Rosée du ciel 101: Des vases neufs remplis de sel (1ère partie) 

 

Après un long mois de jeûne et de prière auquel j’étais engagé, nous voici à nouveau ensemble. La légère modification veut que désormais rosée du ciel sera édité du mardi au samedi et non plus du lundi au vendredi. 

«Les gens de la ville dirent à Élisée: Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit mon seigneur; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile. Il dit: Apportez-moi un plat neuf, et mettez-y du sel. Et ils le lui apportèrent. Il alla vers la source des eaux, et il y jeta du sel, et dit: Ainsi parle l’Éternel: J’assainis ces eaux; il n’en proviendra plus ni mort, ni stérilité. Et les eaux furent assainies, jusqu’à ce jour, selon la parole qu’Élisée avait prononcée » (2Rois;2:19-22). 

Dieu a pour nous des plans de paix et non de malheur : «Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance »

(Jérémie;29:11). 

Nous sommes enfants de Dieu au même titre que les israélites, il a donc pour chacun de nous un pays où coule le lait et le miel que Dieu nous a réservé, pour nous bénir dans le pays où il nous a établi: «Je vous ai dit: C’est vous qui posséderez leur pays; je vous en donnerai la possession: c’est un pays où coulent le lait et le miel. Je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai séparés des peuples » (Lévitique ;20:24). 

Le paysan est celui qui travaille la terre, nous entendons donc par pays qui est le radical du mot paysans, l’espace territoriale qui délimite un état ou une nation, ayant acquis sa souveraineté. 

Le lait est symbole d’abondance et le miel qui par nature ne peut pas connaître la pourriture est symbole de bénédiction qui est sensé affecter l’existence dans la durée. 

À ce stade nous devons également intégrer que : « Psaume de David. A l’Éternel la terre et ce qu’elle renferme, Le monde et ceux qui l’habitent! » (Psaumes;24:1). Une version proche des textes originaux transcrit ainsi le texte: «Cantique de David, la terre et tout ce qu’elle renferme appartient à Dieu »

Nous ne pouvons donc pas imaginer un seul instant, que la propriété de Dieu qu’est la juridiction terrestre donné à l’homme, créé à son image et à sa ressemblance soit un lieu ou un espace maudit. 

Voici pourquoi c’est à l’homme que revenait la responsabilité de cultiver et garder cette juridiction terre, dont Dieu est le créateur. 

«Les cieux sont les cieux de l’Éternel, Mais il a donné la terre aux fils de l’homme » (Psaumes;115:16). 

Même en cas de difficulté, l’homme à qui cette juridiction terre a été donné à le pouvoir de la conquérir et de la soumettre à sa domination donc la placer sous son autorité: «Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse » (Josué;1:3). 

Voici pourquoi, le problème de l’existence humaine ne réside pas au niveau du pays, de l’espace territorial au sein duquel nous vivons, le problème est ailleurs. Tout ce qui n’ont pas pris en compte cette réalité spirituelle, se sont mis à accuser Dieu indirectement en décriant leur pays, c’est à dire en faisant dire des choses qui sont contraires à ce que Dieu a dit et a fait au sujet des espaces territoriaux dans lesquels il nous a établi et a décidé de nous bénir. 

À ce sujet nous lisons: «L’Éternel parla à Moïse et à Aaron, et dit: Jusqu’à quand laisserai-je cette méchante assemblée murmurer contre moi? J’ai entendu les murmures des enfants d’Israël qui murmuraient contre moi. Dis-leur: Je suis vivant! dit l’Éternel, je vous ferai ainsi que vous avez parlé à mes oreilles. Vos cadavres tomberont dans ce désert. Vous tous, dont on a fait le dénombrement, en vous comptant depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, et qui avez murmuré contre moi, vous n’entrerez point dans le pays que j’avais juré de vous faire habiter, excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun. Et vos petits enfants, dont vous avez dit: Ils deviendront une proie! je les y ferai entrer, et ils connaîtront le pays que vous avez dédaigné…ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel » (Nombres;14:26-31 & 37). 

Il est bon d’apprendre à ne pas décrier nos pays au risque de s’ouvrir à des formes de malédictions, et Dieu y veillera pour que nous ne jouissions pas de ses bienfaits. 

Nos pays regorgent d’un potentiel immense. Le miens par exemple a du pétrole, de l’or, du diamant, du phosphate, de l’uranium, du manganèse, du bois, une flore et une phone diversifiées, un paysage idyllique, un potentiel touristique immense, une riche diversité culturelle et un potentiel humain certain. 

Où se situe donc le problème? 

Le prophète Élisée arrive dans cette ville qui symbolise nos cités, nos pays, et tout le monde s’accorde à dire la ville est bonne, le pays est bon mais les eaux sont mauvaises. 

Les gens de Jericho étaient sages et je ne doute pas un seul instant, qu’ils savaient que le pays, l’espace territorial où nous sommes censés vivre est le lieu où Dieu veut nous bénir. 

Est-ce cette raison qui pousse le prophète Jérémie à affirmer ce qui suis : «Recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité, et priez l’Éternel en sa faveur, parce que votre bonheur dépend du sien »(Jérémie;29:7). 

Notre bonheur dépend donc du bonheur de notre pays, comment donc en sommes nous arriver à le décrier, à dire du mal du pays où Dieu nous a établi et a décidé de nous bénir? 

Comment sommes nous arriver à aider des gens à faire une publicité macabre au sujet de nos pays tout en nous attendant à y vivre heureux et dans une atmosphère paisible et tranquille?

«C’est du fruit de sa bouche que l’homme rassasie son corps, C’est du produit de ses lèvres qu’il se rassasie. La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; Quiconque l’aime en mangera les fruits » (Proverbes;18:20-21). 

Ce que nous vivons et qui tout particulièrement se vit en Afrique au sein de nos pays est le fruit de nos lèvres, de la légèreté de nos paroles, de la dépréciation permanente que nous faisons de nos pays, de l’imagerie négative que nous développons ou que nous sommes encouragés à promouvoir de manière consciente ou inconsciente de nos nations, de nos pays. Le résultat est là. 

Ce dont nous avons le plus conscience est ce qui affecte le plus notre existence, retenons-le. 

Le pays est bon mais les eaux sont mauvaises suppose que ce n’est pas le pays qui est à mettre en cause, les eaux sont à l’origine de cette dégradation. 

Que représente ces eaux? Et quelle solution pour s’en sortir? C’est la thématique que nous allons développer ensemble pendant de long mois. 

 

Soyez hautement favorisé.