Rosée du ciel 81
DU 28 décembre 2017
L’ENTHOUSIASME CONDUIT À L’ACTION (11ème Partie).
« Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits »(Lévitique;26:2-3).
Nous comprenons que l’absence d’enthousiasme, est souvent à la source de notre inaptitude à passer à l’action. La patience conduit à la persévérance, et nous maintien dans la Foi et la confiance en Dieu et dans ce que nous faisons.
Nous avons intérêt à nous remémorer de temps en temps, ce vieux cantiques populaire: « Je n’abandonne pas, je suis au bord du miracle, je n’abandonne pas, Dieu est encore sur son trône ».
Dieu fait toutes choses bonnes en son temps, mais cela ne nous dispense pas pour autant à faire ce qui est de notre responsabilité. Le problème des chrétiens de notre génération, réside dans le fait qu’ils veulent avoir la maîtrise des domaines qui sont exclusivement réservé au créateur, à Dieu notre Père.
Bien heureusement, cela ne marche pas ainsi. La parole de Dieu exprime cette problématique clairement ainsi : «J’ai vu à quelle occupation Dieu soumet les fils de l’homme. Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin» (Ecclésiaste;3:10-11).
D’où ces questions que nous pose le grand Rabbin et Apôtre Paul: «Qui a connu la pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller? Qui lui a donné le premier, pour qu’il ait à recevoir en retour? » (Romains;11:34-35).
«Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l’instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ » (1Corinthiens;2:16).
Il nous faut intégrer une fois encore au risque de me répéter, la nécessité d’être patient et persévérant. D’être endurant et dans la régularité dans nos tâches et notre travail quotidien, tout en nous attendant chaque jour dans une Foi inébranlable, à l’a manifestations des dires Dieu et de ses promesses en notre faveur.
Nous ne serions pas complets, si, dans le cadre de cette méditation, je n’insistais pas sur le fait d’agir dans la justice en faisant ce qui est juste (répétition sous forme de pléonasme désirée).
N’oublions pas notre bel exemple au sujet de Zacharie et Elisabeth: «Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d’une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur» ( Luc; 1:6).
La spiritualité de notre chrétienté post modernité est fade, manque de saveur et de couleur, parce qu’une trop grande majorité de nos chrétiens et avec eux, même ceux qui font office de servir Dieu, sont des éternels demandeurs, assistés, Dieu est devenu pour eux un boy, un homme à tout faire, en d’autres termes leurs serviteur.
Voici comment, nous en sommes parvenus à ce que je nomme: [le spiritualisme presto], c’est comme lorsque l’on appuie sur un interrupteur, automatiquement la lumière s’allume. Ainsi les notions de patience, d’endurance, de régularité dans l’effort ont disparu dans notre manière de vivre notre christianisme.
Dieu est devenu un ganga, un sorcier disons même un magicien, censé faire des tours de passe-passe. Dans le cas où les clients que les chrétiens sont devenus ne sont pas satisfait à l’instant, tout de suite, Dieu doit s’attendre à nos représailles, c’est ainsi que tous les comportements inacceptables se justifient.
Plus de prière, plus de persévérance, de travail, plus de régularité dans l’effort, plus grave plus de fidélité, de consécration, d’observation de manière irréprochable des commandements du Seigneur.
Toutes attitudes de piété, qui ne s’accompagnent pas d’actes de justice, n’incitera jamais à l’action. Il est écrit à ce sujet: « Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable » (Actes;10:34-35).
Craindre Dieu est un acte de piété d’une importance capitale, et souvent il nous est donné de le manifester régulièrement, à travers nos dévotions, notre assiduité aux rencontres dominicales, notre engagement dans l’église.
Mais l’absence d’enthousiasme se mesure également par une inexistence de pratique de la justice, cela ne mène nul part.
À nous donc de tirer profit des principes qui viennent de nous être rappelé.