Rosée du ciel N•100 S’affermir comme exigence absolue pour se réaliser (12ème partie)
« Confiez-vous en l’Éternel et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous
réussirez » (2Chroniques;20:20).
Nous sommes en ce jour exceptionnel, au centième [100ème] numéro de Rosée du ciel.
Je voudrais ici, avant de conclure sur cette série en sa 12ème et dernière partie, traitant de: «S’affermir comme exigence absolue pour se réaliser», remercier tous ceux qui se joignent à moi à travers mon blogs, pour ces méditations quotidiennes au cours de la semaine.
Étant engagé dans un temps de prière et de jeûne de 30 jours, il m’a paru nécessaire de terminer ce programme avant de reprendre les méditations quotidiennes de Rosée du ciel.
Particulièrement je voudrais faire une mention spéciale pour ceux du Bénin, Cameroun, Congo Brazzaville, d’Egypte et de France qui participent à enrichir ces méditations, à travers leurs commentaires et la publication qu’ils en font dans leurs réseaux sociaux.
C’est le cas de Elohim Goldman de Cotonou au Bénin qui dit ceci: «SHALOM PAPA.QUE LA ROSÉE DU CIEL CONTINUE DE NOUS INONDER POUR DES RÉVÉLATIONS PLUS GRANDES »; et d’Ingrid au Caire en Égypte: « Merci papa pour cet enseignement riche. Je puis comprendre que nous sommes des appelés, des envoyés de Dieu. Moïse aussi, malgré son milieu de vie qui était basé sur la science égyptienne, avait été appelé par Dieu. Et il a été affermi, puis il est devenu puissant en paroles et en œuvres.
Puissant en paroles et en œuvres, des mots qui méritent de faire l’objet d’une méditation ».
Mille merci à vos encouragements à tous.
Nous avons conclu lors de notre dernière méditation par une exhortation à l’endroit de tous ceux qui exercent la fonction pastorale.
Il m’a paru d’une importance capitale de demander à tous ceux qui se considèrent comme tels, s’ils prennent conscience du sacerdoce qu’ils portent sur leurs épaules?
Les dons de ministère existent en vue de l’œuvre du ministère, c’est pourquoi, avant de conclure, il importe de présenter un autre aspect de la personnalité de notre Seigneur Jésus, à travers l’office de Docteur de la parole.
Nulle n’a le droit de ne pas connaître le Christ, Seigneur et Sauveur en la personne de Jésus, comme Docteur, enseignant de la parole par Excellence, puisqu’il l’incarne: «Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes » (Matthieu;7:28-29).
Un docteur de la Parole de Dieu, maîtrise, la doctrine et est une voie qui fait autorité et est autorisée à enseigné donc transmettre des préceptes et connaissances, liées à celle-ci.
L’évangile de Marc, dans sa traduction Ostervald, donne sur ce point, une information additive que nous ne devons pas laisser sous silence: «Et ils étaient étonnés de sa doctrine; car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Marc;1:22).
L’étonnement venait du fait de sa capacité à ouvrir l’entendement à la compréhension des principes divins et vérités spirituelles et éternelles.
Même ceux qui contestaient le sacerdoce du Christ, se rendaient à l’évidence du fait d’une autorité, qui accompagnait son enseignement, dont ils voulaient connaître la source.
«Jésus se rendit dans le temple, et, pendant qu’il enseignait, les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple vinrent lui dire: Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné cette autorité? » (Matthieu;21:23).
Nous pouvons nous rendre compte de l’importance que notre Seigneur Jésus Christ donnait à l’enseignement, sur ce soit dans le cadre plus restreint d’un petit groupe, ou au milieu d’une foule en quête de connaissances, pour voir leurs conditions de vie être transformées, à partir de principes issus de la Parole de Dieu.
«Jésus sortit de nouveau du côté de la mer. Toute la foule venait à lui, et il les enseignait » (Marc;2:13).
L’impact de son enseignement, en faisait un producteur de preuve, au point que les vérités scripturaires qu’il enseignait ouvraient l’entendement des gens, jusqu’à recevoir leur guérison.
«Un jour Jésus enseignait. Des pharisiens et des docteurs de la loi étaient là assis, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem; et la puissance du Seigneur se manifestait par des guérisons » (Luc;5:17).
Tout était raison ou prétexte pour notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, pour enseigner, même au milieu d’une fête, il pouvait y mettre un bémol, pour monter au temple et satisfaire ainsi, la soif de connaissance de ceux qui s’y trouvaient ou l’attendaient.
Les profondeurs mais aussi l’autorité qui se dégageaient des vérités annoncées par lui, étonnait plus d’un que l’on doit juif, chef du peuple, membre d’une castre de prêtres.
Une telle sagesse pour beaucoup, se devait être le fruit de près de cinq décennies d’étude de la torah et une très longue expérience dans le sacerdoce.
Bien qu’issue de La tribut de Juda, Jésus de Nazareth une ville insignifiante pour beaucoup, est connu comme le fils du charpentier, Joseph son tuteur officiel, qui lui sert de père, terrestre, l’époux de sa mère Marie. Ses sœurs et surtout ses frères, Jacques, Jude et Jose sont connus.
Lui n’a qu’une trentaine d’année, il n’a même pas encore trente-trois ans, en combien de temps à t-il pu acquérir une telle science, une telle connaissance.
Ce qui étonne d’avantage, c’est son aptitude à transmettre avec courage, assurance et autorité la doctrine du Dieu trois fois saint, l’Éternel, celui qui existe par lui-même et peut tout faire à partir de rien.
«Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple. Et il enseignait. Les Juifs s’étonnaient, disant: Comment connaît-il les Écritures, lui qui n’a point étudié? Jésus leur répondit: Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui » (Jean;7:14-18).
À dessein, il fallait démonter qu’il n’y a aucun office, aucun don de ministère qui n’existe, sans pour autant que notre Seigneur Jésus-Christ, l’incarne par Excellence.
Les cinq dons de ministère, révèlent un aspect de la personnalité de notre Seigneur Jésus-Christ.
Si nous sommes appelés à exercer l’un de ces cinq dons, nous ne pouvons le faire, que dans la dimension, la motivation, les raisons pour lesquelles le Seigneur Jésus l’a exercé, et cela dans le même esprit, pour les mêmes buts.
Nous exerçons donc le sacerdoce, l’un des cinq ministères en vue de l’œuvre du ministère, c’est à dire l’appel qui est attaché à la vie de chaque croyant, chaque enfant de Dieu.
De quel ministère s’agit-il?
Pour répondre à cette question rappelons-nous ces quelques autres vérités bibliques, cela nous conduit au point qui suit:
«Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction » (Romains;12:3-4).
Chacun a reçu de Dieu une mesure de Foi, qui par la même occasion est une mesure du don de Christ, qui incarne tous les dons du ministère.
«Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ » (Éphésiens;4:7).
Dès lors que nous nous alignons à cette pensée du Christ, telle que révélée dans la Parole de Dieu, nous comprenons donc, que chaque enfant de Dieu est attaché à un ministère ou à un service, pour lequel Dieu l’a suscité:
«Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi; que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère; que celui qui enseigne s’attache à son enseignement, et celui qui exhorte à l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie » (Romains;12:6-8).
Nous devons être encouragés à nous mettre au service du Seigneur et de son peuple. En espérant avoir contribué pour qu’il en soit ainsi pour vous.
Soyez hautement favorisés.
Après une petite pause c’est un plaisir de retrouver la Rosée du Ciel et ce centième numéro et douzième partie de l’enseignement sur l’affermissement est d’autant plus intéressant à mes yeux car il traite du sujet du Ministère de Docteur. L’enseignement de Jésus en effet avait la capacité de transformer les vies car il était fondé sur une Sagesse qui n’est pas de ce monde. En effet bien que n’ayant pas « étudiez » dans une école rabbinique, il avait une connaissance des mystères de DIEU qui laissait son auditoire pantois.
Nous nous souvenons de Nicodème qui venu nuitamment était frappé par l’enseignement de Jésus à tel point qu’il lui demanda « Comment cela peut-il se faire » ? Et Jésus lui Répondit « Tu es docteur de la loi et tu ne connais pas ces choses » ? Comment quelqu’un qui prétend enseigner le peuple de DIEU peut-il être ignorant des principes de sa parole ? La sagesse qui animait Jésus était telle que les meilleurs des Docteurs de la loi passaient pour des ignorants. Cela ne signifie pas qu’apprendre n’est pas important, au contraire apprendre est vital et un Docteur et un érudit comme Paul (dans l’Eglise d’Antioche il faisait partie d’un groupe de Prophètes et de Docteurs) malgré toute la révélation qu’il avait du mystère de Christ gardait toujours prêt de lui ses livres et ses parchemins, mais au-delà de cette connaissance acquise en étudiant il est encore plus vital d’avoir une connaissance acquise par révélation.
Pour se faire nous avons besoin de la Sagesse d’en-haut telle que décrite dans Proverbes au chapitre 8, afin d’illuminer les yeux de notre cœur. Jésus a dit qu’au temps de Salomon la Reine de Saba vint du Midi pour entendre sa Sagesse et il ajouta à son auditoire que lui il était plus grand que Salomon. Tous deux avaient une telle Sagesse qu’ils enseignaient aux foules et qu’ils apportaient des solutions à ceux de leur génération à tel point que le peuple en était ébahi. Nous nous souvenons de l’histoire des 2 prostitués se discutant un bébé, ou le fait que tous les rois (et les reines) qui avaient entendu parler de la Sagesse de Salomon venaient avec des trésors et lui posaient des questions auxquelles il trouvait toutes les réponses. Jésus à fait de même, de l’âge de 12 ans dans le temple jusqu’à sa résurrection il enseigna les docteurs de la loi, instruisit le peuple sur le Royaume de DIEU et il continue d’inspirer le monde jusqu’à aujourd’hui.
Comment ne pas aimer la Sagesse et désirer en faire sa partenaire pour la vie ? Le désir de mon cœur c’est que dans cette génération l’Eglise puisse être en mesure de produire des hommes pleins de Sagesse comme Salomon et surtout comme notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Je désir vivement être l’un d’entre d’eux au milieu de ma génération.
Merci pour cette Rosée Céleste.