Rosée du ciel N• 103 du 22 mars 2018. Des vases neufs remplis de sel (3ème partie) 

 

«Les gens de la ville dirent à Élisée: Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit mon seigneur; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile. Il dit: Apportez-moi un plat neuf, et mettez-y du sel. Et ils le lui apportèrent. Il alla vers la source des eaux, et il y jeta du sel, et dit: Ainsi parle l’Éternel: J’assainis ces eaux; il n’en proviendra plus ni mort, ni stérilité. Et les eaux furent assainies, jusqu’à ce jour, selon la parole qu’Élisée avait prononcée » (2Rois;2:19-22). 

 

Dans les deux premières parties de notre méditation, il a été démontré que le pays où nous vivons, le lieu où Dieu nous établit, ne constitue pas les raisons de notre mal vivre, des problèmes quotidiens auxquels nous pouvons être confrontés. 

 

Dieu nous béni dans le pays où il nous a établi, c’est un pays où coule le lait, symbole d’abondance, de ressource, de potentiel certain, et où coule le miel, qui révèle que l’intention divine est de voir ces bénédictions perdurer et affecter les générations appelées à se succéder. 

 

Il est donc question, avant que nous ne découvrions la nature des eaux qui affectent le pays, d’établir notre responsabilité en tant que régent de Dieu sur la juridiction terre qui nous a été confiée. 

 

C’est pourquoi nous avons fait référence à ce texte que je reprends à dessein dans sa traduction hébraïque: «Ils parachèveront ce que j’ai commencé et je me manifesterai [je me rendrai vivant, ou visible] au milieu d’eux » (Exode;25:8). Voici la raison principale, pour laquelle: «Les cieux sont les cieux de l’Éternel, Mais il a donné la terre aux fils de l’homme » (Psaumes;115:16). 

 

À la lumière de ce qui vient d’être exposé, il est clair qu’il nous revient en tant qu’être humain à prendre nos responsabilités, en œuvrant au bien-être de l’espace territorial qui nous a été confié. Dieu ne le fera pas à notre place. C’est pourquoi il a doté l’homme crée à son image et à sa ressemblance, d’une intelligence hors du commun, d’un esprit de créativité et d’une ingéniosité, devant lui permettre, de révéler sa nature divine. 

 

Il est très probable que c’est de cette réalité dont parle le grand Rabbin et Apôtre Paul lorsqu’il écrit: «J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Romains;8:18-21). 

 

Ce que l’Apôtre Paul expliquait déjà en son temps aux chrétiens de Rome, c’est que les souffrances, dû aux crises économiques et financières, les bouleversements et les soubresauts par lesquels nos pays pouvaient passer, n’étaient nullement comparable, à une gloire future qui se révèlerai lorsque les fils de Dieu, auraient pris conscience, du potentiel dont ils sont investis, pour changer le cours des événements et des circonstances. 

 

Le plus étonnant dans cette affaire, c’est que la création elle-même, soupire, c’est à dire attend avec un ardent désire que les fils de Dieu se révèle tels qu’ils sont censés être, pour l’affranchir de toutes les formes de corruptions et de servitudes auxquelles elle est soumise contre son gré. 

 

D’où cette demande expresse du prophète Élisée, qui demande un plat ou vase neuf rempli de sel. Nous en dirons un peu plus prochainement. 

 

Soyez hautement favorisés.