COMMENT DIEU OUVRE LES PORTES DE LA FOI AUX NATIONS?
« Après leur arrivée, ils convoquèrent l’Église, et ils racontèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi. Et ils demeurèrent assez longtemps avec les disciples » (Actes ;14 :27-28).
[Sunago] traduit ici par convoquer implique que l’Église composée de l’Assemblée de croyants unie dans un même esprit est tenu de recevoir un rapport au sujet des actes apostoliques faits de miracles, de prodiges et de centaines de milliers de conversions, preuves de la présence de Dieu qui est à l’origine des portes de la foi qui s’ouvrent aux nations.
Si l’Église est convoquée pour qu’un rapport lui soit fait c’est qu’aux yeux de Dieu qui nous a donné la terre comme juridiction, elle est responsable de l’état des nations.
Son unité et sa discipline favorisent une dynamique qui relâche la puissance divine, permet à l’ église de croître et au Saint -Esprit d’agir et de travailler en son sein.
«L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint-Esprit » (Actes ;9 :31).
Il est de notre responsabilité d’apprendre au pied de notre Seigneur Jésus Christ ce qu’il y a lieu de faire pour que nous soyons une entité ecclésiastique qui a de l’impact et permet à la nation de s’organiser autour du sanctuaire qu’est l’Église.
«Ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi; que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère; que celui qui enseigne s’attache à son enseignement, et celui qui exhorte à l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur » (Romains ;12 :4-11).
Le texte ci-dessus rappel que bien que nous soyons plusieurs, nous formons un seul Corps celui du Christ, tête de l’Église. Ce Corps nécessite une exigence d’harmonie au-delà des dons qu’incarnent d’une part, chaque membre du Corps et exige d’autres part, une dépendance mutuelle.
Au-delà de appels qui sont différents et doivent s’exercer librement dans l’Église en proportion de la mesure du don de Christ, de la grâce faite à chacun et de la portion d’autorité que Dieu confère en fonction de l’élection qui est attachée à chacune de nos vies, il y a des paramètres qui sont vitales à la manifestation de la gloire de Dieu, pour que l’Église devienne un sanctuaire.
– La charité (l’Amour)
Pas verbale ou que l’on mime par toutes sortes de supercheries. C’est pourquoi il doit être sans hypocrisie, authentique et véridique.
– Avoir le mal en horreur
Tout ce qui est mal est en opposition à la présence divine. Tous les actes motivés par des raisons impures qui n’ont rien à avoir avec l’amour, les intérêts de Christ et les principes bibliques sont à proscrire. Jalousie, désir de vengeance, intention de blesser, colportage, rébellion, mauvais caractère, indiscipline, insociabilité, mensonge sont à interdire, à combattre.
– S’attacher fortement au bien
Si nous savons ce qui est bien et que nous le faisons pas nous commentons un péché. Dans notre fort intérieur Dieu nous a doté de la capacité de savoir ce qui est bien et ce qui est mal, c’est inné en chacun de nous. Notre conscience et nos pensées s’accusant ou se défendant tour à tour.
– L’Amour fraternel
C’est l’affection que nous manifestons les uns pour les autres. Elle est faite de respect mutuel, d’intérêt que l’on porte les uns pour les autres. Ce que nous voulons pour nous nous le voulons pour les autres.
– User de prévenance réciproque
C’est du domaine de notre vocation, de notre statut d’enfant de Dieu. La prévenance c’est anticiper sur les crises les difficultés et même prendre le devant en discernant les crises et les épreuves que nos frères et sœurs peuvent connaître. Il est triste de constater que lorsqu’un frère ou une sœur disparaît cela n’inquiète plus et ne suscite dans les cœurs aucun fardeau.
– Le Zèle au lieu de la paresse
Le Zèle vient du mot grec [zelos] qui signifie littéralement jalousie mais pas dans un sens péjoratif puisqu’il fait ressortir les notions suivantes : « ardeur dans le travail, assiduité, application, donner le meilleur ». C’est dans cet état d’esprit que devrait se faire le service pour Dieu et l’exercice du Ministère dans l’Église. Nous pouvons ainsi comprendre ce que l’Apôtre Paul exprime ainsi : «Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure » (2Corinthiens ;11 :2). L’énergie que nous déployons pour sauver les âmes, œuvrer à leur croissance spirituelle, développer l’œuvre et le ministère quotidiennement, avec ferveur, enthousiasme [Intou Theous-Tou] parce qu’ imprégné de l’esprit de Dieu, est un zèle nécessaire dont notre Seigneur a besoin pour se manifester au milieu de nous. A nous de le produire.
– Être fervent d’esprit
Ferveur vient du latin [fervens] qui signifie : «être remplit de ». Être fervent d’esprit c’est être constamment remplit de l’Esprit Saint dans un premier niveau de lecture. Mais c’est aussi et surtout être alerte, sensible spirituellement, faire preuve de discernement, de vigilance et d’acuité spirituelle dans nos choix, nos actes et nos décisions.
Cela n’est possible que si nous sommes auparavant remplit de l’esprit de Dieu. Nous avons besoin de cette ferveur spirituelle pour persévérer dans les voies du Seigneur jusqu’à l’accomplissement de ses dires et de ses promesses.
– Servir le Seigneur
L’obéissance sans condition aux sept (7) exigences de consécration qui viennent d’être partagées nous prédispose et nous qualifie au service du Seigneur. Ce n’est que dans de telles dispositions du fait d’un caractère qui a été préalablement travaillé, trempé à la discipline de Christ que nous serons à même de lui être utile dans le ministère, et d’être des témoins oculaires de la manifestation de sa puissance. Comme l’Apôtre Paul il nous sera ainsi possible de témoigner à une église unie et dynamique du comment Dieu ouvre les portes de la foi aux nations.
Pour y parvenir nous devons souscrire à trois principes.
Nous en parlerons dans la suite.
Soyez hautement favorisés.
L’Eglise dont nous parle le livre des Actes au chapitre 9, renvoie si je ne m’abuse à plusieurs congrégations. Cependant, je constate que cette paix, cette unité qui caractérisaient cette Église, nous ne l’avons pas aujourd’hui car, certaines assemblées refusent de s’unir à d’autres sous des prétextes fallacieux. Comment espérer marcher comme le veut Christ, si nous n’arrivons pas à faire fi de nos différences?