«Que le faible dise: Je suis fort! » (Joël ;3 :10).
Il n’y a pas meilleur texte biblique pour démontrer l’importance et l’impact de nos paroles. Ici ces paroles que la bible attribue au Prophète Joël suggèrent que pour s’en sortir le faible doit commencer à faire quelque chose.
Nullement il lui a été demandé de se plaindre, de paniquer, de se résigner, d’accuser ses parents, ses origines ou les autres.
Que doit faire le faible ? Commencer à DIRE quelque chose, tout commence donc par LA DÉCLARATION, LE DEVOIR, LA RESPONSABILITÉ DE CHOISIR LA NATURE DES PAROLES QUI PEUVENT TRANSFORMER NOTRE SITUATION, NOTRE ÉTAT DE FAIBLESSE, NOTRE ENVIRONNEMENT OU ESPACE VITAL.
QUE LE FAIBLE DISE JE SUIS FORT. Voici le remède biblique à toute transformation ou changement de situation.
Tous les héros de la Foi, les personnages bibliques de l’ancien comme du nouveau testament ont marqué de leurs empreintes leur existence sur terre parce qu’ils avaient connaissance de la puissance qui se cache derrière ce principe scripturaire.
J’ai dans un de mes ouvrage intitulé : « CROIRE À LA RESTAURATION MAINTENANT : TU N’ES PAS NÉ POUR ACCOMPAGNER LES AUTRES » parler de ce principe en l’appelant L’AUTO-SUGGESTION.
De quoi s’agit-il ?
Suggestion, du verbe suggérer vient du latin [subgerere] qui fait ressortir l’idée de [faire rentrer dans l’esprit de quelqu’un, ou inspirer à une personne une idée, un dessein, une attitude ou un comportement].
Donc la déclaration, le fait de dire, de proclamer des paroles que l’on appliquent à une situation souvent contraire aux plans de bonheur que le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ à pour nous, consiste en une auto suggestion où nous-mêmes, prenons la responsabilité de faire pénétrer dans notre esprit, des pensées en phase avec la volonté de Dieu, des promesses dont nous sommes héritiers en tant qu’enfant de Dieu, pour ainsi voir une transformation réelle de notre situation.
Le dire donc le déclarer suppose que ce que nous voulons, les choses auxquelles nous aspirons se doivent d’être audiblement entendues, dans notre fort intérieur, dans notre environnement et confesser avec ferveur à la face de la situation à laquelle nous sommes confrontés.
Que le faible DISE JE SUIS FORT. Ce sont des paroles dites à propos. La faiblesse à laquelle l’on est confrontée doit entendre de manière audible que je ne veux pas d’elle et que mon choix est fait conformément à la volonté de Dieu. Je refuse d’être faible alors je le dis, je le déclare, jusqu’à ce que cette pensée pénètre mon esprit, affecte le siège de mes émotion, de mes sentiments au point que des changements soient perceptibles.
Parler aux situations qui affectent notre existence en proclamant sur elles, celles qui sont conforment à nos aspirations saines et en accord avec la parole de Dieu est un art qui s’apprend mais aussi du domaine de la discipline chrétienne.
Nous devons pour y parvenir comprendre une des plus grandes lois de la vie. Laquelle me direz-vous ? La voici : « TOUT CE QUI A UN NOM À DES OREILLES POUR ENTENDRE ».
Comment est-ce possible ? C’est peut-être la question qui a survolée votre esprit. Oui j’affirme que tout ce qui a un nom à des oreilles pour entendre. Ce n’est ni du domaine de la sorcellerie ou de l’occultisme, je peux le démontrer par la preuve des écritures contenues dans la Bible : « Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. Les disciples s’étant approchés le réveillèrent, et dirent: Seigneur, sauve-nous, nous périssons! Il leur dit: Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme » (Matthieu ;8 :24-26).
Le récit de l’évangile nous relate qu’au sein d’une tempête, les disciples n’ont eu pour recours que de faire appel au Seigneur qui dans cette ambiance dormait paisiblement dans cette barque.
Ainsi souvent dans la vie, comme le dit un Cantique, l’orage des difficultés, des épreuves, des situations qui nous dépasses parce que hors de notre contrôle assombrissent nos cœurs et suscitent des craintes face à l’avenir.
Ici le Seigneur nous montre l’exemple, il faut parler à la situation, imposer à celle-ci par des paroles dites à haute voix avec foi, force et ferveur les choses, les faits que nous voulons en leur lieu et place.
Rappelez-vous toujours que pleurer, se plaindre, murmurer, paniquer, alerter le monde entier ne changera rien à la situation.
Tout changement commence par le fait de dire, ce que nous voulons à la place, pour amorcer un changement. J’insiste que le principe ne marche que s’il est en accord avec la volonté de Dieu. Il ne vous viendrait pas à l’esprit de penser qu’en déclarant la mort d’une personne avec qui vous êtes en désaccord et même si c’était un ennemi, que le principe divin viendrait à s’accomplir pour un dessein aussi macabre.
Bien heureuse bible, parole infaillible de Dieu, inspirée par le Saint Esprit pour nous instruire et nous corriger déclare sans ambiguïté à ce sujet : «Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » (1Jean ;5 :14-15).
Face à la tempête, le Seigneur à par ses déclarations imposé le silence. La bible affirme qu’après avoir menacé le vent et la mer il eu un grand calme. Nous avons la preuve que ces deux entités dont les noms sont cités se sont pliées à l’injonction du Seigneur formulée par des paroles qu’il à dite. En lieu et place d’un vent violent et d’une mer impétueuse qui mettait en danger la vie de certaines personnes le Seigneur à par ses paroles imposé un grand calme.
Pouvons alors douter de cette déclaration vie qui veut que tout ce qui a un nom a des oreilles pour entendre ? J’ai très vite compris que les plaintes, les murmures, les critiques stériles, les accusations fortuites, les mensonges, les commérages sont des comportements et attitudes qui ne font qu’amplifier les problèmes.
Cette vérité est fondée et s’applique à notre vie personnelle, familiale, communautaire et même nationale au niveau du pays où l’on réside.
J’ai dit plus haut que la meilleure démonstration de la vérité doit se faire par la preuve des écritures. Je voudrais conclure le message du jour par deux récits un de l’ancien testament et un du nouveau testament, pour démontrer que d’autres avant nous ont vu leur vie transformer parce qu’en appliquant ce principe et en prenant conscience du pouvoir des paroles qu’ils disaient, ils ont relevé des grand défi dans leur existence et vu leur situation même des plus précaire se transformer à leur avantage.
«L’Éternel est ma lumière et mon salut: De qui aurais-je crainte? L’Éternel est le soutien de ma vie: De qui aurais-je peur? Quand des méchants s’avancent contre moi, Pour dévorer ma chair, Ce sont mes persécuteurs et mes ennemis Qui chancellent et tombent. Si une armée se campait contre moi, Mon cœur n’aurait aucune crainte; Si une guerre s’élevait contre moi, Je serais malgré cela plein de confiance » (Psaumes ;27 :1-3).
David a été un des plus grands rois que le peuple d’Israël a connu. A force de courage et de détermination il avait réussi à réunifier les tribus d’Israël en une nation pour fonder un royaume puissant et glorieux. Il a toute sa vie été confronté à la haine de ses ennemis, à plusieurs complots et projets d’assassinats.
On trouvait-il le courage et la force d’assumer ses missions et d’accomplir sa destinée ? Dans L’AUTO-SUGGESTION qui consiste à faire pénétrer dans son esprit la pensée de Dieu, ses promesses en les déclarants aux situations auxquelles l’on est confronté.
« Il dit encore: Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Étant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir » Luc ;15 :11-24).
Ce jeune fis rebelle après avoir dilapidé sa part d’héritage se retrouve dans précarité au point de partager le repas des pourceaux dont il a maintenant la garde.
Retenez les mots suivants auxquels je donne ici une importance capitale : « il se dit ; je lui dirai ; Le fils lui dit ».
Son statut de fils dans la maison paternelle lui a été rendu au-delà d’une inconscience et d’une insouciance chronique qui l’on CO duit à dilapider sa part d’héritage. Le processus de restauration et de réhabilitation à commencer lorsqu’il à commencer à se dire des choses auxquelles il aspirait, retourner vers son père et retrouver son statut de fils, enfant de la maison.
Il se dit, ensuite il a prit la résolution de dire des choses claires nettes et précises à son père. Pour finir lorsque l’occasion s’est présentée, il dit à son père.
Son statut il l’a retrouvé et c’est si que sa restauration et sa réhabilitation furent effectives.
Je vous prie de bien vouloir mettre ce principe en pratique à l’échelle de votre vie individuelle, au sein de votre foyer familiale dans la communauté à laquelle vous appartenez.
Puisque notre destinée et celle de nos nations se jouent et se décident dans le sanctuaire qu’est l’Église, demain nous parlerons de ce sujet dans une dimension nationale lié au pays à la nation à l’état.
Nous verrons pourquoi nos paroles doivent être accompagnées de sel.
Soyez hautement favorisés.