Rosée du ciel du Lundi 14 mai 2018 N• 124 (24ème partie)
«Les gens de la ville dirent à Élisée: Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit mon seigneur; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile. Il dit: Apportez-moi un plat neuf, et mettez-y du sel. Et ils le lui apportèrent. Il alla vers la source des eaux, et il y jeta du sel, et dit: Ainsi parle l’Éternel: J’assainis ces eaux; il n’en proviendra plus ni mort, ni stérilité. Et les eaux furent assainies, jusqu’à ce jour, selon la parole qu’Élisée avait prononcée » (2Rois;2:19-22).
Nul n’est besoin de rappeler ici ce que nous savons, parce que pendant de longues semaines, nous avons appris que l’espace territoriale où Dieu nous a établi est bon.
Pourquoi? Il nous faut absolument répondre à cette question, sans se lasser, j’ai déjà dit que la répétition chez les humains que nous sommes, a une vertu pédagogique.
Dieu veut intentionnellement nous bénir dans le pays, l’espace territorial où il nous a établi.
Pour se faire, il a initialement fait en sorte que nous vivions dans un pays où coule le lait, symbole d’abondance et le miel c’est à dire un pays où quel que soit le temps et l’espace, les populations et cela quelques soient les générations seront bénis, de même que le miel ne connaît pas la pourriture.
Vu ainsi, nous pouvons être incrédule et nous poser légitimement un certain nombre de questions.
- Qu’est ce qui explique la misère, la souffrance qu’un trop grand nombres de nos compatriotes expérimentent?
- Qu’est ce qui explique les troubles socio-politiques avec leurs cortèges de violences, guerres civiles, de tragédies et de victimes que cela occasionne?
- D’où viennent les injustices, l’intolérance, les animosités, les querelles intestines, couplés à un environnement souvent électrique et délétère qui n’incite pas à l’optimisme?
- Que dire de la misère qu’un grand nombre de nos compatriotes subit à côté de l’opulence d’une minorité de personnes, des oligarchies qui se pavanent et n’ont aucune compassion pour les plus démunis?
- De la crise économique qui perdurent, des fractures sociales de plus en plus grande, d’un monde enclin à la perversion, à l’immoralité ou les plus forts sont prêts à tout pour asservir les plus faibles?
Oui, ces constats sont réels mais ne sont pas le fait du pays qui est pourtant bon.
La bible nous a déjà donné un élément de réponse dans le texte qui introduit à chaque fois cette série sur le fait d’être des vases neufs remplis de sel.
Le pays est bon mais les eaux sont mauvaises. Et la même bible de renchérir: «Et il me dit: Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues »(Apocalypse;17:15).
Après avoir démontrer en quoi nous sommes responsables de ce qui nous arrive en tant que peuple, foule et nation, nous avons vu ce que nous sommes en droit de faire à l’échelle de notre conscience personnelle et collective.
Il fallait bien à ce stade de notre méditation nous faire une idée de l’impact de nos paroles, de la nature de celles-ci, du langage qui est quotidiennement le nôtre et des incidences que notre langue cause au niveau de la qualité de notre propre existence et celle des autres sinon sur le pays.
C’est la troisième raison que j’aborderai comme promis dans la suite.
Soyez hautement favorisés
Comme dit le Sage Roi Salomon » Si tu vois dans une province le pauvre opprimé et la violation du droit et de la justice, ne t’en étonne point; car un homme élevé est placé sous la surveillance d’un autre plus élevé, et au-dessus d’eux il en est de plus élevés encore. » Eccl 5:7
En effet le pays est bon, mais les eaux sont mauvaises et les hommes ont mis en place un système qui fait la promotion de la méchanceté. Il revient au sel qu’est l’Eglise de purifier les eaux du pays et de lutter contre ces systèmes iniques.