Rosée du ciel 74
Du 08 décembre 2017
L’ENTHOUSIASME CONDUIT À L’ACTION (4ème Partie).
« Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits »(Lévitique;26:2-3).
La loi de Dieu est parfaite, elle restaure l’âme et est capable de rendre sage l’ignorant.
Puissions-nous pour autant, accepter de mettre en œuvre les principes divins?
Ils contiennent en eux, l’énergie, le pouvoir et la puissance créatrice de Jehovah, le Dieu unique et vrai, qui existe par lui-même et fait toutes choses à partir de rien.
Un des principes fondamentaux dont Dieu est l’auteur est le travail, voici ce qu’en dit sa Parole: « Tout travail procure l’abondance, Mais les paroles en l’air ne mènent qu’à la disette » (Proverbes;14:23).
Tout travail, c’est à dire l’activité de l’homme appliquée à la production, à la création, à l’entretien de quelque chose ou simplement à l’exercice d’une activité, procure l’abondance, il s’agit de grande quantité de richesse en vue de notre bien-être.
Cela suppose de l’énergie, de l’action, du temps à investir, de la régularité dans les efforts, de la patience sinon de l’endurance.
Les paroles en l’air, le fait d’ânonner des principes bibliques, de confesser simplement de la bouche qu’on y croit, ou de passer son temps à exposer des grandes théories ne mène nul part et nous expose à la disette, au risque d’une pauvreté qui viendra nous surprendre.
« Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi »(Galates;6:7).
Ce qu’un homme sème c’est cela qu’il récolte, on ne peut donc pas par conséquence se moquer impunément de Dieu qui est l’auteur des principes de vie qui doivent régir notre existence.
Les contemporains du Prophète Osée l’on appris à leur dépend: « Puisqu’ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête; Ils n’auront pas un épi de blé; Ce qui poussera ne donnera point de farine, Et s’il y en avait, des étrangers la dévoreraient » (Osée;8:7).
Si nous semons le vent, nous récolterons les tempêtes de cette vie, qui ont pour nom pauvreté, précarité, misère, souffrances, mendicité et nous subirons les effets de toutes les crises économiques et financières qui surgiront dans ce monde.
Nous devons donc sortir, de la logique de la Foi assisté, à travers des paroles de prophètes ou orientations régulières et permanentes du pasteur.
Ces choses ne sont bonnes et utiles que pour notre édification, notre construction pour une reconstitution spirituelle, mentale et psychique, pour qu’ensuite nous prenions nos responsabilités.
Mais si nous restons après avoir entendu la parole de Dieu, dans la logique de l’attente d’un quelconque miracle qui descendra du ciel, dans l’espoir que ce que les vérités que nous avons entendues vont se manifester en notre faveur dans l’apport que nous devons investir, il ne se produira absolument rien.
Dieu nous a créé en nous dotant de capacité et d’ingéniosité qui doivent nous inciter à l’action.
Seul ceux qui sont enthousiastes, véritablement imprégnés de l’Esprit de Dieu, s’engagent dans l’action.
La nature nous enseigne que le laboureur, après avoir remué la terre, ensemencé les graines, attend dans la Foi le précieux fruit de la terre, seulement après les pluies de la premier et de l’arrière-saison.
« Soyez donc patients, frères jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison » (Jacques;5:7).
Cela veut dire qu’il n’est jamais venu à l’esprit d’un paysan, de s’attendre à ce que Dieu fasse son travail à sa place.
Sa responsabilité consiste à labourer, remuer la terre, y ensemencer les graines, ensuite il s’attend à ce que Dieu envoie les pluies, c’est seulement après cela qu’il s’attend à voir les précieux fruits de son travail.
Nous devons en toute chose nous inspirer de cette image et nous inspirer de cette leçon de vie que nous communique le paysan, dans son activité quotidienne et sa Foi au résultat et à la faveur divine, après avoir fait sa part de l’ouvrage.
Nous pouvons ainsi mieux comprendre dans un deuxième niveau de lecture, cette vérité fondamentale dont parle, le grand de Rabbin et Apôtre Paul ainsi:
« Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car il dit: Au temps favorable je t’ai exaucé, Au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut » (2Corinthiens;6:1-2).
Parce que nous travaillons avec Dieu, Paul nous exhorte, littéralement redresse quelque chose qui est tordue dans la nature humaine en général et dans le comportement d’une trop grande proportion de chrétiens.
En quoi consiste ce redressement ? À ne pas prendre la grâce de Dieu faite de faveur, d’amour et de privilèges multiples de sa part en vain.
Dans ce partenariat avec Dieu, l’Apôtre Paul rappel qu’au temps favorable nous avons l’opportunité d’être exaucé c’est à dire satisfait au point de pouvoir d’accomplir quelque chose, voir l’aboutissement d’un travail, mais il faut en amont avoir fait quelque chose.
Au jour du salut, Dieu vient à notre secours, cela signifie que même en cas de crises et de difficultés quelques soient leurs natures, Dieu s’engage à intervenir en notre faveur, pour que le fruit de notre travail soit vu et que nous puissions en jouir.
Le dénominateur commun aux deux réalités qui viennent d’être partagées c’est notre travail, nos actions, le fait d’être enthousiasmé, booster au point d’être des gens d’action.
Soyez hautement favorisés.