Rosée du ciel N•99 S’affermir comme exigence absolue pour se réaliser (11ème partie)
« Confiez-vous en l’Éternel et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous
réussirez » (2Chroniques;20:20).
Nous parlions dernièrement de preuves irréfutables, présentant notre bien aimé et précieux Seigneur et Sauveur Jésus Christ, comme l’Évangéliste par Excellence:
Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. Et sa renommée se répandit par toute la Syrie; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques; et il les guérissait » (Matthieu;4:23-24).
Peut-être ajouté à ce fait historique indéniable qui présente notre Seigneur Jésus comme l’Évangéliste par excellence ce texte biblique : «Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, après le baptême que Jean a prêché; Comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable; parce que Dieu était avec lui » (Actes;10:37-38).
Une des plus belles manières dont il se présente lui-même comme tel, nous l’avons dans le fameux texte qu’il emprunte dans le livre du prophète Esaïe, qui en principe se lisait tous les 50 ans célébrant les différents jubilés: «L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur…Alors il commença à leur dire: Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie » (Luc; 4:18-19 & 21).
Les œuvres de conversions, de transformations de vies, de guérisons et de délivrances époustouflantes, prouvent suffisamment que l’Évangéliste par Excellence est bel et bien notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
Ne se présente-t-il pas à nous comme le bon berger, le Pasteur Excellent?
«Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis »(Jean;10:11). Et encore : «Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent » (Jean;10:14).
Il ne fait aucun doute que le mot berger peut être à juste titre, traduit par Pasteur. Le premier dès apôtre qu’est Simon Pierre, attestera bien plus tard dans une des lettres qui lui est attribuée, la souveraineté de Christ en tant que Pasteur par Excellence: «Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire » (1Pierre;5:4).
Souvenez-vous que le Seigneur n’était nullement ou pas particulièrement ému par une foule affamée, errante çà et là, cherchant à donner un sens à leur existence.
Son émotion est à son comble, son cœur saigne parce qu’elle n’a pas de pasteur, de berger pour les conduire vert les verts pâturages de sa parole, vers les lieux paisibles, un environnement tranquille où elles peuvent se nourrir et croître.
En plus de trente ans de ministère aujourd’hui, je peux témoigner de la crainte que j’ai de la responsabilité Pastorale face à celui à qui les brebis appartiennent: «Malheur aux pasteurs qui détruisent et dispersent Le troupeau de mon pâturage! dit l’Éternel. C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël, Sur les pasteurs qui paissent mon peuple: Vous avez dispersé mes brebis, vous les avez chassées, Vous n’en avez pas pris soin; Voici, je vous châtierai à cause de la méchanceté de vos actions, Dit l’Éternel. Et je rassemblerai le reste de mes brebis De tous les pays où je les ai chassées; Je les ramènerai dans leur pâturage; Elles seront fécondes et multiplieront. J’établirai sur elles des pasteurs qui les paîtront; Elles n’auront plus de crainte, plus de terreur, Et il n’en manquera aucune, dit l’Éternel » (Jérémie;23:1-4).
Ceux qui se considèrent comme tels, prennent-ils conscience du sacerdoce qu’ils portent sur leurs épaules?
Voici un constat accablant qui cadre avec ce que nous voyons en notre sein: «La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots: Fils de l’homme, prophétise contre les pasteurs d’Israël! Prophétise, et dis-leur, aux pasteurs: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Malheur aux pasteurs d’Israël, qui se paissaient eux-mêmes! Les pasteurs ne devaient-ils pas paître le troupeau? » (Ezéchiel;34:1-2).
Paître signifie, nourrir et soigner, c’est la seule activité qui permet à des fidèle de s’affermir spirituellement.
«Vous n’avez pas fortifié celles qui étaient faibles, guéri celle qui était malade, pansé celle qui était blessée; vous n’avez pas ramené celle qui s’égarait, cherché celle qui était perdue; mais vous les avez dominées avec violence et avec dureté » (Ezechiel; 34:4).
- Fortifier les faibles;
- Guérir les malades;
- Panser les blessés;
- Ramener les égarer (nuance à prendre en compte, pas ceux qui s’auto-égarent, ils sont enseignés, avertis mais choisissent consciemment de se perdre);
- Chercher ceux qui se perdent.
Les missions du pasteur en tant que berger, sont clairement établies et la responsabilité de paître donc nourrir et soigner, présenter avec clarté.
«Elles se sont dispersées, parce qu’elles n’avaient point de pasteur; elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, elles se sont dispersées. Mon troupeau est errant sur toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées, mon troupeau est dispersé sur toute la face du pays; nul n’en prend souci, nul ne le cherche. C’est pourquoi, pasteurs, écoutez la parole de l’Éternel! Je suis vivant! dit le Seigneur, l’Éternel, parce que mes brebis sont au pillage et qu’elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, faute de pasteur, parce que mes pasteurs ne prenaient aucun souci de mes brebis, qu’ils se paissaient eux-mêmes, et ne faisaient point paître mes brebis, – à cause de cela, pasteurs, écoutez la parole de l’Éternel! Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Voici, j’en veux aux pasteurs! Je reprendrai mes brebis d’entre leurs mains, je ne les laisserai plus paître mes brebis, et ils ne se paîtront plus eux-mêmes; je délivrerai mes brebis de leur bouche, et elles ne seront plus pour eux une proie » (Ezéchiel;34:5-10).
Le troupeau est errant, voici pourquoi le Seigneur est ému de compassion, nul ne prend soin de son troupeau, en d’autres termes, porter le titre ou la fonction de pasteur, ne fait pas de nous un pasteur.
Avons-nous en tant que tel, un fardeau pour les brebis du Seigneur pour lesquels, il a payé de sa vie?
Être la proie de toutes les bêtes, suppose qu’elles sont sous influence démoniaque, le Seigneur n’a pour seul recours que de les reprendre des mains de faux pasteurs.
«Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Voici, j’aurai soin moi-même de mes brebis, et j’en ferai la revue. Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis, et je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de l’obscurité » (Ezéchiel;34:11-12).
Le Seigneur a marqué le jour où il viendra faire l’inspection de son troupeau. C’est un jour de nuages et d’obscurités. Le jugement commencera bien par la maison de Dieu qu’est l’Église, c’est le jour où en tant que pasteur nous aurons à rendre compte de notre travail au souverain berger.
N’est-il pas nécessaire de s’arrêter un moment pour reconsidérer nos voix et la manière dont nous exerçons ce Ministère Pastoral? Je pense avoir modestement contribué à cette prise de conscience.
Soyez hautement favorisés.