Rosée du ciel 93 S’affermir comme exigence absolue pour se réaliser (5ème partie)

 

« Confiez-vous en l’Éternel et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez » (2Chroniques;20:20).

Nous n’avons pas encore épuisé le sujet sur la nécessité de s’affermir comme exigence absolue pour nous réaliser.

Des traînards et vagabonds affalés, errants çà et là, n’ont pas plus ému le Seigneur Jésus que Dieu lui -même, l’Éternel des armées, qui bien qu’entendant les voix de ceux qui souffrent, ne peut intervenir que dès lors que l’on choisit d’affermir son cœur, en faisant confiance au seul et unique Dieu, créateur du ciel et de la terre, et à notre Seigneur Jésus Christ.

Il est très probable que c’est ce qui fait dire à notre Seigneur Jésus ce qui suit : «Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean;17:3).

Ne dit- on pas dans le langage courant que: « la confiance naît de la connaissance que l’on n’a d’une personne? ».

Qu’elle est l’idée que vous vous faite de Dieu et des plans qu’il a pour vous ?

Que savez-vous de la nature du Fils unique venu du Père qu’est le Seigneur Jésus Christ et des intentions qu’il nourrit pour vous?

La version traditionnelle de la bible second dit ceci: «Celui qui s’approche de Dieu, doit croire que Dieu existe et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux;11:6).

Une version de la bible amplifiée, trésor proche des textes originaux, traduit en français transcrit ainsi le texte: «Celui qui s’approche de Dieu, doit avoir dans son cœur, sa preuve personnelle de son existence, et croire qu’il est celui qui récompense, ceux qui le cherchent avec sérieux ».

Ma modeste expérience de prêt de trente-deux ans dans le ministère pastoral, m’a permis de comprendre que même les suiveurs qui viennent à l’église sans savoir pourquoi, sont des errants et le Seigneur malgré tout ne peut rien pour eux.

Ce n’est pas l’église qui change les vies, ni les programmes savamment mis en place, ou les shows de différents styles qui sont fait pour diverses raisons et motivations dont celle de maintenir des âmes innocentes sous influence et sous un joug étranger.

Seul le Seigneur Jésus Christ a la puissance et le pouvoir de changer et transformer les vies et les conditions d’existence y compris sociales des gens.

Pour y satisfaire il use de sa parole, vous et moi nous l’avons dans la bible, l’expression de sa volonté parfaite, qu’il incarne par-dessus tout, et que Dieu a élevé au-dessus de son nom.

Voici pourquoi, il ne se laisse pas émouvoir par nos problèmes, par nos errances, notre pauvreté, mais par le fait malheureusement irréfutable d’un manque de berger, c’est à dire d’enseignants de sa parole, de ses préceptes, tels que nous l’avons dans la bible.

«Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger »(Matthieu;9:36).

Qu’à t-il fait ensuite, regarder ce qu’en dit la version de Marc au sujet du même récit: «Beaucoup de gens les virent s’en aller et les reconnurent, et de toutes les villes on accourut à pied et on les devança au lieu où ils se rendaient. Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont point de berger; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses » (Marc;6:33-34).

Et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses, correspondant aux nombreux besoins constatés, par le Seigneur Jésus, l’enseignement de la parole, le transfert de connaissances bibliques contenues dans les écritures saintes, constituait la priorité.

Voici pourquoi, en revenant sur la version du même récit, partagé à travers Matthieu, le Seigneur va confirmer le besoin d’instruments qualifiés pour ce service où cet office: «Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu;9:36-38).

C’est à des personnes disciplinées à qui cette mission est confiée. «Tout besoin n’est pas un appel divin, c’est pourquoi la médiocrité est entrée dans l’église».

Oui il y a des pauvres, des traînards, des gens qui sont en permanence entrain de vagabonder, de perdre leur temps à ne rien faire.

Il faut ajouter à cette liste, ceux qui sont malades, qui ont faim, qui sont dans le dénuement total, qui sont sous le joug de diverses servitudes et ont des liens de tout ordre.

 

Ils et elles ont besoin d’aides, pour qu’ils et qu’elles soient affermis, ce n’est qu’en les enseignant qu’ils et qu’elles seront équipés pour prendre leur destin en main. Il y a tant de choses à partager. En espérant que la méditation de ce jour vous édifie.

 

Soyez hautement favorisés.