Rosée du ciel 60

du 09 novembre 2017

 

L’ENTHOUSIASME ET SON IMPACT DANS NOTRE APTITUDE À NOUS RÉALISER (4ème partie)

 

« L’Éternel dit à Abram: Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse;12:1-3).

En continuant cet extraordinaire voyage sur nous même, nous avons pu découvrir l’importance des trésors que recèle notre intériorité.

Tel un logiciel, tout ce qui nous concerne est inscrit dans livre magnifique de notre esprit, avant qu’aucun des jours de notre existence n’exista.

Voici pourquoi, la bible nous incite à faire ce voyage qui comporte également des exigences.

L’une d’entre elles consistait à quitter la maison de notre père, le lieu de notre naissance, littéralement nous défaire de notre environnement local, lorsqu’il nous tire vers le bas.

En apprendre assez sur la famille d’Abram et particulièrement sur Térach qui signifie lent, halte, retard dans l’exécution des desseins de Dieu. Il doit aller à Canaan mais s’arrête à Charan lieu desséché, aride, sans vie. Voici ce que dit la parole de Dieu à ce sujet: « Térach prit Abram, son fils, et Lot, fils d’Haran, fils de son fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d’Abram, son fils. Ils sortirent ensemble d’Ur en Chaldéepour aller au pays de Canaan. Ils vinrent jusqu’à Charan, et ils y habitèrent. Les jours de Térach furent de deux cent cinq ans; et Térach mourut à Charan » (Genèse;11:31-32).

Il meurt du fait de sa lenteur, des haltes répétées, cette tendance à être toujours en retard par rapport à l’exécution des desseins divins qui inexorablement mène à Charan, un lieu desséché, aride sans vie.

Tout environnement qui nous tire vers le bas et nous empêche de progresser pour accomplir les dessins de Dieu, doit nous inciter à le quitter.

Mais Térach n’est pas le seul danger il faut aussi s’éloigner où se défaire de HARAN qui signifie desséché, trop sec. Observer la consonance qui existe entre HARAN et Charan.

À son sujet la bible nous révèle que: « Et Haran mourut en présence de Térach, son père, au pays de sa naissance, à Ur en Chaldée » (Genèse;11:28).

Cela devrait nous faire penser à cette autre vérité biblique: « Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs » (1 Corinthiens;15:33).

La compagnie ou du moins la filiation à quelque degré que ce soit à HARAN est mortelle. Il connaît une sécheresse spirituelle et à tous les niveaux de sa vie que cela peut vous entraîner avec lui. Il s’agit ici de faire preuve de discernement lorsqu’à nos côtés dans la famille ou dans notre environnement immédiat, quelqu’un est chroniquement improductif. Il n’a pas de vie de prière, n’entretient aucune relation avec Dieu, est étranger à la vie de Dieu et à toute la discipline spirituelle et chrétienne qui va avec. Pire encore, passe son temps à s’occuper des affaires des autres, à colporter des mauvaises nouvelles, à faire preuve de distractions avérées, de critiques acerbes à l’égard de ceux qui avancent. De telles personnes ne sont pas enseignables, vous ne pouvez absolument rien leur apporter, elles savent tout et jurent à qui veut les entendre qu’elles auraient mieux fait les choses que nous si et si et si.

La sécheresse spirituelle comme dans la sphère séculière, lorsqu’elle devient apparente, est contagieuse. Il faut quitter ou s’éloigner le plus loin possible de HARAN. C’est une des raisons fondamentales qui dit que Dieu n’a pas permis qu’il survive au point de s’embarquer dans le voyage vers Canaan. Vous me direz peut être pourquoi? La réponse est simple, Dieu avait déjà à cœur de protéger Abram.

Soyez hautement favorisés