Rosée du ciel 59
du 07 novembre 2017
L’ENTHOUSIASME ET SON IMPACT DANS NOTRE APTITUDE À NOUS RÉALISER (3ème partie)
« L’Éternel dit à Abram: Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse;12:1-3).
Il est évident que nous continuons à faire notre voyage sur nous même, d’aller en direction de cette boîte en or de notre intériorité, après avoir quitté notre terre, il nous faut savoir pourquoi quitter la maison de son père, le lieu de notre naissance
QUITTE LA MAISON DE TON PÈRE, LE LIEU DE TA NAISSANCE
C’est quitter les réalités locales, le milieu ambiant qui est souvent un obstacle certain à la réalisation des desseins éternels de Dieu, pour notre vie.
Bien des choses nous le montre, lorsque nous considérons les écritures, et tout particulièrement la maison familiale qu’était l’environnement local d’Abram.
Il y a des années, plus de dix ans maintenant, au cours d’une de mes méditations matinales et personnelles, avec émerveillement, mon esprit s’est ouvert à une vérité qui m’avait échappé pendant longtemps. Inutile de vous rappeler que la rosée du ciel, ne se manifeste qu’à l’aube matinale. J’encourage les enfants elle Dieu à méditer la parole le matin très tôt avant de commencer leur journée.
Pendant longtemps j’avais pensé que c’est à Abram à qui Dieu avait donnée en premier la mission de quitter son pays pour aller vers le pays de la promesse, le lieu indiqué pour qu’il puisse jouir de la matérialisation des dires de Dieu.
À ce sujet nous lisons ce qui suit: « Térach prit Abram, son fils, et Lot, fils d’Haran, fils de son fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d’Abram, son fils. Ils sortirent ensemble d’Ur en Chaldée, pour aller au pays de Canaan. Ils vinrent jusqu’à Charan, et ils y habitèrent. Les jours de Térach furent de deux cent cinq ans; et Térach mourut à Charan » (Genèse;11:31-32).
Térach prend sa famille, sort d’Ur en Chaldée région dans les environs de l’Irak actuel, pour aller au pays de Canaan. Donc de père en fils, les parents ascendants d’Abram, spécialement ceux de la lignée de Sem passant par Shelach, Heber d’où est venue le mot hébreu et bien d’autres jusqu’à Térach. Tous savaient que Canaan était leur destination finale, le lieu de la bénédiction, de la matérialisation des promesses de Dieu à leur égard. Pour cela il fallait sortir de cette terre mais également des réalités locales, de certaines habitudes et accoutumances, de l’envoûtement collectif auquel ils étaient soumis de manière consciente ou inconsciente.
Térach savait donc qu’il devait allez à Canaan avec les siens. Il s’est passé exactement 2176 années pour qu’il prenne enfin la décision de se lever depuis le jour où cette injonction divine a été publiée à ses parents ascendants. Mais en chemin il nous est clairement dit qu’il est mort à Charan. Pourquoi une telle désolation? Notre méditation du jour répond à cette question.
TERACH signifie, lent, halte, retard dans l’exécution des desseins de Dieu. Il doit aller à Canaan mais s’arrête à Charan lieu desséché, aride, sans vie.
Quelque fois c’est au sein de notre environnement local même familial que ce trouve le lieu desséché, aride sans vie, ou des parents, amis et connaissances, des personnes avec qui nous avons des liens affectifs, filiaux et même sentimentaux, qui sont à l’origine de nos lenteurs, de nos haltes inutiles, de nos retards dans l’exécution des plans de Dieu pourtant établis en notre faveur.
Ce qui me paraît encore plus grave, c’est quand même au sein de l’église, la maison de Dieu, appui et colonne de la vérité, nous y trouvons de nombreux Térach qui nous tirent vers le bas pour nous mener à des lieux arides au risque de perdre notre vie.
La lenteur de Térach, le fait d’avoir remis à plus tard ce qu’on était censé faire de suite, d’avoir retardé le plan de Dieu pour aller se relaxer dans un lieu sans vie, dans des préoccupations et distractions où il n’était pas attendu par le Seigneur a été à l’origine de sa chute.
Gardons-nous de le faire. Prenons Dieu au sérieux, il est comme un feu dévorant lorsqu’il manifeste son courroux à l’endroit de ceux qui sont rebelles et résistent à ses injonctions.
Soyons fidèles, restons enthousiastes, c’est le prix à payer pour avoir assez d’impact et être aptes à nous réaliser.
Nous verrons pourquoi d’autres à la suite de Térach n’y sont pas parvenus dans la suite, pour que nous soyons véritablement encouragés à quitter notre environnement local.
Soyez hautement favorisés
Gloire à Dieu ! Merci Rév. Francis Michel MBADINGA, Mon Père, Mon Mentor et Coach, Mon Modèle, pour cette oeuvre la Rosée du ciel ! Je suis émerveillé par votre enthousiasme que je qualifierai de légendaire, vertu qui a toujours été au centre de vos actions. Je suis très heureux de baigner sous cette rosée du ciel qui, je suis sûr impactera davantage ma vie au rythme de ses apparitions. J’avoue que je n’avais jamais saisi le témoignage de Térach comme symbole de retard dans le processus d’accomplissement du plan de Dieu. Maintenant que la porte de la Rosée du ciel s’est vraiment ouverte pour moi, je ne manquerai pas d’y laisser ma trace. Dieu vous comble dans cette tâche exaltante d’écrivain. Dieu m’a aussi appelé à écrire, mais ça tarde un peu, votre témoignage est entrain d’enclencher une dynamique dans mon esprit, un nouveau réveil quand à la rédaction. Merci encore Cher Père.
Dr Bertin Romuald Bansimba, Le Psalmiste