Rosée du ciel 61

du 15 novembre 2017

 

L’ENTHOUSIASME ET SON IMPACT DANS NOTRE APTITUDE À NOUS RÉALISER  (5ème   partie)

 

« L’Éternel dit à Abram: Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse;12:1-3). 

 

 

Nous nous faisons depuis quelques temps maintenant, une idée exacte de ce que signifie, quitter la maison de son père, le lieu de sa naissance, en un mot l’environnement local, fait de principes et de réalités, coutumes, habitudes, traditions, manières de faire, qui sont susceptibles de nous aspirer vers le bas, et empêcher ainsi, la manifestation de notre destinée, c’est à dire notre aptitude à nous réaliser. 

 

Nous en parlons avec force et détail, parce que ce sont ses paradigmes désuets, qui nuisent à notre enthousiasme, au fait d’être imprégné de manière constante de l’esprit de Dieu [ιντου τεους του]. 

 

Abram en faisant ce voyage vers lui-même, en direction de la boite en or la plus profondément établie dans notre être, qui révèle notre intériorité, ce grand trésor que nous portons, cette puissance qui agit en nous et à partir de laquelle Dieu peut faire des choses en notre faveur, infiniment au-delà de ce que nous pensons ou imaginons, devait se défaire ou s’éloigner d’un certain nombre d’obstacle. 

 

TERACH son propre père qui incarnait dans ce cas tout ce qui faisait référence à la lenteur, aux haltes récurrentes, au fait de remettre à plus tard l’exécution des desseins de Dieu. Il devait le faire pour ne pas tomber dans le piège conduisant inexorablement vers Charan, ce lieu aride, sans vie, stérile, ou seul la mort est au rendez-vous. TERACH l’a appris à ses dépends. 

 

HARAN son propre frère incarnait la sécheresse, l’improductivité, l’incapacité chronique d’être productif, d’ailleurs à ce sujet la consonance entre HARAN et CHARAN, est parlante. Il ne pouvait survivre à ce voyage. Imaginons-nous la scène un être desséché, improductif, vivant dans un lieu aride, stérile sans vie. Dieu n’entendait pas voir un tel scénario se réaliser. 

 

Nous comprenons alors pourquoi HARAN mourut à Ur en Chaldée au pays de sa naissance: « Et Haran mourut en présence de Térach, son père, au pays de sa naissance, à Ur en Chaldée » (Genèse;11:28). 

 

Mais il nous faut continuer le voyage vers nous-même, et en savoir assez sur un autre personnage de cette maison paternelle, de cette terre ou Abram est né, le pays de sa naissance. Il s’agit aujourd’hui d’apprendre au sujet de NACHOR. 

 

Retournons à la source des écritures: « Abram et Nachor prirent des femmes: le nom de la femme d’Abram était Saraï, et le nom de la femme de Nachor était Milca, fille d’Haran, père de Milca et père de Jisca. Saraï était stérile: elle n’avait point d’enfants. Térach prit Abram, son fils, et Lot, fils d’Haran, fils de son fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d’Abram, son fils. Ils sortirent ensemble d’Ur en Chaldée, pour aller au pays de Canaan. Ils vinrent jusqu’à Charan, et ils y habitèrent » (Genèse;11:29-31). 

 

NACHOR=> celui qui a besoin d’air, qui manque de souffle. Le texte ci-dessus ne dit en aucun moment que NACHOR a fait partie du voyage. La précision biblique du texte veut que seul, TERACH, ABRAM, LOT, SARAÏ, firent le voyage vers Canaan. 

 

Son absence ne doit étonner personne, le fait d’avoir besoin d’oxygènisation en permanence, parce qu’il manquait d’air et de souffle, peut présumer que c’est la raison majeure qui le cloua à Ur en Chaldéen et qu’il ne put marcher vers sa destinée et la terre promise. 

 

Il est écrit: « Le souffle de l’homme est une lampe de l’Éternel; Il pénètre jusqu’au fond des entrailles » (Proverbes;20:27). 

 

Il est évident qu’à la lumière de ce texte, Nachor n’était pas imprégné du souffle de Dieu, du moins par son Esprit. N’est-il pas merveilleux de nous apercevoir que le souffle de Dieu en nous, le fait d’être  [ιντου τεους του], enthousiaste, a un effet d’éclairer nos perspectives, notre vision, le but et la raison de notre existence, les raisons qui nous font aller vers la réalisation de notre destinée, pour ce à quoi nous a appelé ou emmené à la vie. 

 

NACHOR manque de souffle, toujours à cours d’inspiration, de vision, de choses susceptibles de le motiver pour qu’il aille de l’avant. L’enthousiasme nous garantit la faculté d’être éclairé, d’avoir les yeux de notre cœur illuminés pour que nous sachions les choses qui appartiennent à notre paix et à l’accomplissement des desseins éternels de Dieu à notre égard. 

 

C’est une des prières que le grand Rabbin et Apôtre Paul  a adressé au Seigneur en faveur des chrétiens d’Ephèse et qui nous concerne encore aujourd’hui: « je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir » (Éphésiens;1:16-21). 

 

Si le souffle est la lampe de l’Éternel, il est claire que cela va bien au-delà de la respiration naturelle ou artificielle. Nachor manque d’air, de souffle parce qu’il n’est pas imprégné de l’Esprit de Dieu, donc de son souffle. Il est donc incapable d’être enthousiasmé, enflammé, galvanisé, lorsqu’il s’agit de relever les défis que Dieu inspire en vue de l’accomplissement de ses plans. 

 

Même si Dieu nous apparaissait en forme humaine, dans cet état nous serions incapable de recevoir son message, notre manque d’enthousiasme donc l’absence de son Esprit agissant en nous, pour nous éclairer et nous ouvrir aux perspectives divines, aurait pour conséquence de nous affaiblir et de ne pas être capable de supporter sa présence.

 

Un récit biblique donne une image assez claire de ce qui vient d’être dit: « Et voici, quelqu’un qui avait l’apparence des fils de l’homme toucha mes lèvres. J’ouvris la bouche, je parlai, et je dis à celui qui se tenait devant moi: Mon seigneur, la vision m’a rempli d’effroi, et j’ai perdu toute vigueur. Comment le serviteur de mon seigneur pourrait-il parler à mon seigneur? Maintenant les forces me manquent, et je n’ai plus de souffle. Alors celui qui avait l’apparence d’un homme me toucha de nouveau, et me fortifia. Puis il me dit: Ne crains rien, homme bien-aimé, que la paix soit avec toi! courage, courage! Et comme il me parlait, je repris des forces, et je dis: Que mon seigneur parle, car tu m’as fortifié » (Daniel;10:16-19).. 

 

Nachor à préféré rester à Ur en Chaldéen, dans ce lieu d’idolâtrie, ou aucun avenir ne lui était réservé, que de se lever en se joignant aux autres pour marcher vers Canaan. Combien aujourd’hui sont aveuglés, manque de souffle du fait de l’absence d’énergie spirituelle, pour leur permettre de se réaliser et d’accomplir ainsi leur destinée en Christ. 

 

Je vous laisse penser et méditer. Bonne journée

 

Soyez hautement favorisés.