Rosée du ciel 82
Du 02 janvier 2018
Message de circonstance pour le nouvel an.
«Réjouis-nous autant de jours que tu nous as humiliés, Autant d’années que nous avons vu le malheur. Que ton œuvre se manifeste à tes serviteurs, Et ta gloire sur leurs enfants! Que la grâce de l’Éternel, notre Dieu, soit sur nous! Affermis l’ouvrage de nos mains, Oui, affermis l’ouvrage de nos mains! » (Psaumes;90:15-17).
En des circonstances comme celles liées à la fin d’une année et au début d’une nouvelle, il est de tradition, d’usage que des vœux de santé, de bonheur, de prospérité et de bonne année soient formulés.
Pour autant ce ne sont que des souhaits, l’année qui vient sera beaucoup plus la manifestation des choses que vous aurez vous mêmes décidés de faire, dans la crainte de Dieu, tout en vous attendant à ses grâces, dans la discipline, la régularité dans l’effort, la persévérance dans l’épreuve, à travers vos œuvres de justice et votre aptitude à vous éloigner du péché sous toutes ses formes, de la paresse, de l’orgueil, de la rébellion, de l’obstination, des mauvaise attitudes, de l’ignorance et de l’aveuglement spirituel, toutes choses qui sont un obstacle aux défis de nos réalisations.
Qu’est ce qu’un souhait? C’est ni plus ni moins qu’une aspiration vers quelque chose qu’on n’a pas, c’est le désir, l’envie de quelque chose que l’on veut voir arriver.
À dessein le Saint-Esprit a inspiré l’Apôtre Jean, le disciple que Jésus aimait, lorsqu’il révèle un des souhaits du Seigneur à notre égard : «Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme » (3Jean;2).
Remarquons, que l’intention divine se limite à un souhait, mais il est de la responsabilité du bien aimé [pas du pécheur, du faux frère, du rebelle, de l’hypocrite] ce texte ne s’adressant pas à cette catégorie de personne, du bien aimé j’insiste là-dessus, de prospérer auparavant dans l’état de son âme [sphère de des émotions, de ses pensées, de son intellect, des croyances et paradigmes qui guident sa vie et son existence], pour prospérer dans tous les domaines de sa vie et d’être en bonne santé.
Pour nous, la saison a été inauguré en septembre octobre, alors que nous célébrions Rosh ha Shana la tête de l’année dans le calendrier hébraïque. Nous nous souvenons ainsi que: «[Dieu] n’a cessé de rendre témoignage de ce qu’il est, en faisant du bien, en vous dispensant du ciel les pluies et les saisons fertiles, en vous donnant la nourriture avec abondance et en remplissant vos cœurs de joie » (Actes;14:17).
C’est donc par convention que nous respectons le calendrier grégorien qui régit notre calendrier civil et rythme nos agendas et nos activités au cours d’une année, pour autant, c’est le lieu de rappeler la directive prophétique qui fonde notre objectif en cette saison «FACE AUX DÉFIS DE NOS RÉALISATION »
C’est à cela que tous, nous devrions œuvrer, tant à l’échelle de nos vies individuelles, qu’à celle de nos vies familiales et à l’échelle de notre communauté chrétienne en tant qu’église.
Revenons sur le texte qui introduit ce message de circonstance:
«Réjouis-nous autant de jours que tu nous as humiliés, Autant d’années que nous avons vu le malheur. Que ton œuvre se manifeste à tes serviteurs, Et ta gloire sur leurs enfants! Que la grâce de l’Éternel, notre Dieu, soit sur nous! Affermis l’ouvrage de nos mains, Oui, affermis l’ouvrage de nos mains! » (Psaumes;90:15-17).
Ce qui m’intéresse dans ce texte qui a une très forte connotation prophétique c’est que c’est plus une prière qui est formulée à Dieu, qu’un vœu ou un souhait, mais bien une prière.
▪️Autant de jours où nous avons été humilié ou d’année où nous avons connu le malheur, réjouis nous;
▪️Que ton œuvre se manifeste à tes serviteurs;
▪️Que ta gloire soit sur les enfants (de ceux qui sont tes serviteurs et servantes);
Je voudrais attirer notre attention à tous sur la dernière partie du texte:
«Que la grâce de l’Éternel, notre Dieu, soit sur nous! Affermis l’ouvrage de nos mains, Oui, affermis l’ouvrage de nos mains! ».
La grâce de Dieu, la grâce c’est peut être la chose dont nous avons le plus besoin au cours d’une année, au cours d’une saison. Qu’est ce que la grâce? Nous en parlerons un peu plus demain.
Soyez hautement favorisés.
Merci, parfois nous ne nous faucalisons que sur les années de malheur. Mais Dieu n’est pas injuste et je crois que dans ces derniers temps, il veut plus qu’auparavant montrer la différence entre ceux qui le servent vraiment et ceux qui font semblant. Il rendra à chacun selon ses œuvres.
Oui, Il rendra autant d’années de de joie pour celles de pleurs, douleurs, sinon plus
Ludwine
Très édifiant merci