Rosée du ciel 79
Du 21 décembre 2017
L’ENTHOUSIASME CONDUIT À L’ACTION (9ème Partie).
« Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits »(Lévitique;26:2-3).
Nous avons des raisons suffisantes, pour intégrer la nécessité pour nous, d’être enthousiastes pour être incité ou encouragé à l’action.
Il est de la justice de Dieu, de manifester sa grâce et ses faveurs à l’endroit de ceux qui matérialisent leurs œuvres, leurs projets et relèvent leurs défis, comme preuves de leur Foi.
Il n’y a donc, aucune justification qui vaille, aux yeux du Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, face à tout comportement ou attitude, qui conduisent à la paresse, à la nonchalance, à l’apathie, à l’abandon.
En d’autres termes, cela veut dire que les difficultés, les circonstances contraires à nos attentes, les crises économiques et financières, les persécutions ou injustices dont nous pourrons être victimes, ou par lesquelles nous pouvons être affectés à quelques degrés que ce soient, ne sont pas des raisons acceptables à ses yeux.
L’enthousiasme, [ιντου τεους του], le fait d’être imprégné de l’Esprit de Dieu, a l’avantage de nous maintenir dans une posture d’attente, d’écoute, pour laisser Dieu nous inspirer à travers son Esprit, afin que nous recevions de lui une direction.
L’illustration suivante est très édifiante: « Il y eut une famine dans le pays, outre la première famine qui eut lieu du temps d’Abraham; et Isaac alla vers Abimélec, roi des Philistins, à Guérar. L’Éternel lui apparut, et dit: Ne descends pas en Égypte, demeure dans le pays que je te dirai. Séjourne dans ce pays-ci: je serai avec toi, et je te bénirai, car je donnerai toutes ces contrées à toi et à ta postérité, et je tiendrai le serment que j’ai fait à Abraham, ton père. Je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel; je donnerai à ta postérité toutes ces contrées; et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois. Et Isaac resta à Guérar » (Genèse;26:1-6).
Il y a bien une famine, nous pouvons traduire en langage moderne une crise économique et financière.
Comme il nous arrive à tous de l’expérimenter face aux difficultés, lorsqu’elles nous dépassent, Isaac choisit le raccourcie du compromis, il veut aller en Egypte, dans le jargon qui est le nôtre l’Egypte, représente le monde pervers et corrompu.
Il est prêt à se corrompre où se laisser corrompre, à faire des compromis, à souscrire à des paradigmes contraires aux valeurs qui sont les siennes.
On peut bien m’acheter, je peux bien évidemment vendre mon âme, pour d’autres cela peut être le fait de choisir de vendre de la drogue, de faire du trafic ou de se prostituer, « en tout cas Dieu comprendras, nous sommes en crise ».
Cela se voit aussi dans le comportement des fidèles dans l’Église. C’est la crise, les temps sont difficiles, cela justifie tous les comportements détestables qui offensent Dieu.
Aux sujets des deniers du culte que sont les dîmes, les offrandes, les sacrifices et actions de grâces, on peut maintenant faire des calculs, sortir sa calculette et tricher avec le Dieu qui sonde les cœurs et les reins des Fils de l’homme.
Le seul avantage à mon avis, en ce qui concerne la crise et les moments difficiles lorsqu’ils surviennent, c’est qu’ils révèlent la vraie nature de nos fidèles et les motivations des cœurs.
Ils font vites d’oublier cette prescription biblique capitale: « Souviens-toi de l’Éternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force d’acquérir les richesses, afin de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance qu’il a jurée à tes pères » (Deutéronome;8:18).
Le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, nous donne la force d’acquérir des richesses, cette force il la transforme en santé, en énergie, en détermination, en volonté, en persévérance, en opportunité, en un mot en enthousiasme pour qu’en toutes circonstances, nous ne cessions d’être à l’ouvrage, jusqu’à la manifestation visible et matériel des promesses qu’il nous a faite.
Voici pourquoi, nous devons nous inspirer de ceux qui ont été avant nous: « Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles » (1Corinthiens;10:11).
Que leur est-il arrivé et comment se sont-ils comportés?
« Il s’éleva sur l’Égypte un nouveau roi, qui n’avait point connu Joseph. Il dit à son peuple: Voilà les enfants d’Israël qui forment un peuple plus nombreux et plus puissant que nous. Allons! montrons-nous habiles à son égard; empêchons qu’il ne s’accroisse, et que, s’il survient une guerre, il ne se joigne à nos ennemis, pour nous combattre et sortir ensuite du pays. Et l’on établit sur lui des chefs de corvées, afin de l’accabler de travaux pénibles. C’est ainsi qu’il bâtit les villes de Pithom et de Ramsès, pour servir de magasins à Pharaon. Mais plus on l’accablait, plus il multipliait et s’accroissait; et l’on prit en aversion les enfants d’Israël » (Exode;1:8-12).
Voici un Roi tyran, qui choisit de se montrer habile pour asservir le peuple de Dieu, en l’accablant de travaux pénibles.
La parole de Dieu est formelle, Mais plus on l’accablait, plus il multipliait et s’accroissait. Le peuple d’Israël, n’a pas cessé de croître, en nombre, en richesse, en réalisation, parce qu’il était accablé ou soumis à un quelconque joug.
Même envoyé en captivité, les recommandations divines exigeaient du peuple d’Israël, l’obligation de rester enthousiaste, en se multipliant, en travaillant et en étant des producteurs de richesses:
« Ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël, à tous les captifs que j’ai emmenés de Jérusalem à Babylone: Bâtissez des maisons, et habitez-les; plantez des jardins, et mangez-en les fruits. Prenez des femmes, et engendrez des fils et des filles; prenez des femmes pour vos fils, et donnez des maris à vos filles, afin qu’elles enfantent des fils et des filles; multipliez là où vous êtes, et ne diminuez pas. Recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité, et priez l’Éternel en sa faveur, parce que votre bonheur dépend du sien » (Jérémie;29:4-7).
À la lumière de ces deux textes, nous ne pouvons pas justifier les comportements détestables qui n’honorent pas le grand Dieu auquel nous croyons.
N’est-il pas scandaleux de voir des enfants de Dieu, à la moindre crise, au moindre problème, soutenir les thèses des enfants de se siècles?
En quoi sommes-nous des enfants de lumière? Des chrétiens qui se plaignent comme des païens qui n’ont point d’espérance, qui passent la plus grande partie de leur temps à murmurer, critiquer, s’abreuver de mauvaises nouvelles, être à la quête de tous les ragots, kongossas, mensonges et désinformations dont ils se font les relais jusque dans le sanctuaire, la maison de Dieu, appui et colonne de la vérité.
Ainsi, ils ne peuvent en aucun cas faire preuve d’enthousiasme, ils sont ainsi déconnectés de la présence de Dieu de son Esprit, et deviennent indubitablement improductif.
Avec raison, le Seigneur Jésus affirmé à ce sujet: « Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit…Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire« (Jean;15: 2&5).
Si nous respectons le parallélisme des formes, nous comprenons que, celui qui ne porte pas de fruit ne demeure pas en Christ et Christ non plus ne demeure pas en lui.
Il est donc improductif parce qu’il est déconnecté de Christ, il n’est pas ou plus imprégné de son Esprit.
Nous pouvons donc en déduire, sans risque de nous tromper, que l’absence d’enthousiasme l’a rendu improductif, et incapable par la même occasion d’être inciter à des actions.
En attendant la suite, Soyez hautement favorisés.
Comme d’habitude c’est un enseignement d’une grande profondeur que vous nous partagez, soyez béni pour ces fraiches ondés qui ne manqueront pas de désaltérer plus d’une âme assoiffée. Cependant je souhaiterais être pragmatique car les exemples que vous nous avez partagé sont d’actualité. La Bible nous dit qu’Isaac sema et la même année il récolta au centuple, il devint for riche au point que les philistins lui portèrent envies. Qu’en est-il de quelqu’un qui marche dans la fidélité, qui sème constamment, en temps, en dévotions, en offrandes, dîme, sacrifices et autres denier du culte, en prières en sanctification, en méditation de la Parole et ça mise en pratique mais qui malgré tout ça jamais ne récolte. Année après année cette personne passe par des difficultés et des épreuves comme si DIEU la tentait ou l’éprouvait comme s’il souhaitait qu’elle craque ou abandonne. Combien de temps cette personne doit continuer à tenir ? Quel témoignage est-ce que ça renvoie de la fidélité de DIEU ? Car chaque fois qu’une telle personne essaiera de parler de DIEU constamment elle sera renvoyée à la précarité de sa situation. Les philistins qui combattirent Isaac durent venir rendre témoignage que DIEU l’avait béni car cela était visible de tous. 2017 n’est qu’une année parmi une longue série d’année de disette, ma question est de savoir jusqu’à quand sommes-nous supposés supporter et rester enthousiaste ?