Rosée du ciel N•111 du 18 avril 2018. Des vases neufs remplis de sel (11ème partie)

 

«Les gens de la ville dirent à Élisée: Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit mon seigneur; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile. Il dit: Apportez-moi un plat neuf, et mettez-y du sel. Et ils le lui apportèrent. Il alla vers la source des eaux, et il y jeta du sel, et dit: Ainsi parle l’Éternel: J’assainis ces eaux; il n’en proviendra plus ni mort, ni stérilité. Et les eaux furent assainies, jusqu’à ce jour, selon la parole qu’Élisée avait prononcée » (2Rois;2:19-22).

 

Nous en étions à cette formidable maxime d’un Général et homme d’État du 20ème siècle qui a à sa façon marqué l’histoire contemporaine. Il me plait ici de la retranscrire, dans la suite de notre méditation de la veille:

🙏🏿 «Les exigences d’un grand peuple sont à l’échelle de ses malheurs » (Charles De Gaulle).

 

Je tiens à préciser qu’une maxime, est une formule qui résume un principe de morale, une règle de conduite ou un jugement d’ordre général. C’est en cela que j’ai fait le choix de rendre nos méditations beaucoup plus faciles à assimiler, en les illuminant de vérité connu ou d’expression qui révèle de manière plus exacte, les sujets que nous abordons au cours de cette série d’enseignement.

Il est question de situer nos responsabilités en tant que peuple, foule, nation ou langue, qui inclus la diversité des tribus, clans, familles ethnies donc cultures, il faut y ajouter les différentes entités sociétales existantes qui composent cette plèbe dite masse populaire, pour qu’au niveau d’une prise de conscience à l’échelle de la vie individuelle de chacun, il sera possible de susciter une communauté de citoyen qui œuvre pour le bien de tous et cela quelques soient les circonstances.

 

C’est ce qui explique que même dans une situation d’exilés, loin de leur terre, de leur pays, de leur patrie, soumis à un statut d’esclaves à Babylone où ils avaient été emmenés captifs, et condamnés à vivre sous le joug d’un tyran tel que le roi Neboukodonosor, l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël, exigea de son peuple, une attitude et un comportement à la hauteur du défi qui se présentait à chacun d’eux, s’ils voulaient s’en sortir:

 

«Ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël, à tous les captifs que j’ai emmenés de Jérusalem à Babylone: Bâtissez des maisons, et habitez-les; plantez des jardins, et mangez-en les fruits. Prenez des femmes, et engendrez des fils et des filles; prenez des femmes pour vos fils, et donnez des maris à vos filles, afin qu’elles enfantent des fils et des filles; multipliez là où vous êtes, et ne diminuez pas. Recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité, et priez l’Éternel en sa faveur, parce que votre bonheur dépend du sien »(Jérémie;29:4-7).

 

Sur un plan humain, il peut paraître incompréhensible, de bâtir des maisons et de les habiter, de planter des jardins et d’en manger les fruits, de prendre des femmes à ses fils et des maris à ses filles, de continuer à procréer et d’augmenter en nombre, de rechercher le bien de la ville ou du pays où l’on est réduit à la seule condition d’esclave.

 

Dieu ne dit rien sans raison et n’inspire pas un comportement aux siens, si derrière il ne se cache pas un principe que nous ferons mieux de découvrir.

 

Je vous réserve l’exclusivité de ce principe dans notre prochaine méditation.

 

Soyez hautement favorisés