Rosée du ciel N• 106 du 28 mars 2018. Des vases neufs remplis de sel (6ème partie)
«Les gens de la ville dirent à Élisée: Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit mon seigneur; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile. Il dit: Apportez-moi un plat neuf, et mettez-y du sel. Et ils le lui apportèrent. Il alla vers la source des eaux, et il y jeta du sel, et dit: Ainsi parle l’Éternel: J’assainis ces eaux; il n’en proviendra plus ni mort, ni stérilité. Et les eaux furent assainies, jusqu’à ce jour, selon la parole qu’Élisée avait prononcée » (2Rois;2:19-22).
Nous en savons assez sur le fait que des vases neufs, renouvelés dans notre intelligence, transformés dans nos comportements, ouverts à de nouveaux paradigmes, libérés de tout ce qui est lié aux conformités de ce monde.
Nous avons vu que c’est le prix que nous avons à payer en tant qu’enfant de Dieu, pour être des instruments entre ses mains, pour être à même d’œuvrer à l’assainissement de l’environnement de nos pays.
Mais il nous faut aussi intégrer que les vases neufs que nous sommes censés être doivent aussi être remplis de sel.
Il est indéniable que cela fait référence aux fils et filles de Dieu qui forment l’église et dont le Seigneur Jésus, le Roi des rois et Seigneur des Seigneurs est la tête de ce corps extraordinairement puissant et investie de l’autorité divine.
En effet, c’est du Seigneur Jésus lui-même que nous détenons cette vérité éternelle: «Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes » (Matthieu;5:13).
Le sel a en lui le pouvoir d’arrêter toute corruption. Si le sel que nous devons également incarner pour arrêter l’état de corruption morale qui sévit sur la terre et dans nos pays est inexistant, si nous refusons de jouer le rôle qui est le nôtre nous ne serons utiles à rien.
La nature dit-on a horreur du vide, alors les forces du mal vont inspirer les hommes à faire encore plus de mal, à vivre dans le désordre, l’anarchie, la violence et toutes les formes de bestialités.
Nous serons alors jetés et foulés aux pieds par les hommes.
C’est donc également à ce niveau que nous devons nous distinguer et nous faire remarquer, en adoptant un comportement et des habitudes conforment aux prescriptions bibliques, pour protéger notre espace vital et notre environnement existentiel, que nous devons maintenir paisible et tranquille, pour que nous puissions vivre en toute piété et honnêteté.
Tout est donc lié à notre attitude, à notre comportement, aux actes quotidiens que nous posons, à la nature des paroles que nous confessons ou déclarons chaque jour que Dieu créée, en d’autres termes de notre témoignage chrétien, en tant qu’enfant de Dieu, fils et filles du royaume de Dieu.
Ce qui a fait dire au Seigneur que nous devons tous être salé de feu. Il nous faut lire le texte pour en avoir une compréhension plus profonde: «Car tout homme sera salé de feu. Le sel est une bonne chose; mais si le sel devient sans saveur, avec quoi l’assaisonnerez-vous? Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix les uns avec les autres » (Marc;9:49-50).
Le sel n’est utile que s’il arrête toute forme de pourriture et redonne du goût à la vie, parce que nous arrivons à imposer autour de nous et dans nos relations une atmosphère paisible.
En cela nous devons en tant que chrétien, faire preuve d’exemplarité.
Le pays une fois encore n’est pas le problème. Mais ce que nous disons qui vient du cœur, les actes que nous posons, les pensées que nous nourrissons à longueur de journées, ce à quoi nous occupons notre temps, sont les ingrédients qui favoriseront le bien ou le mal.
Nous sommes à ce niveau, une fois de plus édifié par cette exhortation du grand Rabbin et Apôtre Paul: «Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun » (Colossiens;4:5-6).
Le sujet du texte ci-dessus parle de la conduite, elle doit être empreinte de sagesse, au risque de perdre notre temps et de nous rendre inutile.
Elle engage aussi notre langage, la manière dont nous parlons, la nature de nos conversations, nous ne sommes pas mandatés pour être les relais du mensonge, de la désinformation, nous ne sommes ni des oiseaux de mauvaises augures, ni des agents manipulateurs.
Nous devons en toutes circonstances, avoir à l’esprit que: «la mort et la vie sont au pouvoir de la langue, quiconque l’aime en mangera les fruits » (Proverbes;18:21).
Nous avons déjà vu que notre bonheur dépend du bonheur de notre pays, le lieu où Dieu a décidé de nous bénir. Nous ne pouvons pas vouloir une chose et son contrainte. Nous ne pouvons pas marcher à contrecourant de la volonté de Dieu et nous attendre en même temps à ce qu’il nous bénisse.
Si mon bonheur dépend du bonheur de mon pays, je ne laisserai personne en dire du mal, l’avilir ou le dépeindre différemment de ce qu’il est en réalité.
Ce sont les humains et leurs comportements qui souillent le pays, mais le pays en lui-même est bon, il fait bon d’y vivre, il a d’énormes ressources et un potentiel immense parce que Dieu a pour chacun de ses enfants, un pays où coule le lait et le miel, un pays d’abondance et béni au point que cela doit affecter des générations dans la durée.
Ce qui vient d’être dit est suffisant pour que nous ne participions pas comme ceux qui n’ont pas d’espérance à décrier le pays au risque de nous priver des grâces et des faveurs divines.
Que faire par exemple lorsque nous sommes face à des personnes qui par leur comportement avilissent notre pays, au point de le maudire?
La parole de Dieu nous donne la conduite à tenir, à travers une exhortation du premier dès apôtre du Seigneur: «Mais sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal » (1Pierre;3:15-17).
En certaines circonstances, le Seigneur attend de nous que nous soyons fermes et déterminés à l’encontre de ceux qui souillent notre environnement et sont à l’origine d’une atmosphère délétère dans notre pays, au point de bouleverser notre quiétude: «Il y a, en effet, surtout parmi les circoncis, beaucoup de gens rebelles, de vains discoureurs et de séducteurs, auxquels il faut fermer la bouche. Ils bouleversent des familles entières, enseignant pour un gain honteux ce qu’on ne doit pas enseigner » (Tite;1:10-11).
J’en ai assez dit pour aujourd’hui. Mettez la parole de Dieu en pratique et vous réussirez, vous êtes des champions nés.
Soyez hautement favorisés.
Amen!
AMEN.GLOIRE À DIEU. QUE DIEU LE SAINT ESPRIT VOUS RENOUVELLE MON PAPA.AU NOM DE JÉSUS CHRIST.