Rosée du ciel 94 S’affermir comme exigence absolue pour se réaliser (6ème partie)

 

« Confiez-vous en l’Éternel et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez » (2Chroniques;20:20).

Nous avons été édifié au sujet de la nécessité d’être enseigné pour faire face à nos nombreux défis, seule voix qui mène à l’affermissement de notre cœur, notre être Intérieur, à partir duquel, la qualité de notre existence sera déterminée.

Le pouvoir de la parole de Dieu, lorsque nous avons le privilège d’en jouir, à travers des enseignements fondés sur la bible, sur les écritures et non sur des historiettes ou commandements d’homme, libère l’énergie divine, la force et la puissance de celui qui par-dessus tout l’incarne, parce qu’il est la parole faite chair.

Le Révérend Archevêque David OYODEPO, qui est un de mes auteurs préférés, et que je considère à juste titre comme un de mes nombreux mentors, a dit un jour: «La parole de Dieu, c’est la puissance du Saint-Esprit en écriture».

Lorsque nous sommes affermis par l’effet de puissance créatrice de la parole de Dieu qui nous est enseignée, tout ce qui est faible s’affermit, ce qui est courbé se redresse, ce qui est plié, reprend sa forme initiale, ce qui est impure redevient pur, ce qui est souillé, sous l’empreinte de la Parole de Dieu, est sanctifié.

Cela doit nous faire penser à des réalités bibliques qui sont connues en la matière.

Eliphaz du temps de la première splendeur de Job, avant son temps d’épreuve, fait mention de l’impact de l’enseignement de celui-ci, dans son aptitude à redresser, à restaurer, sinon à réparer: «Voici, tu as souvent enseigné les autres, Tu as fortifié les mains languissantes, Tes paroles ont relevé ceux qui chancelaient, Tu as affermi les genoux qui pliaient » (Job;4:3-4).

Le Seigneur Jésus Christ lui-même a fait la promotion du pouvoir purificateur de sa parole: «Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée » (Jean;15:3).

Il n’est donc pas étonnant, que face aux nombreux besoins en termes de pauvreté, malédiction sur toute ses formes, maladie, esprit de manque, errance, vagabondage, souffrance diverse, avilissement de la race, humaine, la compassion du Seigneur s’est portée sur l’absence formelle de berger, c’est à dire de pasteurs, de docteurs de la parole, de ministres du culte, capable de faire face à ces défis innombrables par l’enseignement de la parole, qui a vocation de transformer et changer les vies, l’existence humaine y compris les conditions sociales.

Nous avons pour preuve irréfutable, le fait qui veut qu’après être descendu aux enfers, après avoir considéré les conditions inhumaines, pour y avoir séjourné trois jours, où l’homme crée à son image et à sa ressemblance avait été avili parce qu’enchaîné dans les parties inférieures de la terre, son premier acte lorsqu’il se montre vivant à plusieurs frères dans la Foi, donnant la preuve de sa résurrection, a été d’enseigner la parole de Dieu.

Le thème central portait sur le royaume, c’est à dire le fait de régner, de réaliser le fait d’être investie d’une autorité, pour imposer le silence à toutes les choses qui sont contraires à notre destinée, tout en nous donnant les moyens pour faire face aux défis de nos réalisations.

«Après qu’il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu » (Actes;1:3).

Je le redis à dessein, il ne fait aucun doute que c’est pour cela que face aux souffrances dûment constatés, sa compassion se révèle être non sur les problèmes d’une humanité décadente, mais le manque de berger, pour sortir cette humanité de la déchéance, pour qu’elle soit affermie et qu’ainsi, Dieu trouve un terrain favorable pour la manifestation de sa gloire et de ses dires.

«Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu;9:36-38).

Nous en dirons encore un peu plus prochainement.

 

 

Soyez hautement favorisés.