Rosée du ciel N°43 du 05 0ctobre 2017
Très chers partenaires pour la vie
«Celui qui voudra être béni dans le pays Voudra l’être par le Dieu de vérité, Et celui qui jurera dans le pays Jurera par le Dieu de vérité; Car les anciennes souffrances seront oubliées, Elles seront cachées à mes yeux. »(Esaïe ;65 :16).
Vouloir c’est pouvoir, nous avons vu la veille que c’est désirer ardemment voir se concrétiser en notre faveur, les promesses divines et les plans de paix et non de malheur qu’il à mis en réserve pour nous.
Pour y satisfaire, je le répète à dessein, il faut impérativement que nous nous en donnions les moyens. La foi, nous parlons de la confiance en Dieu à l’égard de ce qu’il nous dit, associée à la détermination est l’expression d’une volonté affirmée à vouloir vivre et expérimenter, les promesses et les plans de bonheur que le Père et Dieu de notre aimé Seigneur Jésus-Christ à pour nous.
La foi et c’est notre méditation du jour, doit aussi être associée au courage, comme expression de notre volonté à vouloir obtenir les choses qui font parties de nos droits.
Beaucoup, face à des défis qui leurs semblent insurmontables, tels des géants se présentant devant eux pour les intimider et les effrayer, manquent de courage et se laissent supplantés, allant ainsi de défaite en défaite, d’échec en échec, toutes choses à l’origine de frustrations et d’insatisfactions permanentes.
Le manque de courage est souvent la preuve d’une méconnaissance de Dieu, de sa grandeur, de sa puissance, de l’autorité qu’il incarne et de son immensité.
Si nous n’avons pas, face aux défis qui se présentent à nous, une bonne représentation de la grandeur du Dieu en qui nous nous confions, nous ne pourrons ni lui faire confiance, ce qui suppose une absence de foi, ni faire preuve de courage, l’absence formelle de volonté à vouloir obtenir ce qui est de notre droit sera évident, et rien ne se produira alors en notre faveur. Je voudrais illustrer la pensée du jour par deux récits bibliques pour notre édification commune.
« Un jour, Jonathan, fils de Saül, dit au jeune homme qui portait ses armes : Viens, et poussons jusqu’au poste des Philistins qui est là de l’autre côté. Et il n’en dit rien à son père… Entre les passages par lesquels Jonathan cherchait à arriver au poste des Philistins, il y avait une dent de rocher d’un côté et une dent de rocher de l’autre côté, l’une portant le nom de Botsets et l’autre celui de Séné. L’une de ces dents est au nord vis–à–vis de Micmasch, et l’autre au midi vis–à–vis de Guéba. Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes : Viens, et poussons jusqu’au poste de ces incirconcis. Peut–être l’Eternel agira–t–il pour nous, car rien n’empêche l’Eternel de sauver au moyen d’un petit nombre comme d’un grand nombre. Celui qui portait ses armes lui répondit : Fais tout ce que tu as dans le cœur, n’écoute que ton sentiment, me voici avec toi prêt à te suivre. Hé bien ! dit Jonathan, allons à ces gens et montrons–nous à eux. S’ils nous disent : Arrêtez, jusqu’à ce que nous venions à vous ! nous resterons en place, et nous ne monterons point vers eux. Mais s’ils disent : Montez vers nous ! nous monterons, car l’Eternel les livre entre nos mains. C’est là ce qui nous servira de signe. Ils se montrèrent tous deux au poste des Philistins, et les Philistins dirent: Voici les Hébreux qui sortent des trous où ils se sont cachés. Et Jonathan monta en s’aidant des mains et des pieds, et celui qui portait ses armes le suivit. Les Philistins tombèrent devant Jonathan, et celui qui portait ses armes donnait la mort derrière lui. Et les hommes du poste s’adressèrent ainsi à Jonathan et à celui qui portait ses armes : Montez vers nous, et nous vous ferons savoir quelque chose. Jonathan dit à celui qui portait ses armes : Monte après moi, car l’Eternel les livre entre les mains d’Israël. Dans cette première défaite, Jonathan et celui qui portait ses armes tuèrent une vingtaine d’hommes, sur l’espace d’environ la moitié d’un arpent de terre. L’effroi se répandit au camp, dans la contrée et parmi tout le peuple ; le poste et ceux qui ravageaient furent également saisis de peur ; le pays fut dans l’épouvante. C’était comme une terreur de Dieu» (1Samuel ;14 :1, 4-15).
Israël sous le règne du roi Saül est en guerre avec les philistins. Il s’est passé un temps relativement long d’observation entre les deux camps qui s’opposent. Jonathan, le fils du roi Saül, exaspéré par cette longue attente et certainement le manque de stratégie des généraux de son père, prend l’initiative d’attaquer le poste des philistins, situé au sommet d’une montagne.
Pour y accéder il lui faut grimper entre les deux dents d’un rocher, pour parvenir au sommet de la montagne. Les sentiments qui animent Jonathan s’expriment à travers l’échange verbale qu’il a avec son serviteur. Son courage et son abnégation, sont fondés, sur une confiance inébranlable en Dieu. Le résultat final est épatant sinon époustouflant, à l’issue du combat qu’il prit l’initiative d’engager : « L’effroi se répandit au camp, dans la contrée et parmi tout le peuple ; le poste et ceux qui ravageaient furent également saisis de peur ; le pays fut dans l’épouvante. C’était comme une terreur de Dieu » (1Samuel ;14 :15).
C’est ce type d’expérience qui attend chacun de nous, si notre foi en Dieu s’exprime par le courage. C’est une des voies royales de la victoire dans nos combats, de notre aptitude à relever avec succès nos défis.
J’en dirai un peu plus demain avec le deuxième récit. Soyez hautement favorisés.