Rosée du ciel 49 du 18 octobre 2017
Très chers partenaires pour la vie
Les chefs de famille de Juda et de Benjamin, les sacrificateurs et les Lévites, tous ceux dont Dieu réveilla l’esprit, se levèrent pour aller bâtir la maison de l’Éternel à Jérusalem. Tous leurs alentours leur donnèrent des objets d’argent, de l’or, des effets, du bétail, et des choses précieuses, outre toutes les offrandes volontaires« (Esdras;1:5-6).
L’impact du [ιντου τεους του] dans la vie des chefs de famille, des sacrificateurs et des lévites, les incitent une fois encore au travail, bâtir la maison de l’Éternel, qui va au-delà des quatre murs de nos temples ou des églises, parce que le sanctuaire que Dieu voudrait habiter c’est l’homme et l’environnement où il vit.
L’enthousiasme est contagieux, au point que tous leurs alentours, voisins, amis, familles élargies, collègues de travail, donnèrent leurs contributions, en objets, en argents, en or, des effets, du bétail, et des choses précieuses, outre toutes les offrandes volontaires.
L’état de morosité de nos nations a pour origine le manque d’enthousiasme des enfants de Dieu. Nos concitoyens ne trouvent pas au milieu d’eux des personnes qui se distingues, à travers leur capacité à les encourager, à être positif, à démontrer par leur vie quotidienne que les contraintes et les vicissitudes de cette vie n’ont aucun impact sur eux.
Il est triste de constater que nous pleurons comme ils pleurent, nous nous plaignons, nous nous lamentons, nous sommes résignés prêt à tout abandonner. Nous avons un langage défaitiste, participons au kogossa national, sommes affectés par la psychose ou envoûtement collectif, comme tous ceux qui n’ont pas d’espérance.
Avec raison la bible nous demande de respecter certains principes pour justement faire en sorte que notre enthousiasme demeure mais plus encore qu’il soit contagieux.
Nous n’aborderons dans le cadre de la méditation de ce jour que deux de ces principes que je considère d’une importance capitale.
« N’appelez pas conjuration tout ce que ce peuple appelle conjuration; Ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. C’est l’Éternel des armées que vous devez sanctifier, C’est lui que vous devez craindre et redouter » (Esaïe;8:12-13).
Conjuration veut dire complot. Il peut arriver que du fait de crise économique et financière, de crise socio-politique dans un pays, celui-ci soit soumis de manière permanente a un climat délétère, parce que fourbissent dans l’ombre des personnes qui nourrissent des intentions belliqueuses et qui ont tout à gagner dans le marasme ambiant.
La bible exhorte le chrétien, à ne pas prêter sa bouche à de tels ragots, ni à craindre les choses que craint la plèbe.
Par contre craindre Dieu, suppose une adhésion à vouloir marcher conformément à ses directives. Là commence notre sanctification, c’est à dire le fait de ne pas se souiller par des comportements déviants que condamnent les vérités scripturaires. C’est aussi le moyen de sanctifier le Dieu en qui nous croyons, puisque nous faisons le choix de nous laisser guider et inspirer dans nos choix et nos décisions par ce que Dieu nous dit.
« Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas; mais je n’en trouve point. Je répandrai sur eux ma fureur, je les consumerai par le feu de ma colère, je ferai retomber leurs œuvres sur leur tête, dit le Seigneur, l’Éternel » (Ézéchiel;22:30-31).
L’homme, la femme, le jeune, le vieux que Dieu cherche pour élever un mur en faveur du pays doit respecter certaines exigences.
Premièrement le fait d’élever un mur [de protection] en se tenant sur la brèche [ un trou bayant par lequel l’ennemis peut passer pour faire des dégâts].
Se tenir sur la brèche se fait devant Dieu, c’est à dire en toute transparence, étant pleinement conscient que le Dieu qui sonde les cœurs et les reins des fils de l’homme connaît nos motivations.
C’est pourquoi l’on se tient ainsi devant lui, notons bien en faveur du pays. Pas en défaveur mais en faveur du pays, littéralement pour le bien du pays, à son avantage, pour son bien, son bonheur, sa prospérité, son bien-être et son mieux être. En aucun moment il nous a été demandé de nous tenir devant Dieu pour faire l’apologie des choses qui ne vont pas, pleurer face aux nombreux problèmes, crier au point de demander à Dieu de frapper, de détruire, d’anéantir ou de maudire le pays où qui que ce soit ne fait nullement partie des directives divines.
Souvent après des longues nuits de prières à crier, à faire l’apologie des problèmes, à se plaindre au lieu d’intercéder en faveur du pays, en rappelant à Dieu ses promesses à l’endroit de la nation et de son espace territorial, des tragédies surviennent néanmoins, et l’on en sort encore plus meurtries, frustrés et blessés.
Dieu est alors accusé de nous avoir oublié, de nous avoir délaissé, abandonné à nos tristes sorts.
Demain nous en dirons un peu plus.
Soyez hautement à favorisés