Rosée du ciel 50

Du 19 octobre 2017

 

Il est bien écrit: « Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas; mais je n’en trouve point. Je répandrai sur eux ma fureur, je les consumerai par le feu de ma colère, je ferai retomber leurs œuvres sur leur tête, dit le Seigneur, l’Éternel » (Ézéchiel;22:30-31).

 

Nous avons vu la veille la nécessité en ce qui nous concerne de ne pas appeler conjuration ce que la plèbe, appelle conjuration, complot, de ne pas craindre ce qu’il craint, mais de mettre notre confiance en l’Éternel en toutes choses et en toutes circonstances.

 

Par la même occasion, nous avons été édifié au sujet de notre posture devant Dieu, lorsque devant lui, nous avons obligation de nous tenir sur la brèche en faveur du pays, précision importante pour qu’il ne le détruise pas.

 

Il est évident que trop de gens dans notre milieu dit chrétien, passe plus de temps à faire l’apologie du mal et des problèmes, lorsqu’ils s’engagent à prier pour la nation. Ce n’est donc plus en faveur du pays.

 

Ce sont en fait leurs frustrations et colères, leurs envies de vengeances, leurs inclinaisons partisanes qu’ils présentent à Dieu.

 

Cela renforce leur manque d’enthousiasme et leur incapacité à faire confiance à Dieu. Non seulement ils s’exposent à des prières non exhaussées, mais pire encore ils participent à être les instruments qui exposent la nation à la disgrâce.

 

Il est bien écrit: « Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas; mais je n’en trouve point. Je répandrai sur eux ma fureur, je les consumerai par le feu de ma colère, je ferai retomber leurs œuvres sur leur tête, dit le Seigneur, l’Éternel » (Ézéchiel;22:30-31).

 

En d’autres termes, puisque je ne trouve pas un instrument humain qui intercède en faveur du pays, en se présentant devant moi, sans être partisan, ou inclinaison humaine quelconque n’ayant rien à avoir avec les valeurs de paix, de justice, d’amour, de pardon, que je prône dans ma parole telles qu’inscrites dans la bible, le pays sera exposé à la destruction, je vais répandre sur ce peuple ma fureur, je vais les consumer avec le feu de ma colère, je vais faire retomber leurs mauvaises œuvres sur leur tête. C’est l’Éternel qui parle et qui nous révèle ces mystères.

 

Il sait mieux que nous que l’apologie du mal nous expose à la disgrâce et ne nous permet pas d’être enthousiaste pour présenter notre nation avec confiance, pour que Dieu dispense en sa faveur les pluies et les saisons fertiles, pourvoyant à tous nos besoins et remplissant nos cœurs de joie.

 

Donnons une illustration biblique qui pourra participer encore plus à notre édification commune.

« Moïse implora l’Éternel, son Dieu, et dit: Pourquoi, ô Éternel! ta colère s’enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Égypte par une grande puissance et par une main forte? Pourquoi les Égyptiens diraient-ils: C’est pour leur malheur qu’il les a fait sortir, c’est pour les tuer dans les montagnes, et pour les exterminer de dessus la terre? Reviens de l’ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple. Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même: Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j’ai parlé, et ils le posséderont à jamais.. Et l’Éternel se repentit du mal qu’il avait déclaré vouloir faire à son peuple » (Exode;32:11-14).

 

L’Eternel, irrité par les atermoiements de son peuple dans le désert, malgré tous les signes et prodiges qu’il avait fait en leur faveur, constate leur manque d’enthousiasme à marcher vers la manifestation de leur destin commun qui est Canaan.

 

Il décide donc d’en finir avec ce peuple ingrat et infidèle, et prévient Moïse, sur son intention de les anéantir tout en lui rassurant qu’en ce qui le concerne, il sera épargné du fait de sa fidélité.

 

L’intention initiale de l’Éternel n’a jamais été de faire du mal à son peuple, mais de l’éprouver, le tester, dans le but de connaître les intentions de son cœur à son égard et d’évaluer par la même occasion, son niveau d’enthousiasme.

 

Il le dit et le rappel à plusieurs reprises : « Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements. Il t’a humilié, il t’a fait souffrir de la faim, et il t’a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel. Ton vêtement ne s’est point usé sur toi, et ton pied ne s’est point enflé, pendant ces quarante années. Reconnais en ton cœur que l’Éternel, ton Dieu, te châtie comme un homme châtie son enfant » (Deutéronome; 8:2-5).

 

« Je t’ai conduit pendant quarante années dans le désert; tes vêtements ne se sont point usés sur toi, et ton soulier ne s’est point usé à ton pied » (Deutéronome,29:5).

 

Voici donc les raisons qui poussent l’Éternel à vouloir exterminer ce peuple infidèle, qui manque d’enthousiasme et donc qui rechigne à marcher vers la terre promise, vers leur communauté de destin.

 

Ce qui est intéressant, c’est la manière dont Moïse ça s’y prendre pour convaincre Dieu de ne pas accomplir ce funeste projet, a l’égard de son peuple.

 

Du verset 11 à 12 d’Exode; 32, Moise à des arguments qui tournent autour de plusieurs nombres de points, qui ont laissé l’Eternel indifférent:

  • C’est toi Dieu qui a fait sortir ce peuple d’Égypte;
  • – Tu l’as fait avec puissance et grandeur;
  • Et ta réputation dans tout cela ;
  • Les Égyptiens dirons que c’est pour nous faire mourir que tu nous a fait sortir d’Égypte;
  • Pourquoi es-tu en colère?
  • Reviens de ton ardente colère.

Regardez-vous même le texte de manière  attentive, Dieu reste insensible à tous ses arguments, tantôt qui l’encense, tantôt qui donne l’impression que Moïse se soucie de la réputation du Dieu créateur, tantôt fais l’apologie du passé. Dieu n’en a fait aucun écho.

 

Mais dès que Moïse s’est tenu devant Dieu en faveur de son peuple, nous avons vu hier en rappelant à Dieu ses promesses, ses dires au sujet de ce peuple, les termes de son alliance avec lui, il s’est passé quelque chose.

 

« Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même: Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j’ai parlé, et ils le posséderont à jamais » (Exode;32:13).

 

C’est souviens toi, ce mot est puissant, cette parole fait exploser l’audimat au ciel, ni le trône de Dieu, ni les anges en leur rang, grade et qualité, et tous les êtres vivants, et la nuée des témoins qui s’y trouvent ne peuvent restés insensibles à ce souviens toi.

 

En invoquant Abraham, Isaac et Jacob, Moïse faisait référence à l’alliance de Dieu avec son peuple. Une alliance immuable, inviolable de la part de Dieu en accord avec les Psaumes;89:35 qui dit qu’il ne change pas la parole qui sort de sa bouche, il ne violera jamais son alliance.

  • Éternel tu as juré j’ai toi-même;
  • Tu as dit que tu multiplieras notre postérité comme le sable de la mer et les étoiles du ciel, ce qui est en opposition flagrante avec ton projet de détruire ton peuple;
  • Tu as dit que tu nous donneras le pays et qu’il sera à jamais notre possession
  • Éternel, face à tes propres dires en notre faveur, on dit quoi, on fait quoi?

 

La réponse de Dieu ne s’est pas fait attendre: « Et l’Éternel se repentit du mal qu’il avait déclaré vouloir faire à son peuple » (Exode;32:14).

 

Notre Dieu donne Echo à nos prières que faisons quand nous sommes enthousiastes et disposés à prier en faveur de notre nation, de notre famille et cela est valable à l’échelle de nos vies individuelles comme au sein de nos communautés y compris chrétiennes.

 

L’apologie du mal, comme le fait d’égrainer les problèmes, n’ont aucun Echo chez Dieu, et ne correspond en aucun moment à des prières qui lui sont adressées.

 

Les plaintes et les murmures sont les preuves indéniables d’un manque d’enthousiasme et la preuve formelle que l’on est rongé de l’intérieur. Une telle attitude peut même nous exposer à accuser Dieu, donc à l’offenser, donc de courir un risque certain d’être frappé de son courroux.

 

J’espère vous avoir édifié sur la question, en vous montrant plus que jamais, pourquoi notre enthousiasme travail en notre faveur et maintien nos cœurs confiant et dans de bonnes dispositions. Vous êtes des champions et des championnes.

Soyez hautement favorisés.