LA POLITIQUE COMME FORME LA PLUS ÉLEVÉE DE LA CHARITÉ 4ème partie.

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«Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean ;15 :13).
La politique de [polis, la cité] doit être compris comme étant la forme la plus éminente de la charité, de l’amour parce qu’elle est fondée sur le soucie des autres.
Qu’il me soit donné ici la possibilité de revenir au niveau où nous nous sommes arrêtés lors du dernier message posté sur mon blog. Je disais tantôt que j’ai très vite compris que la quantité d’espace que le diable occupe dans l’esprit d’un individu, au point de lui inspirer des monstruosités, est proportionnelle à son ignorance, son aveuglement, à son manque de discernement et à sa cécité spirituelle.
Je suis un des orateurs principaux d’une conférence chrétienne internationale en faveur de la restauration et de la guérison de l’Afrique, pour que notre continent se lève enfin et brille au sein des nations du monde. Celle-ci est organisée à Kigali au Rwanda.
Nous savons ce qui est arrivé à ce pays frère en 1994. Je m’appuyerai sur des faits que j’ai vérifiés par moi-même, pour démontrer la justesse des propos ci-dessus mentionnés.
Un certain Hassan NGESE avait commencé à écrire des articles en décembre 1990, qui incitaient ceux de son ethnie hutu à épouser des thèses selon lesquels les tutsis n’étaient que des moins que rien, des esclaves, incitant ainsi les siens au meurtre et à la violence.
Ce qui est étonnant, c’est que pendant plus de trois ans, il a agit sans pour autant que ses articles et propos ne soient dénoncés et condamnés. C’est ainsi que comme un levain, ce ferment a endoctriné des centaines de milliers de hutus. En 1994 soit quatre années après, la pâte était bien levée pour permettre l’un des génocides les plus grave qu’a connu la planète. Par ses thèses et ses idéologies inspirées par les forces des puissances du bas monde, Hassan NGESE a été l’instrument qui a permis au diable d’occuper l’esprit des centaines de milliers de ces concitoyens qui se sont rendus coupables d’atrocités aussi monstrueuses.
La photo qui accompagne ce message, est le jour de mon intervention dans le stade de Kigali au Rwanda ou des milliers de rwandais , hommes, femmes, enfants, nouveaux nés, vieillards ont été assassinés et massacrés à la machette et achevés à la mitrailleuse.
J’ai pu ressentir au plus profond de mon esprit, la souffrance et les stigmates à jamais gravés dans le cœur de ces 20.000 personnes en pleur et en prière qui ont répondu à l’appel que j’ai lancé pour que l’Afrique se lève et brille, que nos nations soient restaurées et guéries. Nous sommes en juillet dernier.
Dieu cherche un homme, une femme, un jeune, la bible dit : « Qui se tienne sur la brèche devant lui en faveur du pays ». La brèche est comme une ouverture sur un mur ou une barrière de sécurité, par laquelle l’ennemi peut entrer.
C’est à chacun des citoyens que nous sommes qu’incombe la responsabilité de se tenir sur la brèche. Tout ce qui est contraire à la bienveillance, au bien du pays, à sa prospérité et à son unité doit interpeller chaque citoyen et nous faire réagir.
La violence, les divisions, le fait de priver nos enfants d’instruction, le mépris des lois, la résurgence des problèmes ethniques, l’injustice participent-ils au bien du pays?
J’étais cette année au Tchad, spécifiquement à Ndjaména, les populations de cette villes ont identifié des personnes qu’elles n’avaient jamais vues auparavant. Ces personnes venaient de louer une maison et donnaient l’impression d’avoir beaucoup d’argents.
Ce sont les populations du quartier qui ont alertées la police. C’est ainsi que deux agents de Boko Abram ont été interceptés. Malheureusement le 3ème avait réussi à s’échapper et à pu commettre quelques heures plus tard un attentat en s’explosant devant le commissariat tentant ainsi de libérer ses collegionnaires. Que pouvons nous retenir des populations de Ndjaména ? Elles ont été de bons patriotes, des sentinelles qui ont empêché à des forces du mal de pénétrer leur ville.
Se tenir sur la brèche en faveur du pays est un principe que nous devons intégrer. Nous ne pouvons pas vouloir une chose et son contraire. En tant que prédicateur de l’évangile, je sais la force et la puissance qui se dégage des paroles que nous prononçons chaque jour.
Je voudrais ici interpeller la classe politique et les leaders d’opinions sur les risques qu’ils font peser sur la nation lorsqu’ils tiennent des propos désagréables, injurieux, pleins de méchancetés gratuites. Leur impact sur les citoyens mais aussi l’environnement de la nation n’est pas sans conséquence. J’en dirai un peu plus prochainement.
Soyez hautement favorisés.

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