«Levons-nous et bâtissons ! Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution » (Néhémie ; 2 :18).
Nous avons assez de raisons pour œuvrer ensemble du fait que nous formions le peuple d’une même nation à un environnement favorable à notre destin commun. La saison qui vient d’être inaugurée par un nouveau cycle de notre existence commune, exige de notre part des paradigmes nouveaux.
Pour y arriver, nous devons renforcer notre élan patriotique, nous focaliser sur des objectifs communs, apporter tous, notre pierre à l’édification de la nation. Qui que nous soyons, gouvernants comme gouvernés, devons être motivés par les mêmes idéaux, partager le même rêve de voir prospérer, se développer pour que notre pays reste digne d’envie.
Cela nécessite des comportements et des manières de faire qui doivent prendre corps dans nos gestes quotidiens ai point que cela devienne une seconde nature. Chacun a son niveau doit contribuer à ce que ces règles soient promus, partagées, encouragées dans les lieux de nos activités, dans différentes entités de notre société, que nous soyons jeunes, adultes, vieux, peu importe notre origine ethnique, nous devons faire de ces valeurs, des leitmotive qui nous inspirent et nous accompagnent partout.
La liste des valeurs auxquelles je fais référence n’est pas exhaustive. Vous pourrez contribuer à la compléter, j’en ai choisi sept (7) que je vous présente comme des sujets de prière et des préoccupations qui doivent nous maintenir sur la brèche.
1- AIMER LE PAYS
Nous ne pouvons pas vouloir une chose et son contraire. S’attendre à ce que notre pays relâche ses richesses et tout ce qu’il a de bon si, à longueur de journée et à longueur de temps, nous maudissant notre pays par nos actes, nos paroles, disons du mal, et dépeignant ou décriant notre pays de manière négative.
Nous avons déjà vu, lors de précédent message, l’impact de nos paroles sur notre propre environnement : «C’est du fruit de sa bouche que l’homme rassasie son corps, c’est du fruit de ses lèvres qu’il se rassasie. LA à vie et la mort sont au pouvoir de la langue, quiconque l’aime en mangera les fruits » (Proverbes ; 18 :20-21).
Aimons notre pays, disons du bien de ce merveilleux pays, changeons nos paradigmes visuels ai sujet de notre nation. Une des meilleures thérapies pour y parvenir consiste à commencer à regarder tous les paramètres et les raisons qui nous donnent satisfaction au sujet de notre pays. Qu’est ce qui marche ? Qu’est ce qui nous rend fiers d’être citoyen de notre pays ?
Qu’est ce qui nous distingue des autres ? Qu’es ce qui nous donne une certaine fierté nationale ?
Il n’y a pas de honte à être lucide, à regarder en face les problèmes réels qui nous affectent, nous irritent et que nous jugeons indignes pour notre pays. Comment aborder ces problématiques ? En commençant à se dire : « Tout problème à une solution ». Se poser les bonnes questions. Lorsqu’un problème est mal posé, toutes les solutions seront fausses. Voici pourquoi, ce ne sont pas les mouvements d’humeur, les appels à la violence qui règlent les problèmes, lorsqu’ils sont ainsi posés. Ces voies ne sont pas les solutions à la résolution des problèmes.
L’amour du pays doit pouvoir amener chaque compatriote, à s’interdire des actes et des comportements qui peuvent compromettre son développement, mettre la nation en danger, diviser son unité en œuvrant des portes à des forces du mal que nous ne serons pas capables de contrôler.
C’est dans cet état d’esprit que l’Apôtre Paul met en garde ses contemporains d’épouser en leur disant : «Et ne donnez pas accès au diable » (Éphésiens ; 4 :27).
Il nous revient, à l’échelle de nos vies individuelle et collective de choisir de manière délibérée ce qui est juste pour manifester notre amour pour notre pays. J’en dirai encore plus prochainement sur le sujet.
Soyez hautement favorisés.
Nb: Pour des raisons de connexion il ne m’a pas été possible d’honorer mes engagements en vous publiant le message sur mon blog de lundi à vendredi ces dernières semaines.