« Confiez-vous en l’Éternel et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez » (2Chroniques;20:20)

 

Pour des raisons indépendantes de ma volonté je n’ai pas pu éditer normalement Rosée du ciel cette semaine.

 

Je me fais donc un plaisir de poursuivre notre méditation sur le sujet que nous abordons actuellement : «S’affermir comme exigence absolue pour se réaliser ».

 

L’Eternel notre Dieu et Père a choisi de nous affermir si nous décidons de lui faire confiance, en marchant dans ses voies et en ne nous éloignant pas de sa parole, de ses préceptes, sans s’en détourner ni à gauche, ni à droite.

 

Son intervention en notre faveur s’effectue au niveau de notre affermissement, il s’agit ici de notre aptitude à œuvrer dans la durée, à être stable, solide, bien établi, édifié sur le roc ou du moins sur le rocher des siècles qu’est notre précieux Seigneur Jésus Christ.

 

Il le fait à travers sa parole, ses conseils, ses directives qui sont souvent en opposition avec nos paradigmes, notre manière de faire et nos pensées erronées.

 

Souvenons-nous toujours que: «Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Ésaïe;55:8-9).

 

C’est l’autorité de la parole, alors que le monde était un chao primitive, un tohu-bohu, un magma, un trou sans fin d’où émanait une vapeur ténébreuse, qu’est venu l’harmonie, la beauté de la création, la manifestation visible des perfections invisibles de Dieu.

 

Notre vie peut être désordonnée, sujette à des problèmes récurrents, faite de vicissitudes et de difficultés de tous genres, il peut arriver même que notre existence soit exécrable, invivable, parce que nous sommes soumis à des échecs ou même à des formes de malédiction, la parole de Dieu a le pouvoir de mettre de l’ordre là-dedans et de remettre à jour les plans de paix et non de malheur que le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ a pour chacun de nous.

 

C’est pourquoi, il peut entendre un cri, même celui du malheureux, de l’orphelin, de la veuve, de l’opprimé, mais il n’agira pas contrairement à ses règles à lui.

 

Il est Dieu, nous ne pouvons rien lui imposer. C’est la parole de Dieu, lorsque nous l’écoutons qui produit la Foi et l’environnement propice à l’intérieur duquel Dieu est prêt à intervenir en notre faveur.

 

Voici pourquoi, le Seigneur Jésus n’avait pas spécialement pitié des errants, des traînards, des affamés qui déambulaient à longueur de journée.

 

Les évangiles affirment qu’il était à leur sujet ému de compassion, pas pour leur condition, mais parce qu’il n’avait pas de berger pour les enseigner.

 

«Jésus leur dit: Venez à l’écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car il y avait beaucoup d’allants et de venants, et ils n’avaient même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans une barque, pour aller à l’écart dans un lieu désert. Beaucoup de gens les virent s’en aller et les reconnurent, et de toutes les villes on accourut à pied et on les devança au lieu où ils se rendaient. Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont point de berger; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses » (Marc;6:31-34).

 

Beaucoup de choses supposes, que les besoins étaient aussi nombreux que les différentes thématiques que le Seigneur Jésus Christ a dû aborder lors de ses séminaires en plein air.

 

Pas plus qu’il n’a été ébranler émotionnellement par la situation du Père du fils lunatique. Rappelons-nous que le thème du séminaire auquel a pris part le Père cet enfant malade s’intitulait: « Pas si tu peux, mais tout est possible à celui qui croit ».

 

Je voudrais ici dire que toutes les gesticulations, le mysticisme fait de miracles mensongers en fait truqués, les singeries spirituelles que nous observons des derniers temps, font beaucoup de victimes, et si vous regarder la vie et l’existence de ceux qui passent leur temps à se gargariser de telle pratiques, vous vous rendrez bien compte qu’ils sont dans des liens de la servitude et sous l’ombrage de gourous.

 

Il y a autant de puissance dans la parole de Dieu que dans le nom et la personne de Jésus qui n’est autre que la parole faite chair.

 

Puissions-nous être édifié au point de comprendre que seul notre aptitude à nous affermir ouvrira les portes du surnaturel en notre faveur, et derrière lequel, nous recevrons un attouchement divin, pour nous réaliser ensuite.

 

Soyez hautement favorisés