LA POLITIQUE COMME FORME LA PLUS ÉLEVÉE DE LA CHARITÉ 3ème partie
«Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean ;15 :13).
La politique de [polis, la cité] doit être compris comme étant la forme la plus éminentes de la charité, de l’amour parce qu’elle est fondée sur le soucie des autres.
Il y a un texte biblique qui m’a interpellé ces derniers temps, alors que Dieu seul sait que de manière régulière et permanente, il y a dans ce pays des milliers de croyants de toutes confessions qui prient pour le Gabon.
Le but étant de faire de notre nation reste un havre de paix et qu’un jour, nos enfants et petits enfants puissent se réjouir du modèle politique et de cohésion sociale gabonais que leur auront légué leurs parents.
«Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas; mais je n’en trouve point » (Ézéchiel ;22 :30).
La crise sociologie politique que J’observe dans notre pays est avant tout moral, parce qu’elle est avant tout une crise de valeurs. Les comportements humains sont souvent le fait de manipulations, de désinformations, et plus grave encore de l’ignorance d’un trop grand nombre de nos compatriotes que l’on peut balader à tout vent de doctrine idéologique, pour en faire des proies faciles pour les transformer en terreau du désordre et de l’anarchie.
La politique comme expression la plus élevée de la charité ne peut servir de tels desseins. C’est un grand peuple qui fait une grande nation. C’est la raison pour laquelle, nous devons prendre conscience que nous sommes nous-mêmes, chacun pour sa part, les acteurs d’un devenir meilleur pour nos enfants, petits -enfants et pour notre pays.
Un prophète d’autrefois atteste de cette réalité qui est encore d’actualité ainsi : «Recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité, et priez l’Éternel en sa faveur, parce que votre bonheur dépend du sien » (Jérémie ;29 :7).
Recherchez le bien et non le mal car, notre bonheur heur est fonction de notre affection collective et de notre amour passionnelle sinon platonique de notre pays.
C’est pourquoi, tout leader politique ou d’opinion qui incite à la violence, au désordre, à la destruction peu importe son bord politique se disqualifie de lui-même.
A mes concitoyens je voudrais dire ce qui suit, le diable n’a ni langue fourchu, ni queue-de-cheval pointue, il ne s’encombrer pas d’un corps physique comme les terriens que nous sommes, mais il est néanmoins passé maître dans l’art de contrôler les esprits des gens ignorants et manipulant es, en s’introduisant et en occupant l’espace inutilisé de leur cerveau.
A travers les choses que nous acceptons d’entendre, des semences ou des graines de pensées négatives que nous laissons entrer dans nos esprits, choses qui suscitent la peur et l’angoisse.
Nous devons savoir que c’est lorsque ces graines de peur germent et croissent dans nos cœurs, que le diable prend possession de l’espace que ces inepties ont engendré comme haine, méchanceté gratuite, désir de vengeance aveugle, à l’origine du manque de discernement et de la pauvreté spirituelle et sociale qui affecte bon nombre de nos populations.
J’ai très vite compris que la quantité d’espace que le diable occupe dans l’esprit d’un individu, au point de lui inspirer des monstruosités, est proportionnelle à son ignorance, son aveuglement, à son manque de discernement et à sa cécité spirituelle.
Je suis un des orateurs principaux d’une conférence chrétienne internationale en faveur de la restauration et de la guérison de l’Afrique, pour que notre continent se lève enfin et brille au sein des nations du monde. Celle-ci est organisée à Kigali au Rwanda.
Nous savons ce qui est arrivé à ce pays frère en 1994. Je m’appuyerai sur des faits que j’ai vérifié par moi-même, pour démontrer la justesse des propos ici partagés.
Soyez hautement favorisés.