Rosée du ciel du Mardi 22 mai 2018 Des vases neufs remplis de sel N• 130 (Fin)

 

«Les gens de la ville dirent à Élisée: Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit mon seigneur; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile. Il dit: Apportez-moi un plat neuf, et mettez-y du sel. Et ils le lui apportèrent. Il alla vers la source des eaux, et il y jeta du sel, et dit: Ainsi parle l’Éternel: J’assainis ces eaux; il n’en proviendra plus ni mort, ni stérilité. Et les eaux furent assainies, jusqu’à ce jour, selon la parole qu’Élisée avait prononcée » (2Rois;2:19-22). 

 

Pour aborder profondément cette thématique concernant la nécessité pour nous, d’être des vases neufs remplis de sel, comme instrument de restauration et de guérison de nos pays, nous avons eu droit à 30 méditations au cours de cette série qui s’achève. 

 

Je ne doute pas qu’il y avait encore matière à réfléchir et à méditer là-dessus, mais il faut savoir passer à autre chose et se contenter de ce qui a été partagé. Il vous revient chers lecteurs de continuer à approfondir ces enseignements, présentés en forme de méditation quotidienne. 

 

Je serai ravi de recevoir vos réflexions sur le sujet et tout ce qui fera l’objet de vos pérégrinations en la matière. 

 

Élisée est bien allez à la source du mal, profondément ancré dans les eaux du pays de Jericho, incarnées ici par des peuples, des foules, des nations et des langues, les humains que nous sommes, la plèbe, les masses populaires, l’élite politique, intellectuelle et religieuse de nos pays. 

 

Tout au long de ces trente méditations sur le sujet, nous avons été clairement édifiés sur nos responsabilités individuelles et collectives. Sur ce que nous sommes censés ne plus faire en termes d’attitude, de comportement, de langage et d’action à l’encontre de nos pays. 

 

Le point focal de cet enseignement, réside dans notre compréhension du principe qui veut que le pays, c’est à dire l’espace territorial, n’est pas le problème. Tous nos pays sont des espaces territoriaux où coulent le lait et le miel. Ils regorgent d’immenses potentialités, Dieu a voulu qu’il en soit ainsi parce que son plan initial, est de bénir chaque humain créé à son image et à sa ressemblance, dans le pays où il l’a établi et cela dans le temps et l’espace, de génération en génération. 

 

Élisée, l’homme de Dieu choisi bien un instrument pour œuvrer à la restauration et à la guérison du pays, devenu stérile, improductif, englué dans une sorte d’instabilité sociale, économique mais aussi politique. 

 

Le pays pour les raisons que nous sommes censés savoir, était entrée dans une zone de turbulence dû à un climat conflictuel, fait d’intrigues, de méchancetés gratuites entretenues, de coups bas, de mauvaise foi, de cette culture d’inspiration satanique, qui consiste à faire pourrir les situations, de ne pas anticiper sur les événements, et d’entretenir des haines, des frustrations, la violence verbale, des griefs les uns vis-à-vis des autres. 

 

Nos leaders politiques et beaucoup de ceux qui détiennent une once d’autorité au sein des entités sociétales, que ce soit dans le cercle familial, en milieu scolaire, dans les casernes, les services publics, au sein des institutions de nos pays, plus grave encore même dans l’église et la sphère religieuse, ont gravement manqué d’exemplarité dans ce domaine. 

 

J’insiste à dessein, il est nécessaire pour arrêter la plaie, de s’ouvrir à l’idée dans nos pays d’une repentance nationale où du plus grand au plus petit, l’on fasse pénitence, contorsion et contrition devant le Seigneur Jésus, le Roi des nations qui domine sur le règne des hommes. 

Cela ne nous fait-il pas pensée à ce récit biblique du temps du prophète Jonas? 

 

«La parole de l’Éternel fut adressée à Jonas une seconde fois, en ces mots: Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et proclames-y la publication que je t’ordonne! Et Jonas se leva, et alla à Ninive, selon la parole de l’Éternel. Or Ninive était une très grande ville, de trois jours de marche. Jonas fit d’abord dans la ville une journée de marche; il criait et disait: Encore quarante jours, et Ninive est détruite! Les gens de Ninive crurent à Dieu, ils publièrent un jeûne, et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands jusqu’aux plus petits. La chose parvint au roi de Ninive; il se leva de son trône, ôta son manteau, se couvrit d’un sac, et s’assit sur la cendre. Et il fit faire dans Ninive cette publication, par ordre du roi et de ses grands; Que les hommes et les bêtes, les boeufs et les brebis, ne goûtent de rien, ne paissent point, et ne boivent point d’eau! Que les hommes et les bêtes soient couverts de sacs, qu’ils crient à Dieu avec force, et qu’ils reviennent tous de leur mauvaise voie et des actes de violence dont leurs mains sont coupables! Qui sait si Dieu ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s’il ne renoncera pas à son ardente colère, en sorte que nous ne périssions point?» (Jonas;3:1-9). 

 

Cette attitude plut à Dieu et voici ce que le récit biblique nous révèle: «Dieu vit qu’ils agissaient ainsi et qu’ils revenaient de leur mauvaise voie. Alors Dieu se repentit du mal qu’il avait résolu de leur faire, et il ne le fit pas » (Jonas;3:10). 

 

Il est certain que si dans nos pays, nous souscrivons tous, à revenir de nos mauvaises voies telles qu’identifiées ci-dessus, nous serons épargnés des disgrâces qui exposent les pays à la malédiction des nations.

 

Voici pourquoi d’une part, nous devons intégrer l’idée d’être chacun pour sa part des vases neufs, faisant preuves d’humilité, de service les uns envers les autres et marchant sous le rapport de nouveaux paradigmes. 

 

Un exemple pour illustrer cela en nous basant sur un principe que nous inspire l’évangile de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ : «Il n’en est pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous » (Marc;10:43-44). 

 

Ici le Seigneur Jésus a inversé l’ordre des choses, plus on n’a de la puissance, qu’on est investie d’une autorité, plus on dispose de moyens matériels et financiers, plus nous devons faire preuve d’humilité et notre grandeur se trouve être dans le fait de nous mettre au services des autres. 

 

Je peux comprendre que cela soit bien loin du concept abject et d’inspiration satanique que l’on prête à tord ou à raison à Machiavel: « Il vaut mieux être craint que d’être aimé »

 

D’autre part, après avoir fini par intégrer le fait d’être des vases neufs, il nous fait être remplis de sel. 

 

Le sel à la vertu d’arrêter toutes les formes de corruptions et de donner du goût, ici dans le contexte de notre méditation, susciter encore de l’espoir dans le cœur des hommes, pour qu’ils reprennent goût à la vie. 

 

Un des meilleurs moyens et c’est à ce niveau qu’il me faut conclure, ce trouve caché dans cette Parole pleine de sagesse du grand Rabbin et Apôtre Paul: «Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun » (Colossiens;4:6). 

 

Le moyen de communication naturel qui maintien les rapports entre les hommes est le langage et la nature des paroles que nous confessons à longueur de journée et de temps.

 

Si chaque citoyen en avait la maîtrise et apprenait de surcroît, peu importe l’interlocuteur qu’il a en face comment répondre avec sagesse, encourager ceux qui désespèrent, reprendre avec douceur ceux qui s’écartent de sentiers de la justice, apporter guérison et réconfort à ceux qui en ont besoin, promouvoir, féliciter ceux qui posent de bons actes, et refuser catégoriquement d’être un colporteur de mauvaises nouvelles ou un agent au service du mensonge et de la désinformation, nos pays s’en trouverait mieux.  

 

Heureux d’avoir été avec vous tout au long de cette série de 30 méditations sur le fait d’être des vases neufs remplis de sel. 

 

Je vous laisse avec votre propre conscience face aux responsabilités qui sont désormais les vôtres devant Dieu et devant les hommes.

 

Soyez hautement favorisés.