Rosée du ciel N• 128 du Vendredi 18 mai 2018 Des Vases Neufs Remplis de Sel (28ème partie)

 

«Les gens de la ville dirent à Élisée: Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit mon seigneur; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile. Il dit: Apportez-moi un plat neuf, et mettez-y du sel. Et ils le lui apportèrent. Il alla vers la source des eaux, et il y jeta du sel, et dit: Ainsi parle l’Éternel: J’assainis ces eaux; il n’en proviendra plus ni mort, ni stérilité. Et les eaux furent assainies, jusqu’à ce jour, selon la parole qu’Élisée avait prononcée » (2Rois;2:19-22).

 

Dans les méditations précédentes, plus d’une fois nous avons, cherché à savoir ce que les eaux mauvaises dont fait référence le texte ci-dessus, représentaient.

 

Nous nous sommes donc inspirés du texte suivant pour en savoir un peu plus: «Et il me dit: Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues »(Apocalypse;17:5).

 

Tout au long de cette série d’enseignement qui ont fait l’objet de notre méditation depuis des semaines maintenant, il a été démontré que ce n’est pas le pays, l’espace territorial où nous vivons qui cause problème.

 

Nos pays regorgent de richesses et de potentialités énormes, Dieu, le créateur de l’univers, a voulu qu’il en soit ainsi, parce que son plan initial est établit sur un principe: «Bénir chaque être humain dans le pays où il l’a établi».

 

En recevant la révélation biblique, selon laquelle, ce sont les eaux qui sont mauvaises qui affectent négativement le pays et qui le rendent stérile, nous avons développé assez d’arguments attestant de la responsabilité des humains que nous sommes en tant que : «Peuple, Foule, Nation et Langue».

 

À titre de rappel, il a été clairement démontré, que la prise de conscience, d’abord à titre individuel de notre responsabilité à ne pas être confondu dans la masse mais à œuvrer à notre propre émancipation citoyenne, était primordiale.

 

Le risque encouru à une non prise en compte de ce principe, pouvait faire de nous des complices inconscients d’actes ou de comportements qui auraient eu pour origine, notre ignorance, notre aveuglement spirituel, mental et intellectuel, notre incapacité à résister à toutes forme de manipulations, de désinformations, au point d’être captif d’un envoûtement collectif.

 

Plus grave encore, la non prise en compte de l’impact de nos paroles à l’encontre de notre pays, du fait que cela nous l’avons vu influe sur notre environnement, est sujet à maintenir un climat délétère et nous empêche ainsi de vivre en toute quiétude.

 

Je voudrais orienter notre méditation du jour, sur la nécessité d’aller à la source du mal, souvent à l’origine des problèmes dans un pays.

 

Un bon diagnostic est souvent le premier remède à l’anéantissement d’une pathologie, d’une maladie.

 

Avoir un vase neuf à sa portée rempli du sel n’était que le commencement  de la solution de la crise qui frappait le pays de Jericho. Mais pour Élisée le prophète, il fallait allez plus loin.

 

Le texte biblique dit clairement que : «Il dit: Apportez-moi un plat neuf, et mettez-y du sel. Et ils le lui apportèrent. Il alla vers la source des eaux » (2Rois;2:20-21).

 

Le dictionnaire Larousse définit aussi la source comme étant le principe, la cause, l’origine de quelque chose.

 

Souvent nous ne sommes pas disposés à aller à la source qui met à mal notre existence à bien vivre dans notre propre espace territorial qui est notre pays.

 

Élisée est allez à la source, à la racine du mal. Et bien des hommes des lettres, des philosophes, des scientifiques, des artistes, des hommes politiques, ont su exprimer par des maximes et des sentences ce qui peut être symbolisé par la source du mal.

 

Le manque de patriotisme, je parle ici du sentiment que nous avons pour notre pays et qui s’élève au-dessus de tout intérêts égoïstes et partisans est souvent absent des cœurs des administrateurs comme des administrés.

 

Une absence coupable, dans le cœur d’une trop grande majorité de nos dirigeants et de nos élites politiques au point que cela est devenu contagieux et a été communiqué à la plèbe.

 

Je souscris à cette Maxime de Louis Kossuth cet homme d’Etat Hongrois qui a marqué son temps:

🙏 « Le patriotisme est la source du sacrifice, par cette seule raison qu’il ne compte sur aucune reconnaissance quand il fait son devoir » (Louis Kossuth 1802-1894).

 

Être citoyen d’un pays nous impose des devoirs qui exige parfois de notre part des sacrifices à consentir et pour lesquels nous nous ne devons nous attendre à aucune reconnaissance.

 

Pourquoi? Parce que nous avons posé des actes qui sont conformes à nos obligations envers notre pays. C’est aussi simple que ça.

 

L’absence chronique et désespérante d’une telle attitude positive à l’endroit de son pays, à travers des actes patriotiques posés en faveurs du pays à fait dire à ce grand homme de lettre qu’était Voltaire que la politique en portait la responsabilité, du fait que cette sphère d’influence telle que pratiquée par des hommes souvent sans foi ni loi avait choisi de s’abreuver à des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau vive:

🙏  « La politique a sa source dans la perversité plus que dans la grandeur de l’esprit humain » (Voltaire, Artiste, Écrivain Philosophe 1694-1778).

 

Le prophète Jérémie l’avait longtemps avant exprimé ainsi : «Car mon peuple a commis un double péché: Ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, Pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l’eau » (Jérémie;2:13).

 

À force de s’écarter des voies droites du Seigneur, on n’en est arrivée à s’ouvrir à des doctrines de démons qui exaltent le mal, la perversion la plus abjecte au prétexte qu’on veut mieux être craint que d’être aimé.

 

Allez à la source du mal est le premier remède au mal qui nous ronge. Élisée avait des raisons d’agir ainsi.

 

En attendant la suite, soyez hautement favorisés.