Rosée du ciel 63
Du 17 novembre2017
L’ENTHOUSIASME ET SON IMPACT DANS NOTRE APTITUDE À NOUS RÉALISER (7ème et dernière partie)
« L’Éternel dit à Abram: Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse;12:1-3).
Finalement, Abram a intégré le pourquoi partir vers lui-même, faire le voyage en direction de son intériorité, de son monde intérieur, au plus profond de son être ou cette extraordinaire boîte en or qu’est son esprit, véritable livre ou logiciel où sont inscrits tous les nombres de ces jours avant qu’aucun d’eux n’existât sont inscrits.
Certainement ses faits et gestes, ses réalisations, ses œuvres, ses exploits, sa destinée, les raisons pour lesquelles Dieu, Le maître du monde, le créateur du ciel, de la terre et de tout ce qui s’y trouvent l’a emmené à l’existence.
Poursuivre le voyage à un but, nous révéler au monde visible, matériel, physique tel que nous sommes de l’intérieur.
Voici pourquoi, la boite visible de l’extérieur qui représentait l’arche tel qu’on pouvait la voir, était aussi en or.
Le plan de Dieu pour nous consiste à découvrir ce que nous sommes de l’intérieur pour l’extérioriser et être ainsi en bénédiction aux autres.
Abram ne peut pas être une grande nation, une source de bénédiction au point que toutes les nations soient béni en lui, s’il ne découvre pas qui il est et de quoi il est fait de l’intérieur. D’où ce voyage vers lui-même « Lekhe- Lekha » « Pars vers toi ».
Mais nous ne devons pas ignorer qu’entre notre intériorité et notre aptitude à nous réaliser, il y’a une boîte en bois d’acacia, qui n’a pas été enrobée d’or, qui est restée dans sa nature originale, qui nécessite d’être rabotée sinon exige d’être maîtrisée.
C’est notre nature humaine, nos mauvais penchants, notre esprit humain, l’homme charnel les juifs le nomme notre [yetsed hara].
C’est cette entité en nous qui constitue généralement un frein à notre élévation spirituelle, à notre ascension vers des hauteurs spirituelles. C’est cette partie de nous qui tue notre enthousiasme, ou nous empêche d’être permanemment motivé, boosté, engagé, dans la foi et la ferveur.
Même après avoir découvert qui nous sommes de l’intérieur, d’avoir été illuminé au niveau les yeux de notre cœur, pour avoir accès à la connaissance des choses qui s’attachent à notre appel, la gloire de l’héritage des saints qui nous a été réservée et l’infinie grandeur de la puissance de Dieu qui agit en nous, si cette entité en nous qui est placée entre notre intériorité et ce que nous sommes censés refléter n’est pas travaillé, raboté, pour gommer les aspérités de notre caractère et de nos penchants humains qui s’y trouvent, nous ne parviendrons à rien.
Vous vous dite peut être pourquoi? La bible répond à cette question ainsi: « Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge »(1Corinthiens;2:14).
Un esprit humain ne peut étudier que l’aspect extérieur de la création et des choses qui sont du domaine de la sphère spirituelle, il peut découvrir le fonctionnement, c’est à dire le “comment” d’une chose mais il ne pourra pas atteindre le “pourquoi”, la raison d’être profonde et l’intention divine pour lesquelles cette chose a été créée, demandée où établie.
En outre l’esprit humain ne pourra découvrir la manière dont on doit se comporter par rapport aux différents aspects des choses qui régissent ce monde.
C’est ce [Yetsed hara] mauvais penchant, esprit humain, notre homme animal ou charnel, cette boîte en bois d’acacia qui s’interpose entre notre homme Intérieur en or et notre aspect visible qui se doit d’être glorieux, pour refléter l’image de Dieu, que nous devons soumettre au dicta de la pensée divine.
C’est pourquoi il est dit :« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait« (Romains;12:2).
Dans le cas où nous ne le faisons pas, cette entité charnelle nous inspirera toujours tristesse et paresse face aux défis que nous devons relever pour nous réaliser et de manière récurrente agira pour détruire notre enthousiasme.
Nous nous entendrons dire que ce que le Seigneur nous demande de faire est pénible, difficile et irréalisable, que nous ne sommes pas parfait, que la vie est dure, que la perfection n’est pas de ce monde et bien d’autres choses du même genre.
La bible à encore une fois une réponse face à ces allégations:
« Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu? »(1Jean;5:3-5).
La foi [Emouna] en hébreu est la réponse pour anéantir l’impact de cette tendance au défaitisme et à l’esprit rétrograde qu’inspire le [Yetsed Hara].
Voici pourquoi Abram devait se séparer de Lot, qui signifie littéralement [voile, ombre, couverture, aveuglement].
Lot était spirituellement parlant le mauvais penchant le [Yetsed Hara] la représentation visible de l’homme charnel, la boite en vous d’acacia qui s’interposait entre la destinée d’Abram et sa concrétisation ou matérialisation, donc son accomplissement en vue de sa réalisation.
Remarquons ceci: « L’Éternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui: Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident; car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée. Lève-toi, parcours le pays dans sa longueur et dans sa largeur; car je te le donnerai. Abram leva ses tentes, et vint habiter parmi les chênes de Mamré, qui sont près d’Hébron. Et il bâtit là un autel à l’Éternel » (Genèse;13:14-18).
Avez-vous remarqué que c’est seulement après s’être séparé de Lot, en quelque sorte d’avoir anéanti l’impact de sa présence dans son espace vital, qu’à nouveau Abram a eu accès à son héritage? Qu’il a pu voir les choses merveilleuses qui lui était destinée?
Tant que nous ne nous disciplinons pas à neutraliser nos mauvais penchant, notre être charnel, nous courrons le risque d’être aveuglé au sujet des choses qui sont attachées à notre destinée.
Une loi immuable fondée sur les écritures saintes telles que nous l’avons dans la bible veut que nous ne pouvons posséder que ce que nous voyons. En d’autres termes ce que tu vois, tu l’obtient.
Ayons conscience de cette révélation qui est encore d’actualité et que nous tenons du grand Rabbin et Apôtre Paul: « Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2Corinthiens;4:3-4).
Incrédulité, manque de foi riment avec aveuglement spirituelle et incapacité à voir la splendeur de l’évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu.
Quelle est donc cet évangile de la gloire de de Christ qui est l’image de Dieu?
Encore une fois il s’agit de chaque enfant de Dieu qui a conscience qu’il a été créé à l’image de Dieu. Il s’agit bien de cette boite extérieure, de notre reflet, de notre vie, de notre existence sur terre, qui doit correspondre à l’or de notre intériorité.
Alors mettons-nous au travail, faisons avec courage ce voyage vers nous même, découvrons qui nous sommes véritablement et les trésors inouïs que Dieu à enfouies en chacun de nous, traitons durement et diligemment avec notre nature humaine et nos mauvais penchants, en les rabotant et les nourrissant de la parole de Dieu et de la pensée de Christ.
Œuvrons enfin à parachever ce que Dieu a commencé en nous, en faisant tous nos efforts pour refléter de l’extérieur ce que nous sommes véritablement de l’intérieur.
Courage et soyez hautement favorisés.
Cette série d’enseignements a été une véritable bénédiction. Il ne nous reste qu’à les mettre en pratique. Qu’il en soit ainsi.