«Écoutes, terre! Voici, je fais venir sur ce peuple le malheur, Fruit de ses pensées; Car ils n’ont point été attentifs à mes paroles, Ils ont méprisé ma loi » (Jérémie ;6 :19).
La création vit, la terre qui est l’environnement où nous opérons, évoluons et existons n’est pas une masse statique, c’est-à-dire qui ne bouge pas ou qui est immobile. Si Dieu peut prendre la terre à témoins lorsqu’il à un procès avec les êtres humains que nous sommes, nous devons prêter attention à cette réalité qui est loin d’être le fruit d’une ineptie.
D’ailleurs nous avons des preuves irréfutables au sujet de ce qui vient d’être dit et qui peut être une fois encore, démontré par la preuve des écritures. «Tu n’auras point commerce avec la femme de ton prochain, pour te souiller avec elle. Tu ne livreras aucun de tes enfants pour le faire passer à Moloc, et tu ne profaneras point le nom de ton Dieu. Je suis l’Éternel. Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination. Tu ne coucheras point avec une bête, pour te souiller avec elle. La femme ne s’approchera point d’une bête, pour se prostituer à elle. C’est une confusion. Ne vous souillez par aucune de ces choses, car c’est par toutes ces choses que se sont souillées les nations que je vais chasser devant vous. Le pays en a été souillé; je punirai son iniquité, et le pays vomira ses habitants » (Lévitique ;18 :20-25).
Le texte biblique ci-dessus , rappel certaines choses à ne pas faire qui sont généralement à la source de malédiction et de tragédie qui affectent la race humaine. L’adultère, les sacrifices humains, conduisant quelqu’un à tuer, à priver un enfant du pays du don le plus précieux que Dieu a donné, la vie, l’immoralité qui conduit des êtres à des relations sexuelles contre nature, comme les bestialité que sont l’homosexualité ou le lesbianisme. Lorsque ces pratiques sont tolérées, lorsqu’on légifère là-dessus pour instituer de telles abominations, la bible dit expressément que le pays en est souillé, Dieu prend la responsabilité de punir de tels actes et la terre qui n’est pas inerte, prendra soin de vomir ses habitants. C’est ainsi que des cataclysmes d’une ampleur terrible, comme les tsunamis, les tremblements de terre, des crises économiques qui emmènent avec eux leurs lots de tragédies et de désolations frappent les populations, en grands nombres et causent des pertes en vie humaine de manière exponentielle.
La terre, nous parlons de l’espace territorial d’un pays, souillée par de telles abominations vomit, rejette, engloutie ses habitants. Nous ne pouvons par conséquent ne pas être interpellés, par le fait qu’en situation de crise morale, de rébellion face à notre responsabilité individuelle et collective de marcher et de vivre selon les lois divines, Dieu prenne à témoin la terre avant de publier son jugement à notre encontre.
Mais en prenant la terre à témoin, Dieu s’approprie le fait de faire venir le malheur. L’idée ici consiste à dire qu’ il a retenue par sa puissance les flots des mers et des eaux agitées. Il a retenu dans les quatre coins de l’univers la violence des vents qui voulaient se déchaîner. Il a imposé silence au rugissement des volcans qui mugissent dans les tréfonds de la terre. Il a maintenue la bouche de la terre fermée pour qu’elle navale pas ses habitants.
Notre Dieu, nous l’avons vu dans des perspectives précédentes qui ont été partagées dans ce blog, que pour chaque nation, il nourrit des plans de paix et non de malheur. C’est la raison pour laquelle, à l’instar d’Israël, le plus beau des pays, la première des nations il veut que toute nation soit un pays où coule le lait [à l’intérieur duquel réside un climat paisible et tranquille faut de sécurité et d’harmonie, d’entente mutuelle et d’unité] et le miel [un pays prospère, qui se développe et qui œuvre à son épanouissement, au bien être et au mieux être de ses populations]. Donc notre Dieu ne détient dans aucun placard des malheurs et des tragédies. S’il fait venir sur nous le malheur c’est que dans notre obstination à suivre nos voies de perdition, il lui arrive malgré tout de reconnaître que nous sommes des agents moralement libres, que nous avons notre livre arbitre et que dans son immense amour, il doit souvent céder à nos errances.
Il cesse à partir de ce moment d’être un frein au déferlement de violence que la terre et éléments de la nature, veulent déverser sur les hommes qui sont en abomination à leurs yeux. Dieu se retire, cesse alors d’être le dernier rempart faisant obstacle à la création qui soupire et souffre les douleurs que causent les abominations des humains.
Voici pourquoi il fait vite de préciser : «Voici, je fais venir sur ce peuple le malheur, Fruit de ses pensées ». Dieu fait venir le malheur pas parce qu’il l’avait en réserve, mais en cédant à la loi de notre libre arbitrage, parce qu’il nous a créé au risque de me répéter, moralement libre, qu’il n’a pas voulu faire de nous des guignols, téléguidée à sa guise. Il retire ses mains protectrices qui empêchaient le mal de s’exprimer dans toute son horreur, permettant ainsi aux multiples récriminations de la terre et de la création de tirer vengeance sur nous.
Le malheur qui s’abat est donc le fruit de nos propres pensées, c’est le choix délibéré qui a été le notre de marcher et de vivre à contre courant de préceptes divins qui nous garantissaient paix et sécurité.
La terre peut témoigner de la patience de Dieu à notre égard. La création et les éléments de la nature peuvent attester de toute l’énergie que Dieu déploie pour nous garantir une vie paisible, tranquille et harmonieuse.
Savez vous par exemple que, nous qui jouissions du soleil, il faut que Dieu pouvoir à 6 milliards de m3 d’hydrogène par seconde ? Pour que celui-ci resplendisse. Le même soleil qui nous éclair, nous échauffe et nous donne tout ce qu’il à de bien pour notre existence, peut se déchaîner et rendre nos terres arides, chauffer à des degrés en plus pour causer des dégâts au niveau planétaire. Pourtant notre Dieu est au contrôle, même lorsqu’ il advient que le soleil qui voit tout ce qui se fait sous lui, manifeste des désirs de rétorsion en notre encontre.
La vie n’est faite que d’une succession de choix. Le texte biblique qui a introduit notre directive prophétique du jour dit expressément : « Car ils n’ont point été attentifs à mes paroles, Ils ont méprisé ma loi ». Le choix délibérer de vivre en marge de la parole de Dieu en méprisant sa loi qui est l’expression de sa volonté mène au désastre.
Ingurgiter à longueur de journée des fausses informations, ne pas veiller sur les pensées que nous nourrissons, faire preuve d’une indiscipline notoire au niveau du langage, en prêtant notre bouche au diable qui est le père du mensonge, ne pas veiller sur nos voies, poser des actes répréhensibles, s’ouvrir à toutes les formes de violences, d’immortalité et de choses contraires aux valeurs cardinales qui fondent la vie en société ouvrent les portes de la disgrâce.
La vie est un choix. Ce qui nous arrive est donc la conséquence de nos choix mûrement réfléchi. Lorsque Dieu prend à témoin le ciel ou la terre c’est pour attester de sa non implication dans ce qui fera notre honte.
Il est écrit a ce sujet : «J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome ;30 :19).
Notre Dieu a pris soin de mettre devant nous deux alternatives. Le choix de vivre suppose que nous souscrivant au principe de sa parole qui seule fera autorité dans notre vie. Ce choix sera incontestablement accompagné d’une multitude de bénédictions. C’est ce que Dieu dit en substance ainsi : «Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Car je te prescris aujourd’hui d’aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession. Mais si ton coeur se détourne, si tu n’obéis point, et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir » (Deutéronome ; 30 :15-17).
Choisir la mort avec son lot de malédictions est aussi un choix auquel nous pouvons souscrire, à condition d’en assumer les conséquences. Elles sont effroyables ne courons pas le risque de tenter Dieu.
Soyez hautement favorisés .