Rosée du ciel du vendredi 04 mai 2018 N• 121 Des vases neufs remplis de sel (21ème partie)
«Les gens de la ville dirent à Élisée: Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit mon seigneur; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile. Il dit: Apportez-moi un plat neuf, et mettez-y du sel. Et ils le lui apportèrent. Il alla vers la source des eaux, et il y jeta du sel, et dit: Ainsi parle l’Éternel: J’assainis ces eaux; il n’en proviendra plus ni mort, ni stérilité. Et les eaux furent assainies, jusqu’à ce jour, selon la parole qu’Élisée avait prononcée » (2Rois;2:19-22).
Enfin nous commençons à nous acheminer vers la fin de cette série de méditations, consacrée à l’exigence d’être des vases neufs, ouverts à de nouveaux paradigmes remplis de sel, donc capables d’agir efficacement en faveur du pays.
Le but étant de contrebalancer les comportements d’une trop grande proportion de personnes, orientées vers le mal et des comportements qui mettent à mal la cohésion, l’unité, l’amour du pays et du prochain, le bienêtre et le mieux-être de nos concitoyens, facteurs indispensables pour la prospérité de nos pays.
Tout au long de nos méditations quotidiennes, nous avons pris conscience de l’importance de la prise de conscience de chacun d’entre nous face aux défis qui consiste à être un acteur du bien, pour que nous n’exposions pas le pays à la stérilité, à l’improductivité, à la pauvreté et à toutes les choses qui sont les signes d’une disgrâce à laquelle Dieu expose les nations qui défient ses principes de vie.
Nous avons pu intégrer que le pays n’est pas à l’origine de nos problèmes. À l’échelle de la planète, tout pays est bon et ne saurait être à l’origine de nos problèmes.
Pourquoi? Parce que tout pays que Dieu nous donne et où il nous établit est un pays où coule le lait, symbole d’abondance et le miel donc est un pays par conséquence béni au point que toutes les générations dans le temps et l’espace sont appelées à en être affectées positivement.
Tel est le plan initial de Dieu pour chaque pays, parce qu’il envisage bénir chacun de nous dans le pays où il nous a établi.
Voici comment nous sommes arrivés à entrevoir où se situait donc la racine de nos problèmes, le pourquoi des turpitudes, du mal vivre, des crises socio politiques, des souffrances, de la pauvreté qui rendent bien des pays stériles et improductifs, au-delà des ressources dont ils regorgent, pour les raisons que l’on sait.
«Et il me dit: Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues » (Apocalypse;17:15).
Ce sont des peuples, des foules des nations et des langues, qui sont à l’origine de nos maux, pas le pays en lui même.
Nous aurions pu autrement dire que ce sont les masses, la plèbe, des hommes, des femmes, des jeunes et des vieux, qui par leurs comportements, leurs insouciances, n’ont aucune conscience que leurs actes, faits de mauvais comportements, mauvais sentiments, violations des règles de vie en société les plus élémentaires, sont à la base du mal vivre et de la disgrâce que connaissent bien des pays.
Ce que les méditations que nous avons déjà lu et reçu sur le sujet ont tenté de nous faire intégrer est la vérité suivante :
« Tant que nous ne sommes pas interpelés à changer à titre personnel, à nous ouvrir à de nouveaux paradigmes, à de nouvelles manière de faire, à changer radicalement notre manière d’entrevoir nos pays, à changer nos sentiments à son égard en étant plus patriotes, pensant qu’il revient aux autres de faire ce que nous avons à faire où penser que confondus dans la masse nos actes sont inaperçus, rien ne changera, nous serons des agents destructeurs de notre pays ».
J’en déduis que c’est aussi à ce niveau que ce situe la faiblesse de nos élites politiques qu’elles soient dirigeantes ou actives dans cette sphère d’influence.
Quand elles s’adressent au peuple, aux foules et aux nations dans le sens de la diversité culturelle et religieuse qui la compose, nos élites se limitent à parler aux gens en paquet, pour utiliser une expression bien de chez nous.
Elles n’ont pas à cœur d’interpeller Les consciences individuelles, elles n’insistent jamais pour interpeler chacun à titre personnel ou individuel.
S’en suit que les gens reçoivent des messages avec le même effet d’une eau versée sur les plumes d’un canard.
L’église et ses dirigeants, les leaders religieux en tant que directeur de conscience auraient tout à gagner de faire les choses différemment.
Rosée du ciel a le défi de répondre à cette exigence. Pour autant il me paraît aussi important de parler ouvertement de l’impact des langues dans le fait de souscrire à devenir un vase neuf remplis de sel. Voici ce que nous savons au sujet des langues:
=> Des Langues
@ Système de signes vocaux, éventuellement graphiques, propre à une communauté d’individus, qui l’utilisent pour s’exprimer et communiquer entre eux;
@ Ensemble des règles concernant les diverses composantes d’un système linguistique;
@ Manière de parler, de s’exprimer, considérée du point de vue des moyens d’expression à la disposition des locuteurs;
@ Manière particulière de s’exprimer inspirée par un sentiment.
Si en tant que citoyens nous ne sommes pas instruits au sujet de cet aspect de notre contribution à œuvrer au rayonnement de notre pays, il nous sera impossible de relever un quelconque défi.
Jacques frère biologique de notre Seigneur Jésus Christ et pas moins Apôtre et leader majeur de l’Église dite primitive de Jérusalem au premier siècle de l’ère chrétienne a écrit ce qui suit: «De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt! La langue aussi est un feu; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne » (Jacques;3:5-6).
Ce qui fait dire à Pigault-Lebrun, romancier et dramaturge français (1753-1835) cette vérité:
🙏🏿 «La langue n’est que l’interprète de nos pensées, de nos désirs et de nos sentiments » (Pigault-Lebrun).
Cette assertion peut être prouvée par les écritures, du fait d’avoir été développer des siècle avant cet illustre personnage du 17ème siècle.
Nous en dirons plus dans la suite.
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