«Les hommes que Moïse avait envoyés pour explorer le pays, et qui, à leur retour, avaient fait murmurer contre lui toute l’assemblée, en décriant le pays; ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel » (Nombres ;14 :36-37).
Chaque jour du Lundi au samedi je me fais un plaisir de partager avec vous des perspectives nouvelles et des directives prophétiques en vue de l’accomplissement de votre destinée. Hier pour cause de jour férié et de grandes perturbations dans les connexions internet, ajouter à cela que j’étais entre deux avions je n’ai pas eu le temps nécessaire pour vous envoyer le message du jour.
Merci à tous ceux qui m’ont répondu et qui ont fait des commentaires.
Poursuivons ensemble ce que nous avons vu la dernière fois. Il s’agit de voir l’impact négatif et les conséquences tragiques qui surviennent en notre encontre lorsque nous décrions négativement notre nation.
Je vous invite à regarder une série de textes bibliques avec moi pour commencer.
«Et j’accomplirai le serment que j’ai fait à vos pères, De leur donner un pays où coulent le lait et le miel, Comme vous le voyez aujourd’hui. -Et je répondis: Amen, Éternel! » (Jérémie ;11 :5).
Le serment de Dieu pour tous les peuples est de les faire habiter dans un pays où coule le lait et le miel. Cette expression suggère que c’est un pays d’abondance, où il fait bon vivre. Le lait est de couleur blanche, il fait référence à un environnement paisible, tranquille, harmonieux, d’unité, d’entente de solidarité et d’amour mutuel.
Le miel est de couleur dorée comme l’or et translucide. De même qu’il est sucré et procure lorsque qu’on en mange un excellent goût et une sensation agréable, le miel suggère l’abondance du pays et surtout le bien être et le mieux être de tous ceux qui y vivent.
Pouvons nous intégrer que tel est le plan parfait du Dieu créateur de l’univers pour tous les peuples au sein d’un espace territorial qui leur est propre ? Ce que nous appelons pays.
Il ne fait donc aucun doute que Dieu nourrit des plans de paix et non de malheur pour les êtres humains que nous sommes, créés à son image et à sa ressemblance.
La souffrance dans toutes ses formes, la pauvreté, les guerres avilissent l’homme, choses qui sont à contre courant des plans merveilleux que Dieu nourrit pour chacun de nous.
Nos dirigeants comme nos états ont des missions régaliennes pour veiller à ce que nous vivions dans un environnement paisible, sécurisé et harmonieux, où chacun prospère et accomplie sa destinée
Pour autant en tant que citoyen, chacun de nous a des responsabilités qui lui sont dévolues pour que cela soit ainsi et fasse partie de notre réalité quotidienne.
L’une d’elle consiste en la nature des paroles que nous disons à longueur de journée soit en faveur du pays soit en sa défaveur.
«C’est du fruit de sa bouche que l’homme rassasie son corps, C’est du produit de ses lèvres qu’il se rassasie. La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; Quiconque l’aime en mangera les fruits » (Proverbes ;18 :21-22).
Notre Seigneur Jésus en parle aussi en des termes un peu plus clair , affirmant au passage que nos paroles ont pour source la nature de notre cœur et qu’elles ont indubitablement un impact certain sur notre destinée : «Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l’êtes? Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l’homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu ;12 :34-37).
Justifié, [dikaio] fait ressortir l’idée d’être trouvé juste, innocent, droit dans nos manières de faire, dans nos actes et dans le jugement et le regard que les autres ont sur nous.
Condamné [kayadikazo] ici fait ressortir les notions d’une dislocation, d’un brisement, d’un acte d’autodestruction, de récurrentes manifestations d’événements négatifs qui nous condamnent encore et encore.
Nos mauvaises paroles ne tombent pas dans les oreilles d’un sourd. Même notre environnement immédiat peut en être infecté, au point que cela rejaillit sur la qualité de notre vie.
Le texte qui introduit notre message du jour est formel : «Les hommes que Moïse avait envoyés pour explorer le pays, et qui, à leur retour, avaient fait murmurer contre lui toute l’assemblée, en décriant le pays; ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel » (Nombres ;14 :36-37).
Retenons l’expression ces hommes qui avaient décrié le pays. Le dictionnaire Larousse définit se verbe [décrier] comme étend le fait d’attaquer quelqu’un ou quelque chose, de l’atteindre dans sa réputation.
Nous ne sommes pas appelés à être des amnésiques c’est-à-dire frappés d’un affaiblissement ou d’une perte de la mémoire.
Il peut arriver que nos attentes en termes de développement, de prospérité de la nation, de bien-être et de mieux-être de nos populations soient fortes, toutes choses qui sont légitimes.
Il est de même normal que nous puissions donner un avis, dénoncer le mal, nous engager dans une critique constructive de choses qui se doivent d’être faites autrement, c’est notre responsabilité citoyenne.
Mais en aucun cas cela ne doit être un boulevard qui nous donne un passe droit pour dénigrer notre pays, de porter atteinte sur sa réputation ou en salissant son image, dans le but de créer une atmosphère délétère ou de susciter la psychose en usant des médias et des réseaux sociaux pour grossir les faits, désinformer, manipuler et user de montages grotesques dans le but inavoué d’assouvir de macabres desseins.
Ceux qui ont décrié leur pays l’on payé au prix fort de leur vie. La création vit, la terre du Gabon ne serait être en bénédiction à ceux qui porte atteinte à sa dignité et parle d’elle avec légèreté, juste parce qu’ils sont frustrés, entretiennent des griefs à l’égard des autres, convoitent ou aspirent à des choses auxquelles ils n’ont pas accès, nourrissent de l’amertume pour diverses raisons.
«C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Luc ;6 :45). La nature de nos paroles est L’expression vivante de l’état de notre cœur, de notre état d’esprit.
Nous avons des preuves bibliques que décrier la nation, le pays c’est le dénigrer donc, s’attirer la colère de Dieu qui veut que nous vivions dans un pays où coule le lait et le miel. L’entente, l’unité, un environnement paisible, sécurisé, mais aussi un pays prospère, qui se développe, où tout le monde trouve sa place, pour s’épanouir en vivant bien et en se réalisant. Nous avons vu plus haut la signification de cette symbolique attachée à nos nations qu’est le lait et le miel.
Dédaigner le pays s’est nous en priver ni plus ni moins et croyez-moi Dieu y veillera : «vous n’entrerez point dans le pays que j’avais juré de vous faire habiter, excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun. Et vos petits enfants, dont vous avez dit: Ils deviendront une proie! je les y ferai entrer, et ils connaîtront le pays que vous avez dédaigné » (Nombres ;14 :30-31).
Plus grave encore cette attitude qui consiste à décrier le pays et à le dédaigner c’est-à-dire le regarder avec dédain en sous-estimation est une offense faite à Dieu qui a pour dessein éternel de nous bénir dans le pays où il nous a établi : «tous ceux-là ne verront point le pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner, tous ceux qui m’ont méprisé ne le verront point » (Nombres ;14 :23).
Que faire pour y remédier et œuvrer ainsi à la restauration et à la guérison de la nation ? Qu’avons-nous a faire pour échapper au juste jugement de Dieu à l’endroit de ceux qui par leurs paroles s’exposent en décriant le pays, en le dédaignant, en méprisant Dieu ?
Nous tenterons d’y répondre par la preuve des écritures saintes contenues dans la bible dans ce qui va suivre.
Soyez hautement favorisés.