LA POLITIQUE COMME FORME LA PLUS ÉLEVÉE DE LA CHARITÉ
«Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean ;15 :13).
La politique de [polis, la cité] doit être compris comme étant la forme la plus éminentes de la charité, de l’amour parce qu’elle est fondée sur le soucie des autres.
Le politicien à l’obligation de comprendre que son mandat consiste à se préoccuper de l’autre et non de lui-même. Seule la politique faite dans cette dimension inspirera des choix et des décisions en vue du bien-être et du mieux être de ceux qui sont censés être dirigés et conduits par l’homme politique, quel que soit la nature du mandat qui est le sien.
Ce principe n’a rien à avoir avec l’idéologie politique à laquelle celui qui souscrit en politique s’inscrit. Le fondement de toute activité politique devrait s’édifier sur ce principe sacro-saint.
Quoi qu’il face, c’est cet idéal qui devrait motiver tout politicien, pour qu’il se sacrifie en se mettant au service du peuple, en trouvant des solutions aux problèmes de ses concitoyens ou des populations de son pays où de sa circonscription électorale dans le cadre d’un élu local.
C’est je crois, dans cette attitude que le politicien honnête et intègre, serait à même de susciter dans le cœur de ses concitoyens, un environnement d’espérance en faisant d’eux, non des éternels assistés que l’on maintient dans une vie de dépendance tel un esclave, mais en faisant de ces citoyens des personnes responsables, des personnes qui travaillent, qui marchent vers leur destinée respective et qui participent à leur niveau au développement du pays.
Sur la base de ces valeurs, le politicien sérieux et comme consacré à ce sacerdoce qui consiste à se mettre au service des autres, il ne devrait être mû que par sa détermination à promouvoir la justice, l’équité, le bien être de tous et de ses administrés. Il doit aussi s’investir à réaliser quotidiennement à la réalisation de sa vision, de son programme, en transformant en actes ses promesses et engagements.
Les disputes, les accusations ou les appels à la violence n’on pas droit de cité, dans cette sphère où seul la volonté de servir et de faire du bien doit prévaloir.
Cette volonté doit s’exprimer à travers une vision claire que l’on développe et partage avec les populations. Voici pourquoi il est écrit ce qui suit dans la bible : «Quand il n’y a pas de révélation, le peuple est sans frein; Heureux s’il observe la loi! » (Proverbes ;29 :18).
À la lumière de ce qui vient d’être partagé, nous comprenons que le sens de l’engagement politique aux yeux de Dieu, qui est conforme aux écritures saintes telles qu’inscrites dans sa parole, exprime un serment.
Au centre de ce serment qui est l’affirmation solennelle du politicien en vue d’attester l’engagement à bien remplir les devoirs de sa fonction et de ses charges, il y a Dieu, qui incarne les notions de pouvoir et d’autorité par excellence, au nom et devant qui est fait ce serment et , le peuple que la fonction politique à obligation de servir, en œuvrant à sa prospérité et à son bonheur.
Tout ce que nous venons de voir, est lié à la nature du cœur. Si les cœurs des élites et leaders politiques étaient transformés et orientés vers ces exigences éthiques et morales, tous chercheraient à se focaliser sur l’accomplissement en faveur du pays d’objectifs simples, mesurables, atteignables et réalisables dans le temps en faveur des populations et en vue de la prospérité de la nation.
Je milite avec force pour une moralisation de la vie publique de notre pays et qui englobe tous les secteurs de la vie nationale. Soyez hautement favorisés. (À suivre).
Tout à fait d’accord avec votre introduction Révérend. Voyons voir la suite …!