répondit-il. Et souvent l’esprit l’a jeté dans le feu et dans l’eau pour le faire périr. Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous. Jésus lui dit: Si tu peux!… Tout est possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l’enfant s’écria: Je crois! viens au secours de mon incrédulité!» (Marc;9:20-24).

 

Le Seigneur répond à la Foi, qui produira toujours des actes, le fait de se déployer, de se mouvoir, pour aller d’une situation qui mérite d’être changée à une autre. Nous pouvons passer tout le temps à faire, l’apologie de nos malheurs, à raconter toutes les injustices et les occasions ratées qui ont été les nôtres, cela ne va pas émouvoir le Seigneur Jésus.

 

Il va entendre nos paroles, il peut même aller jusqu’à écouter nos murmures, le but est de nous évaluer. Ensuite et c’est ce qui ressort dans ce récit des évangiles, il va nous enseigner, quoi corriger, s’attendant ainsi que nous changions de langage, seule chose pouvant prouver, notre aptitude, à quitter le cercle des vœux ou désirs pieux, pour se porter vers la sphère d’influence, où les choses se réalisent.

 

2- Dieu œuvre à l’affermissement des cœurs,

 

C’est le passage obligé, nous en connaissons maintenant le chemin, c’est celui de l’instruction, l’enseignement, du discipolat. Le père du fils lunatique après avoir été évalué, par ses propres propos, a été enseigné, corrigé, orienté par le Seigneur.

 

Je crois qu’il pensait comme beaucoup de croyants aujourd’hui, qu’en présentant au Seigneur Jésus, la longue liste des malheurs qui avaient affectés la vie de son fils, et avaient failli, plus d’une fois le faire mourir, le Christ allait s’émouvoir et répondre à sa requête.

 

Lorsqu’il a si bien conclu sa plaidoirie par : «Si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous », remarquons que le Seigneur Jésus ne s’est pas précipité pour répondre à une telle requête, il a choisi l’enseignement comme moyen, ayant pour but d’affermir le Père du fils lunatique.

 

Oba une de mes filles m’a partagé une traduction intéressante du Psaume; 10 qu’elle a découvert: « Le Seigneur a entendu le désir du pauvre, son oreille a attendu la préparation de leur cœur ». Affermir le cœur, suppose que Dieu attend voir nos convictions, et notre confiance en lui être solide. Nous pouvons donc considérer que le thème du séminaire auquel a pris part le Père cet enfant malade s’intitulait: « Pas si tu peux, mais tout est possible à celui qui croit » (Orateur de ce jour, Le Seigneur Jésus Christ).

 

Soyez hautement favorisés.