«Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde » (1Corinthiens ;11 :32).
Être jugé ici vient du mot grec [krino] qui fait ressortir les idées d’être testé, éprouvé, évalué, jugé, pour être distingué. C’est à cela que sert les épreuves et les difficultés par lesquelles les enfants de Dieu peuvent être emmenés expérimenter.
La crise comme les difficultés sont donc pour nous des opportunités pour révéler au monde la vraie nature qui est la notre. N’oublions pas que dans des études précédentes nous avons longuement partagé la vérité biblique qui veut que le nom de Dieu est invoqué sur nous.
C’est d’ailleurs ce principe que révèle très bien l’Apôtre Jacques, frère de notre Seigneur Jésus Christ dans le premier chapitre de son épître : «Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien » (Jacques ;1 :2-4).
Cela peut paraître paradoxale, comment regarder comme un sujet de joie complète les moments qui sont faits de difficultés ? Il nous est donc proposé en d’autres termes, d’être en tout temps, dans notre manière de penser quotidiennement et en toutes circonstances dans la joie
Pourquoi ? Parce que derrière se cache indubitablement un principe. Lequel ? La patience de notre foi dans l’épreuve alors que l’on s’auto discipline [rappelles vous de [qana], s’humilie au point de devenir docile et obéissant], en ce maintenant dans la joie, produit un fruit, un résultat dans notre vie.
La bible parle de s’ouvrir à la perfection, au point de s’accomplir sans faillir en rien, il s’agit ici d’une forme d’invulnérabilité face aux épreuves auxquelles nous pouvons être exposées.
Dès lors face à des événements qui ébranlent le monde, qui affectent le commun des mortels, nous sommes capables de faire la différence, de nous accomplir et de nous réaliser, sans que pour autant, les crises, les famines, les bouleversements que connait notre monde pervers et corrompu n’entravent notre réussite et notre capacité à nous réaliser et vivre notre destinée .
Notre Dieu utilise l’épreuve, les circonstances difficiles, pour nous tester et nous évaluer, pour que nous ne soyons pas condamnés [katakrino] damnés, définitivement perdus avec le monde.
C’est donc le moyen par excellence dont Dieu dispose pour vérifier si nous sommes réellement créés à son image et à sa ressemblance, si nous reflétons sa gloire et sommes capables d’être ses dignes représentants sur la terre.
Cela doit nous ramener à une autre réalité dont parle l’Éternel Dieu lui-même à notre sujet : «J’avais dit: Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très-Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes, Vous tomberez comme un prince quelconque. Lève-toi, ô Dieu, juge la terre! Car toutes les nations t’appartiennent » (Psaumes ;82 :6-8).
Être fils du Très-Haut nous confère le statut de Dieu en forme humaine. Le texte suggère à juste titre que nous devrions être à même d’opérer et de nous déployer comme Dieu, dans la même dimension de gloire de puissance et d’autorité sur terre, au sein des nations où nous vivons et cela quelques soient les temps et les saisons.
Mais notre Dieu est au regret de constater que nous mourrons comme de simple humain. Il ne lui est pas compréhensible de voir que comme le citoyen lambda de simple homme, des princes quelconques, nous cédons aux événements et aux difficultés que nous sommes sensés maîtriser.
Ce dont je viens d’écrire en peu de mot n’est ni une fable, ni des historiettes. Même notre Seigneur Jésus a attesté ce fait et l’a imprimé dans le solide fondement de l’immuabilité de sa volonté pour nous : «Jésus leur répondit: N’est-il pas écrit dans votre loi: J’ai dit: Vous êtes des dieux? Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l’Écriture ne peut être anéantie » (Jean ;10 :34-35).
Oui, la parole de Dieu ne peut pas être anéantie. Nous ferons bien de de prêter attention au verset huit du texte du Psaumes quatre vingt deux. Il y a bien un lien entre nous en tant que fils de Dieu et le fait que le psalmiste demande dans sa prière que Dieu se lève, juge la terre parce que les nations lui appartiennent.
Ici jugé en hébreu est [shaphat] fait ressortir l’idée de défendre ou de punir; de gouverner, de plaider, venger, d’exécuter un jugement, une sentence, d’être un juge, de plaider en faveur de la raison, de la règle.
Les textes bibliques d’origines hébraïques ont soixante douze niveaux de lecture sans altérer le sens du texte, le contexte et sa signification rationnelle.
Comme l’a si bien exposé le théologien émérite Henri Blosher : «Qu’est ce que l’on retient d’un enseignement ? Si c’est le thématique, c’est le thème, si c’est le textuelle, c’est le texte, mais il semble, a t-il dit que nous devons nous inscrire dans la compréhension des écritures ».
C’est pourquoi je me contenterai du minimum requis en la matière, pour que notre responsabilité en tant qu’enfant de Dieu, et celle de notre statut de Dieu en forme humaine soit établit.
« Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou de trois témoins » (2Corinthiens ;13 :1).
Premier niveau de lecture.
«Lève-toi, ô Dieu, juge la terre! Car toutes les nations t’appartiennent » (Psaumes ;82 :8).
Le psalmiste fait appel dans sa prière à Dieu pour qu’il juge [shaphat] dont le sens à été partagé ci-dessus. Il suggère dans son intercession que Dieu est à même de le faire parce que les nations sont à lui.
Le psalmiste lui reconnaît le droit de défendre ou de punir, d’exécuter une sentence en faveur de ou à l’encontre d’un tiers, de condamner ou de plaider en faveur d’un individu.
Il ne fait aucun doute que notre Dieu en est capable, il est le créateur de l’univers, le Dieu des nations. En tant qu’enfant de Dieu nous pouvons nous en réjouir et en faire notre espérance par rapport à l’avenir.
Nous devons garder notre assurance au sujet de qui est notre Seigneur Dieu, du fait qu’il est au contrôle du monde, qu’il maintient et soutient par sa parole puissante : «et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux ;1 :3).
Deuxième niveau de Lecture
«Lève-toi, ô Dieu, juge la terre! Car toutes les nations t’appartiennent » (Psaumes ;82 :8).
Si nous entrevoyons ce texte en prenant en compte que les versets précédents disent que nous sommes des Dieux parce que nous sommes les fils du Très Haut, il ne fait aucun doute que c’est à nous s’il revient de juger [Shaphat] d’exercer un jugement sur la terre.
Pourquoi ? Parce qu’il à plut à l’Éternel, le Dieu de l’univers, le créateur du ciel et de la terre d’en faire notre juridiction. La terre nous appartient.
Cela est en total accord avec ce que dit le Psaumes qui suit : «Soyez bénis par l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre! Les cieux sont les cieux de l’Éternel, Mais il a donné la terre aux fils de l’homme » (Psaumes ;125 :15-26).
Si la terre à été mise sous notre juridiction, tout ce qui s’y passe est sensé être sous notre contrôle, nous devons en avoir la maîtrise. Une fous encore cela est en totale harmonie avec les écrits bibliques depuis les origines : «Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse ;1 :26-28).
Comment pouvons donc nous croire qu’avec de telles responsabilités, les Dieux en forme humaine que nous sommes parlions avec autant de légèreté ?
Qu’est ce qui peut expliquer le fait que nous abreuvons dans n’importe qu’elles sources y compris celles qui sont crevassées? Nous ne devons donc pas nous étonner que dès lors nos sentiments, nos jugements nos perceptions sont émoussés, édulcorés et négativement affectés, au point que nous sommes incapables de faire face aux situations et événements qui surviennent.
Ce qu’il faut retenir c’est que c’est nullement dans l’intention de notre Dieu, de nuire à l’existence des humains que nous sommes, et qui ont le privilège d’avoir été créés, à son image et à sa ressemblance.
Il permet les épreuves, les circonstances souvent faites d’épreuves et de difficultés pour que notre vraie nature se révèle, c’est-à-dire celle d’être des Dieux en forme humaine, ses régents, ses dignes représentants sur la terre.
Nous poursuivrons demain avec le troisième niveau de lecture. Entre temps, soyez hautement favorisés.